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l'autre LIVRE

Poésie, Pamphlet, Réflexion

XXI suivi de Post Mortem

XXI suivi de Post Mortem

de Arnaud BEAUJEU

Poésie, Pamphlet, Réflexion (5 SENS) | Paru le 01/11/2015 | 13,00 €

XXI, illustré par les tarots des Visconti-Sforza, se présente comme un jeu de vingt-et-une cartes poétiques + une muette (celle du Mat ou du Fou). Comme à la suite d’un tirage divinatoire, et selon la pensée néoplatonicienne de Marsile Ficin, ce recueil suit le principe d’une élévation spirituelle, à travers les mondes de la terre et du ciel, non sans renversements possibles entre le haut et le bas. Le parcours qui s’opère à travers les colonnes de Jupiter, de Mars et de Vénus, de La Lune et du Soleil, puis de celle de Mercure, se parachève sur la question des fins dernières ou « colonne de Saturne ». Mais c’est d’abord au lecteur de créer son propre cheminement herméneutique à travers ces poèmes dont l’inspiration provient également des œuvres de Dante et de Botticelli.

 

L’ensemble suivant, Post mortem, se compose de quatre poèmes où s’entrecroisent le blanc, la lumière, la présence et son effacement…

 

L'auteur :

 

Membre du comité de rédaction de la revue NU(e), Arnaud Beaujeu a coordonné deux numéros « Michel Steiner ». 

Il a par ailleurs publié deux ouvrages critiques : en 2010, Matière et lumière dans le théâtre de Samuel Beckett, aux éditions Peter Lang (Oxford, Berne), et en 2011, Samuel Beckett : trivial et spirituel, aux éditions Rodopi (New-York, Amsterdam), ainsi que plusieurs articles ou entretiens sur des poètes contemporains (Bernard Vargaftig, Jean-Pierre Lemaire, Pierre Dhainaut, Marie-Claire Bancquart, Béatrice Bonhomme, Charles Juliet, François Cheng, René Depestre, etc.). 

 

 

Astacus Astacus

Astacus Astacus

de Georges RICHARDOT

Poésie, Pamphlet, Réflexion (5 SENS) | 12,75 €

Astacus ou comment dynamiter la carapace du temps.

Quant à la raison, c’est peu d’écrire qu’elle est d’emblée mise à mal : La véritable énigme, n’est-ce pas le rationnel ?

Dans ce recueil de nouvelles G. Richardot dynamite, il gomme ce qui reste, il estompe les derniers contours, ne conservant du récit qu’une trame rognée jusqu’à l’os, libérée jusqu’à l’émerveillement.

Les repères temporels se trouvant explosés, tout peut advenir... Les états psychologiques deviennent des instants d’existence, flottant comme icebergs séparés par le réchauffement climatique (de fait, l’Apocalypse n’est jamais loin).

Si les outils traditionnels du narratif subissent ici un gommage troublant, l’écriture réunifie le tout, donne son armature au texte ; sa tenue reconstitue et livre des splendeurs roboratives...

Et le merveilleux s’agence au coeur de la construction architecturale, musicale du recueil.

Yves Ughes.
Poète-essayiste / Extrait du prologue

Georges Richardot

Né il y a quelques lustres (sic) à Épinal (Vosges), Georges Richardot est aujourd’hui établi à Vence (Alpes-Maritimes). Il fut guidé dans ses débuts par Raymond Queneau (poésie et roman).

Le sens du vent

Le sens du vent

de DASH

Poésie, Pamphlet, Réflexion (5 SENS) | 8,00 €

La tempête virale qui s’est récemment levée sur la terre entière et qui a ébranlé les fondements de la société a aussi permis la naissance d’une nouvelle temporalité à toute petite échelle ; un ralentissement total qui a fait émerger une obsession dormante. L’obsession. Ce mot revêt toutes les formes en accompagnant le texte, en le nourrissant, en l’animant. L’obsession d’effleurer la pureté des poèmes symbolistes du 19ème qui résument tant en exprimant tout, au risque de s’abandonner à une idolâtrie aux accents lyriques et de flirter parfois avec le lieu commun. Tout avait sans doute déjà été dit, mais peut-être fallait-il essayer de le redire. L’obsession de transcrire les émotions à travers une poésie plus libre, des mots qui se heurtent à ces émotions sans toujours pouvoir produire de choc audible. Mais peut-être l’absence de son est-elle un mot en soit. L’obsession de questionner le rapport à l’existence - toujours dans la métaphore, le symbole et l’image - au sein du grand arrangement de la société, d’une quête de sens pour trouver un ancrage dans une réalité qui s’échappe. Le texte chemine, il expérimente, mais il s’enracine toujours dans le besoin profond de traduction du ressenti, en recherche du mot juste. Un parcours par la tentative qui agit comme une sorte de processus libérateur se soldant par l’intégration de l’écriture comme une réponse à cette quête de sens.

dash

Né le 6 avril 1994 à Genève et de nationalité franco-suisse, c’est entre ses 16 et ses 21 ans qu’une passion pour la littérature et la musique a amené l’auteur à écrire les premiers fragments de ce texte. Après des études universitaires, l’investissement dans le monde associatif et politique est venu compléter l’expérience du quotidien comme source d’inspiration.

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