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l'autre LIVRE

Coup de coeur

La vie, un livre entrouvert

La vie, un livre entrouvert

de Julien BRUN

Coup de coeur (5 SENS) | Paru le 05/12/2020 | 12,80 €

 « Le monde est un livre ouvert. Autour de nous, en nous, il nous présente ses messages, les infinies variations de sa beauté, et ses cer­titudes. Chacun peut y lire directement ce qui lui est offert, et offert à tous. Il lui suffit d’ouvrir sa curiosité, son intelligence et son cœur. »

René Barjavel (Demain le paradis, 1986)

Lors de la Sant Jordi – la fête du livre – Barcelone ouvre son cœur. Meritxell, Sven, Nuria, Pep, Julieta, Lounis, Neus, Nando et Yona s’imprègnent de la douce odeur des livres. Chaque jour est une pierre jetée d’une falaise, qui tombe, se brise et s’immobilise dans l’oubli. Le temps des tourments, des désordres, des élans, des ques­tions ou des violences contenues qu’un seul mot pourrait apaiser. Mais, un homme au costume gris va croiser leurs chemins…

Un roman fort qui relate les préjugés et l’indifférence que nos diffé­rences nous renvoient…

Julien Brun

Julien Brun est né et habite Montpellier. Il écrit des nouvelles et des romans. Passionné de littérature hispanique et latino, il passe son temps entre sa fille et sa passion pour l’écriture. Imprégnée d’humanisme, révulsée par les inégalités, sa plume acerbe et sentimentale entrevoit un monde imparfait, mais bercé d’espoirs.

Pearl St.

Pearl St.

de Paul RUDZKI

Coup de coeur (5 SENS) | Paru le 05/12/2020 | 20,40 €

Pearl St. s’apprécie pour sa tranquillité et sa pénombre. Venir s’y établir ce n’est pas juste se chercher un pas de porte confortable pour claquer comme le font les chats. Dormir sous l’éclat de La Perle, c’est prendre une route. Un sentier escarpé au bout duquel se trouve forcément une vérité. Sinon pourquoi vouloir faire tout ce chemin ? La Perle aiguise tes sens et les confond. Elle t’invite à te questionner et te donnera peut-être la réponse. Les certitudes sont rares en ce bas monde, Pearl St. te donne l’occasion d’en apprendre une bonne : on n’y traine pas longtemps !

Paul Rudzki

Né à la fin des années 80 à Villeurbanne, Paul Rudzki est un jeune romancier influencé par Frédéric Dard et les mauvais films de gangsters. Dans un décor sordide, il s’amuse à donner vie à des personnages hauts en couleur, à l’humour noir, et aux répliques cinglantes. Il signe avec Pearl St. son premier roman.

Le professeur Kob marche en crabe

Le professeur Kob marche en crabe

de Gérard POURRET

Coup de coeur (5 SENS) | Paru le 05/11/2020 | 13,60 €

Antonin, jeune autiste de 23 ans, est enfin autonome. Sa mère lui a trouvé un emploi chez un courtier d’assurances, il touche un salaire, loue un appartement, en réalité il est toujours en proie à des crises de panique, toujours perdu, toujours seul.
Le professeur Kob est un héros imaginaire, le personnage d’une bande dessinée qu’il a écrite et illustrée chez un petit éditeur. Le succès inattendu de son premier album l’amène à recevoir un Prix littéraire au Maroc.
Pour la première fois il prend l’avion, rencontre de jeunes lecteurs, pour la première fois aussi il noue une relation amoureuse. Cette idylle avec une jeune musulmane ajoutée aux difficiles relations avec sa mère le fera sombrer dans le chaos.

Gérard Pourret

Gérard Pourret a écrit les scénarios d’une vingtaine d’albums pour la jeunesse, en particulier il est l’auteur de la collection Graines d’ados bien connue chez les préadolescents. Il vit à Toulon où il écrit et peint dans son atelier près du port. Le professeur Kob marche en crabe est son premier roman.

Les pierres des danseuses

Les pierres des danseuses

de Ahcène HÉDIR

Coup de coeur (5 SENS) | Paru le 02/10/2020 | 17,90 €

Zarah a fini par épouser un gradé, le cruel fils d’un monarque. Ce qui déshonore Galid, amoureux déchu. Il s’engage dans l’armée de terre et, après avoir gagné ses galons, part à la recherche de Zarah. Quand la jeune femme quitte le foyer conjugal en emmenant son fils, Galid l’approche et renoue avec elle, mais Zarah s’est définitivement affranchie de son passé, elle n’est plus à prendre, et l’honneur de Galid est une fois encore mis à rude épreuve…

Ahcène Hédir

Ahcène Hédir né en Algérie et vit en France depuis de nombreuses années. Il est à la fois Ingénieur de formation, chef d’entreprise et auteur de nombreux articles et critiques littéraires. Dans ce roman et les précédents, il nous révèle des vies et des destins de femmes qui de par leur passion parfois violente portent le désordre dans une société en pleine mutation.

