Tractacus logico-poeticus
de Jean-Luc FAVRE REYMOND
Poésie, Pamphlet, Réflexion (5 SENS) | Paru le 26/10/2019 | 13,60 €
de Jean-Luc FAVRE REYMOND
Poésie, Pamphlet, Réflexion (5 SENS) | Paru le 26/10/2019 | 13,60 €
de Bertrand LOURO
Poésie, Pamphlet, Réflexion (5 SENS) | Paru le 22/10/2019 | 15,30 €
Errance dans le brouillard autant que poésie furtive, sombre cavalcade autant que contemplation méditative. Littérature pleine de reflets et d'éclats, pamphlet, prose ou micro-nouvelle, les cadres n'existent plus entre ces pages et tout se fond dans les antagonismes comme dans les ententes que les mots trouvent entre eux. Des soleils et des lunes, des hurlements dans la nuit et des murmures au matin. De la vie avant tout, furieuse ou blessée, mais de la vie surtout, dans ses plus intimes tressaillements comme dans ses démences les plus vives. Quelques visions aussi, du magnifique au sordide et puis l'amour, plus qu'il n'en faut pour embraser le monde, pour le retrouver, authentique, à feu et à sang.
Après avoir publié un premier livre ayant remporté le prix Michel Burg à Molsheim, 10 ans se sont écoulés. Quelques collaborations et préfaces ont vu le jour entre-temps et aujourd'hui, un autre livre.
de Georges RICHARDOT
Poésie, Pamphlet, Réflexion (5 SENS) | Paru le 08/08/2019 | 11,90 €
Avec Franta, la masse première, primitive, originelle de la force plastique se fait vrille sous un corps en spirales ; en seins cherchant la peau où se poser. La chair ainsi conçue est forte et porteuse d’amours nouées dans la scansion et le rythme des heures. Amours noueuses ne trouvant leur point d’arrivée qu’au centre de la terre. Dans un tel assourdissement des étreintes, il fallait bien que des mots fissent irruption, non pas en illustration, mais en séismes installés dans la langue. Le texte de Georges Richardot se donne comme un oratorio. Un chant composé pour des corps – sur des corps – terriblement présents. Haendel venant mourir et renaître sur les lèvres, les rives du Jazz. Alors vers le centre on avance, vers l’origine du monde, vers l’antre florescent des hanches. Entre les deux auteurs la connivence est telle qu’on découvre les mots comme traits noirs sur la page, et le corps dessiné comme lettres agencées dans une nouvelle grammaire. Une syntaxe musicale qui cherche inlassablement à dire le mystère et la joie des étreintes. La beauté installée dans la phrase et qui n’a qu’un seul principe organisationnel : la force du désir. Yves Ughes, extrait de la préface.
Franta. Peintre-sculpteur français, né le 16 mars 1930 à Trebic (Tchécoslovaquie). Après ses études à l’Académie des Beaux-Arts de Prague, quitte son pays en 1958 pour vivre et travailler en France. L’humanité est au centre de l’art de Franta et de son geste créateur. Plus d’une centaine d’expositions personnelles ont fait connaître son travail, surtout en France, Allemagne, États-Unis et République Tchèque. Il essaie de garder les yeux ouverts sur l’univers qui nous entoure, avec toujours comme objectif d’apprendre, comprendre, découvrir. Georges Richardot. Né en 1931 à Épinal, Vosges ; vit à Vence. S’intitule « quidam sous écriture » à usage d’écarter d’autres étiquettes (romancier, poète…), faisant de soi un postulant à une quelconque « maîtrise », passant par la spécialisation. L’infinitude du domaine artistique vaut bien qu’on ne se prive pas de l’habiter, modestement autant qu’orgueilleusement, de l’expérimentation, de l’audace, de l’exigence, de la diversification, du jeu, de la passion. Dilettantisme ? Peut-être… À moins que prétention à une liberté certaine, à certaine polyphonie dans sa jouissance.