Le cri de la méduse

Le cri de la méduse

de Christine PAYEUX

Coup de coeur (5 SENS) | Paru le 19/09/2020 | 12,80 €

« On fait des enfants pour les perdre, nous étions toutes prévenues, cessons nos lamentations. Mais ça fait un mal de chien, comme un mal du corps. Tiens ! dit la fille, je te laisse le placenta, c’est bon pour les rides. Il y a des nuits où je ne sais pas comment ne plus t’aimer. J’écris des mots écran, des mots distance entre toi et moi, des mots qui me phrasent et me donnent mon tempo. »

Ce récit poignant a la force du cri. Aurélie, la mère de Sylvia, vit dans sa chair la douleur d’une rupture avec sa fille.

Après ses deux derniers livres, Elle hurle, nous jouons, où elle dessinait un superbe portrait de femme et de mère, et Père semper, où elle soumettait le père à son regard aigu d’enfant révélant toutes les ambiguïtés de la relation père-fille, Christine Payeux s’attache cette fois à cerner la douleur secrète des mères dans les déchirements et les remous de la relation mère-fille, ce mélange de chagrin et de colère muette.

Si le mythe de la bonne mère est mis en pièces, ce qui s’écrit puissamment ici, dans une langue lyrique, rythmée, violente et non dénuée d’humour, c’est l’amour fou d’une mère pour sa fille.

Christine Payeux

Musicienne concertiste, Christine Payeux a participé à l’enregistrement d’une trentaine de CD de musique baroque (viole de gambe). Elle signe ici son quatrième roman.

Sur mer et sur terre

Sur mer et sur terre

de Sébastien DELEDICQUE

Coup de coeur (5 SENS) | Paru le 10/08/2020 | 13,60 €

Le golfe d’Aden est une vaste baie étendue entre la corne de l’Afrique et la côte sud de la péninsule Arabique. Long d’un millier de kilomètres, et d’une largeur de 150 à 400 kilomètres. N’y croisent plus que des tankers gigantesques, hermétiquement clos, refermés sur eux-mêmes, des boutres de caboteurs et des esquifs de pirates ou de pêcheurs - bateaux sommaires, offerts à tout vent. Les premiers y passent sans traîner ni s’arrêter, les autres y courent le large, ni plus ni moins que comme il se doit : tantôt pour leur bonheur, tantôt pour leur malheur. Quotidiennement, les pêcheurs s’y éloignent des côtes sur leurs embarcations n’ayant guère évolué depuis des centaines d’années. De retour à terre, ces hommes de peine rompus à la souffrance et aux privations, mais côtoyant également le merveilleux, doivent vivre comme tout un chacun, quoique selon leur propre vision de la vie. Car peut-être est-ce davantage que des prises écaillées que les modestes pêcheurs ramènent aux terriens - de l’intemporel, aussi pur et nécessaire à l’être humain que la chair des poissons. Mer et terre, deux mondes différents, opposés mais complémentaires, tous deux constitutifs, avec le ciel, de cette merveille sur laquelle nous posons nos regards. Et évoluons.

Sébastien Deledicque

Sébastien Deledicque, 43 ans, a vécu au Yémen de 2002 à 2015. Dès 2005, il y acquiert un houri, bateau traditionnel local, lui permettant de partager le quotidien des pêcheurs d’Aden, tant sur mer que sur terre. Revenu en France depuis le début de la guerre en cours, son amitié avec le peuple yéménite l’incite à témoigner. Sébastien Deledicque se consacre aujourd’hui à l’écriture littéraire.

Ecueil et suspension

Ecueil et suspension

de Brice GHARIBIAN

Coup de coeur (5 SENS) | Paru le 22/07/2020 | 16,20 €

Être seul des journées entières, c’est soliloquer quelque part dans sa tête. C’est composer du silence dont l’écho n’est perçu par personne. C’est faire face à un tsunami de pensées armé d’une barque. C’est se perdre dans les méandres d’un dédale conçu par soi-même. C’est chercher un fil d’Ariane qu’on a oublié de fabriquer. C’est regarder dans le ciel le vol plané d’une mouette et imaginer que c’est un cerf-volant sans fil. C’est se souvenir que l’enfance est bien plus loin que le bout du monde.

Brice Gharibian

Né en Ardèche dans les années 80, Brice Gharibian connaît une enfance heureuse et sans encombre, un bonheur oublié, comme une sorte de mélancolie joyeuse dans laquelle il puise sans limite. Il partage son temps entre petits boulots, rêveries et écritures, quand les deux ne se mélangent pas dans sa poésie.