de Jean-Luc FAVRE REYMOND
Poésie, Pamphlet, Réflexion (5 SENS) | Paru le 02/11/2018 | 15,30 €
Considéré comme l’ouvrage le plus abouti de l’auteur, Le Registre (De l’origine de l’œuvre) concept linguistique et sémantique purement imaginaire, se veut une introspection poétique et philosophique au cœur de l’œuvre, dans sa totalité absorbante et ses multiples contradictions. 800 aphorismes rédigés autour de trois thèmes fondamentaux : La Courbe de l’errance, la Courbe du désastre, et le Corps Marchand, avec pour conclusion fulgurante : La prostitution de la pensée humaine qui marque une dérive progressive de l’humanité, avec en soubassement la fin de l’époque civilisée. Crise profonde de l’acte créateur, dans un monde disloqué par les nouvelles technologies mortifères, le Registre, prend sa source dans la métaphysique occidentale du VIe siècle avant JC, en se référant principalement au philosophe Héraclite et au poète Parménide, comme une ultime provocation.
Jean-Luc Favre Reymond, est un écrivain, poète, critique français né en 1963 en Savoie. Il est l’auteur de trente-trois ouvrages publiés et traduits tout ou partie en huit langues. Son œuvre poétique a été saluée par les plus grands poètes et universitaires contemporains, Jean Rousselot, André Du Bouchet, Claude Roy, Georges Emmanuel Clancier, Henri Meschonnic, Christian Bobin, Bernard Noel, Jacques Ancet, Pierre Brunel, Jean Burgos et donne lieu à de nombreuses études. À cet égard il figure dans le Larousse de la poésie française, édition établie par Jean Orizet. Prix International pour la paix.
de Christian DE MAUSSION
Poésie, Pamphlet, Réflexion (5 SENS) | Paru le 16/06/2018 | 10,40 €
Faites un plan. C’est en lisant Nimier, au début des Epées, que je me remémore l’injonction d’adjudant. Faites un plan. Bon sang, oui. Une liste de courses sur un post-it. Ne rien oublier à cause du souci d’exhaustivité. Je compte sur mes doigts. Je numérote les parties. Je charcute tous azimuts. Je veux voir des titres, qu’une seule tête, et des chapitres. Faites un plan. Je désobéis à l’impératif. Je n’ai pas d’idée sur ce que je vais dessiner. Je taille des phrases, je coupe des lianes, je pénètre dans une église sans vitrail. Je joins le pouce et l’index et trace un texte.
Faites un plan. Je perds mes moyens quand on me réveille au petit matin. J’ai le sentiment qu’on me tend une cigarette, qu’il est encore temps de faire une prière, et que si j’obtempère, je me conformerai aux critères d’une meilleure humanité. Je ne trouve pas de plan. J’ai cherché dans mes arrière-pensées. Les heures passent. La pendule tourne. Je n’aime pas les bidules. Je claque des dents. L’Aston Martin de Nimier me fait entrevoir le pire, et le macadam, le chagrin des hommes.
L’amitié de mes genoux est la narration éclatée d’une randonnée. On y rencontre des gaillards au grand regard, des imagiers ciseleurs de beauté, la reine mère la langue française. Ce livre ouvert est le sanctuaire d’un style.
L’auteur ne se souvient pas bien comment il a gagné son pain. En revanche, il se rappelle les temps morts, les heures qu’il a perdues dans les rues de sa vie. Il vit à Paris, s’échappe à l’envi vers l’exquise Italie. L’auteur aime lire, écrire à sa fantaisie, bref ne rien faire, par courtoisie. Il se décoiffe devant Flaubert, Proust ou Mandiargues. Il regarde les visages qui désaltèrent une soif.