L'obsolète

L'obsolète

de Anne FLEURY-VACHEYROUT

Coup de coeur (5 SENS) | Paru le 22/07/2020 | 15,30 €

Ilan est un enfant précoce de 16 ans, fils d'un juif et d'une chrétienne. Sa petite amie est musulmane. L'année du BAC sera décisive pour lui, avec, au-delà de l'enjeu des révisions, le magnifique chemin initiatique qu’il fera avec Zafira. 

L’univers des réseaux sociaux, le langage du chat sur l’écran de leur Iphone, seront pour eux des atouts supplémentaires de connaissance non dénués de poésie et d’humour.

Dans une quête assoiffée et pure, à la lisière du réel, de l’impalpable, face au Dieu de leur père, et donc, face à eux-mêmes, ils s’ouvriront à la vie.

« Les mots sont de formidables chapeaux, ils contiennent tout, dans l’illusion. Alors, je me méfie. Souvent je ne sais pas quoi dire, j’ai peur de me tromper, et utilise le silence comme on use du vent pour balayer la cour. Quand le désordre des paroles aura envahi le mur, quand nos cœurs auront trop pleuré et que nous serons las de nous lamenter, alors le silence y pourvoira. » Ilan Callman.

Anne FLEURY-VACHEYROUT

Diplômée des beaux-arts, Anne FLEURY-VACHEYROUT a étudié avec Christian Boltanski. Tout en menant une carrière de journaliste, elle présente ses travaux à Londres, New-York, Barcelone, Paris et Norfolk (Virginie). Ses recherches plastiques la mènent naturellement de la page blanche à l’écran où elle manie l’image avec un réel plaisir. Aujourd’hui, conjointement à son activité de vidéaste, elle poursuit son travail d’écriture au milieu d’un atelier-bibliothèque qui reste sa source vive.

Là où je vais la nuit

Là où je vais la nuit

de Dolorès MAILLANT

Coup de coeur (5 SENS) | Paru le 06/07/2020 | 11,90 €

Une gare, un banc, un immeuble… Une vie qui défile avant un nouveau départ. J’ai passé l’enfance sous le joug de tyrans géniteurs, marché pieds nus sur la rocaille, les os brisés par les coups. J’ai pleuré, puis à court de larmes, j’ai encaissé… Encaissé comme un piètre boxeur, un manchot, la rage au ventre, troquant le présent pour quelques secondes d’évasion, autre part, ailleurs, vers des eaux lointaines, là où la rivière emporte les pupilles fraîches et innocentes sur son lit, ce radeau, les laissant contempler les astres.

Dolorès Maillant est une écrivaine belge d'expression française. Après des études au Conservatoire Royal de Bruxelles, en art dramatique et quelques expériences dans le domaine artistique, son parcours éclectique l'a menée au sein d'une revue nationale, d'une télévision belgo-luxembourgeoise, à la direction d'une galerie d'art bruxelloise et la gestion d'écotourisme dans la Caraïbe. Son premier roman "Minou" est sorti en 2004 aux éditions le Manuscrit. Elle est aussi l'auteure de "Versus" et "Corps étrangers", parus chez le même éditeur. D’un nouvel élan, elle sort aujourd'hui "là où je vais la nuit" aux éditions 5 sens, la tête dans des projets en cours. À suivre…

Le poids de nos vides

Le poids de nos vides

de Léonard CROT

Coup de coeur (5 SENS) | Paru le 12/03/2020 | 20,40 €

Louis Sibué s’est engouffré dans le bouge le plus proche de la gare routière pour attendre Sarah. Après vingt-quatre années à la Fondation, la somnolence de symptômes l’a autorisé à sortir. Il va devoir se confronter aux souvenirs d’une existence heurtée, remonter dans ce village où le monde semblait ne pas être encore arrivé.

On erre dans une brume dense qui vous éloigne le ciel. On voit se tricoter des mailles d’Histoire, surgir d’énigmatiques personnages. Beaucoup de tendresse empêchée. On s’accroche à des mots qui s’effilochent.

Jusqu’où trébuchera-t-on entre les ombres.

« Sarah ne devrait plus tarder, mais comment savoir. Les bus de la Ligne du Haut ont de tout temps roulé à leur propre rythme, une cadence bien à eux, libre et syncopée. Ils apparaissent, y renoncent, vous embarquent ou feignent la cécité, comme si personne ne se tenait sous ce parapluie, adossé à ce poteau faisant office d’arrêt. Ils accélèrent, vous éclaboussent en passant bien trop près mais inutile de vous époumoner, voyez, l’horizon les a d’ores et déjà avalés. »

Comme dans ses deux précédents livres (Les Pommiers de la Baltique et Silences d’une ville), Léonard Crot nous plonge dans les méandres de personnages hantés par les limites des mots. Il confirme la singularité d’une écriture dont les sédiments ont été charriés par quelques fleuves littéraires venus de Hongrie, du Portugal ou d’Italie.

Léonard Crot

Léonard Crot est né en 1980 dans le canton de Vaud. Père de deux enfants, il vit et écrit non loin d’un bois, à Lausanne.

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