de Cikuru BATUMIKE
Poésie, Pamphlet, Réflexion (5 SENS) | Paru le 27/02/2018 | 11,70 €
Je me suis toujours intéressé au phénomène de déplacement de la production journalistique sur le champ littéraire. Les récits contenus dans « Désir d’utopie… » tiennent d’une actualité poignante. Avec ses éclairages. Elle se décline sur divers axes : intolérance, dictature, manipulation, fanatisme, exils forcés, cruauté envers les animaux, pouvoir, domination, etc. Elle traduit l’image désastreuse d’une planète. La nôtre. Dans des espaces circonscrits. Dans cette somme de récits, j’essaie de saisir les différentes facettes d’une préoccupante dystopie. Qui produit des corps détruits et des esprits étouffés. Au nom d’un bonheur interdit. Pour s’en sortir, je suggère quelques éléments utopiques. Ils restent un instrument d’optique pour une nouvelle approche de notre existence. « Désir d’utopie… » ou quand se mêlent le rêve, la poésie, l’appel de la forêt, voire le carnaval. Un autre monde, juste et humain est-il possible ? À ce jour, j’ai commis deux recueils de Nouvelles et trois recueils de poésie. « Désir d’utopie… » est mon premier récit. Un miroir des accointances du journalisme avec la littérature. Un objet, s’il en faut, de la réduction du fossé qui sépare les deux disciplines.
Essayiste, poète et journaliste, Cikuru Batumike est de nationalité suisse. Né à Bukavu (Rd Congo) des parents congolais. Membre de l'Union internationale de la presse francophone (UPF) et de la Société des poètes français. A son actif, des textes publiés et inédits.
de Nathalie ROSSET
Poésie, Pamphlet, Réflexion (5 SENS) | Paru le 15/01/2018 | 7,73 €
Qui sait être seul ? Non pas comment ou pourquoi, mais qui ? C’est à cette unique question que ce petit traité tente de répondre. Savoir être seul ne répondrait à aucune condition préalable, à aucune justification, à aucune explication. De là, il semblerait qu’une seule conclusion puisse être tirée : on sait être seul ou on ne le sait pas, un point c’est tout.
Et pourtant, peut-on véritablement s’arrêter à ce savoir suspendu, exclusif, déraciné ? N’existe-t-il pas un nombre incalculable de formes, d’endroits, d’occasions, de moments et de sentiments de la solitude si bien qu’elle finit bien souvent par ne répondre à aucune simple règle d’usage ou simple idée ? On sait être seul ou pas. Ainsi, la solitude ne serait-elle pas tout autant un savoir-faire qu’un savoir-être ?
S’appuyant sur une lecture libre des Rêveries du promeneur solitaire de J. J. Rousseau, ce petit traité propose une réflexion en miroir sur la solitude pour nous, contemporains d’un XXIème siècle encore bien jeune.
Historienne de formation, Nathalie a précédemment été chercheuse et enseignante auprès de plusieurs universités écossaises avant de s’essayer à l’écriture de textes libres. Née à Genève et de nationalité française, elle a poursuivi ses études en France (Maitrise d’anglais, Université Lyon II) et en Écosse (Master en histoire sociale, Université de Glasgow ; Master en politiques publiques, Université de Strathclyde ; Doctorat en histoire, Université de Dundee ; recherche postdoctorale en collaboration avec l’Université d’Oxford). Nathalie vit actuellement aux environs de Glasgow où elle continue à explorer différentes formes d’expressions critiques.
de Ghilanis GHILANIS
Poésie, Pamphlet, Réflexion (5 SENS) | Paru le 01/08/2017 | 15,30 €
Je tente, au travers des pages de ce livre, d’expliciter qu’il existe différentes manières, plus sociables, de résoudre les problèmes communautaires qui enveniment l’existence de certaines couches de la population.
Chaque chapitre traite d’un sujet qui a émoustillé et émoustille encore nos esprits contemporains, tels que : la parité, les femmes battues, la liberté d’expression, l’amalgame, le voile des musulmanes, l’homophobie, l’athéisme, la mort, le terrorisme…
C’est dans le passé que se tapit notre avenir, dans le présent que l’on verse des larmes sur le passé et dans le futur que se construisent les rêves.
Soyons donc de bons bâtisseurs et consolidons notre avenir en le cimentant du meilleur des matériaux, la tolérance.
Je suis né le 14 décembre 1945 à Roncq (59 - Nord, France). J’ai vécu de novembre 1966 à mars 1968, en Suisse, à Neuchâtel, où j’ai fait mes premiers pas de ma vie professionnelle dans un Journal « La Feuilles d’Avis de Neuchâtel ».
Je vis depuis 1962, en Belgique, où j’ai travaillé, en grande partie, dans la publicité écrite. Je consacre, depuis de nombreuses années, la plus grande partie de mon temps à la lecture d’oeuvres philosophiques et d’Histoire des Religions.
Les écrits qui en découlent ne sont dus qu’à l’aboutissement de mûres réflexions.
de HARUTYUN
Poésie, Pamphlet, Réflexion (5 SENS) | Paru le 16/06/2017 | 11,70 €
Souriez-moi est un recueil qui rassemble des poèmes écrits par Harutyun. Les textes sont écrits avec simplicité et sincérité mais sans naïveté.
Ils seront le lieu de rencontre de toutes les personnes qui aiment regarder le ciel étoilé ou les merveilles de notre planète, à tous ceux qui ont envie de plonger dans le monde sans concession avec la force que permet l’existence.
Les poèmes sont lus en un seul souffle ou en prenant son temps, une seule fois ou à maintes reprises.
Les poèmes sont comme des partitions de musique. Ainsi, certains manifestent des changements de rythme brutaux et au contraire d’autres vous berceront comme une nocturne de Chopin. Certains sont empreints de joie et d’autres de mélancolie mais l’espoir y est omniprésent.
Les thèmes qui y sont abordés sont universels : l’amour, l’univers, l’humanité et la nature.
Ses poèmes se lisent à voix basse ou même en pensée et ensuite les mots s’évaporent et laissent place aux émotions.
Harutyun est un auteur français d’origine arménienne né en 1980. Ses poésies sont à son image liant avec harmonie tantôt le spirituel, tantôt le rationnel. Harutyun aime contempler les gens, les choses. Ses écrits sont aussi le mélange de l’orient et de l’occident. Ses écrivains préférés sont les poètes romantiques anglais et les auteurs de science-fictions.
de Yves HUGHES
Poésie, Pamphlet, Réflexion (5 SENS) | Paru le 08/06/2017 | 9,00 €
Les lieux, les villes sont des métaphores, les parcourir revient à lire et à découvrir le monde.
Le parcours poétique se fait ici de l’Estérel à Vence.
L’Estérel est une porte d’entrée donnant sur la Côte d’Azur. Superbe relief, mais totalement stérile (Stérilis).
Une fois le massif franchi, on découvre les contractures de béton qui se nouent sur la Côte. Il faut alors monter vers les collines et les Baous pour respirer.
On accède ainsi à la ville de Vence comme un lieu de vie : ses remparts protègent, ses cinq portes s’ouvrent sur le monde et aux autres.
Charles Péguy l’affirmait : “ c’est espérer qui est difficile ”, la route ici proposée s’offre comme une reconquête de ce difficile mais essentiel espoir.
Yves Ughes s’est arrangé pour naître à Nice, en 1951. Il y grandit dans un quartier de saveurs, au sein d’une famille d’origine italienne. Il découvre au Collège la force de la poésie, cette onde de choc le porte encore. Il suit des cours lumineux à la faculté des Lettres de Nice, notamment ceux de Michel Butor, et devient professeur de Lettres Modernes, au sein de l’Education Nationale. Il a également enseigné treize années durant au Centre Scolaire de la Maison d’Arrêt de Grasse.
Avec l’Association Podio, il continue son travail de “ défense et d’illustration ” de la poésie, par des conférences et des lectures consacrées à des auteurs contemporains : Cesare Pavese, Jack Kerouac, Charles Juliet, Pier Paolo Pasolini, Jacques Audiberti, Witol Gombrowicz.
Il a déjà publié trois recueils poétiques : Décapole, Par les ratures du corps, Capharnaüm ou douze stations avant Judas. Tous trois se situent dans la dynamique de la phrase d’Albert Camus : “ Il faut imaginer Sisyphe heureux ”. Il collabore à de nombreux livres d’artiste, avec des plasticiens de l’arc méditerranéen.
Yves Ughes vit désormais à Vence, cité d’Arts et d’Azur, cité “ label en poésie ”, terre d’ancrages et de lumières.