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l'autre LIVRE

Curiosa

Calaveras de Posada

Calaveras de Posada

de Laetitia BIANCHI

Editions Mexico (EDITIONS MEXICO ) | Paru le 06/10/2023 | 10,00 €

Holoï

Holoï

de Philippe PRATX

Coudraie (LE COUDRIER) | Paru le 10/06/2023 | 26,00 €

Huit récits, marqués du sceau énigmatique d’improbables alexandrins holorimes.

Huit récits, à l’ombre de la figure tutélaire d’un des « fous littéraires » les plus fascinants : Raymond Roussel.

Huit récits, des rizières de la plaine du Pô jusqu’à la cour itinérante de l’empereur Charles Quint.

Et l’ombre de Roussel n’est pas la seule.

Voyez : celle de Lovecraft tissée dans l’épaisseur du silence, celle, ironique et mordante, de Villiers de l’Isle-Adam, et cette parodie d’ombre effrayée de prêter à rire et riant de cette frayeur, et celle de Nerval, et de cent autres, filles du feu aux longues chevelures de jais, aquarelles fuligineuses percées d’éclats de lune.

Du vivant plaqué sur du mécanique.

Ou : quand le squelette mal articulé d’une mécanique narrative, vacillante mais implacable, s’anime d’une chair bouleversée au point d’en devenir âme…

Les saisons sur la colline de l’Hermitage

Les saisons sur la colline de l’Hermitage

de Yves NEYROLLES

hors collection (A PLUS D'UN TITRE) | Paru le 05/10/2022 | 30,00 €

Les saisons sur la colline de l’Hermitage

Une approche photographique et poétique de la colline dromoise et de son vignoble par le photographe Yves Neyrolles
La nature et la culture, quand elles s’allient et se complètent, donnent naissance à des lieux qui tiennent du prodige, traversant les siècles et les mémoires, invitant le regard et l’esprit à s’arrêter, à s’ouvrir à quelque chose de plus que l’admiration, que la contemplation : la célébration. La colline de l’Hermitage, avec ses vignes qui surplombent le Rhône, fait partie de ces paysages qu’une fois découverts on ne peut oublier. Ce livre invite à une flânerie au fil des saisons, découvrant, aux pas lents du photographe, le rite de la vigne et de celles et ceux qui l’accompagnent tout au long de l’année, qui l’entretiennent, la cultivent, s’exercent, en gestes subtils patiemment repris de celles et ceux qui les ont précédés, à faire de ce don primordial de la nature le nectar prodigieux qui, irrésistiblement, enchantera les palais, suscitera le bonheur et la vie.
Extrait :
« Mai, juin, juillet. Après ce festival des couleurs, c’est à présent le vert, avec ses nuances et ses sous-nuances, qui domine, ancré définitivement dans le paysage. La colline est devenue cette vague immense, immobile mais frémissante, à travers laquelle, chaque jour, les soins des hommes et des femmes se multiplient, dans le seul souci d’assister la vigne, ces milliers de milliers de plants dressés de plus en plus fièrement, de plus en plus follement pourrait-on dire, sur les pentes, dans le seul but de veiller à ce que toutes les conditions soient constamment réunies pour l’organisation de vendanges fructueuses. Après la fleur, bref moment du développement des tiges nouvelles, les grappes se forment en grand nombre à la base de chaque pied, la vigne montrant, comme je l’ai déjà écrit, sa vigueur et sa générosité.
Hommes et femmes, répartis dans les rangées d’une verdure de plus en plus ample et envahissante, houle dans laquelle leurs silhouettes semblent plonger et se fondre, tempèrent cette surabondance, éliminant les rameaux secondaires par « épillonnage », selon l’expression de Patrick Janvier, du Domaine Guigal, ainsi que nombre de feuilles qui empêchent l’air et la lumière de pénétrer au mieux en chacun de ces « corps » dont la hauteur tend à les dépasser. Ils et elles reprennent et poursuivent le patient travail de relever les tiges conservées et de les lier de nouveau, plus haut, toujours plus haut, à l’échalas devenu quasi imperceptible dans l’immense étendue vivante.
Confirmant leur vigueur, les ceps ne cessent de dresser de nouveaux jets garnis de feuilles d’un vert plus tendre et qui, à contre-jour, paraissent presque jaunes, comme solaires : un coup de cisaille bien administré suffit à réduire la pointe de ce nouvel élan de la plante - décidément vivace. »

 

Le Corps des libraires

Le Corps des libraires

de Vincent PUENTE

en poche (LA BIBLIOTHÈQUE) | Paru le 12/09/2021 | 8,00 €

Le Corps des Libraires rassemble 21 histoires dont librairies et libraires sont les principaux protagonistes. 
Il évoque des librairies célèbres ou historiques. Il lève le voile sur certaines librairies choisies, que les amateurs de livres fréquentent sans tapage comme d’autres visitent des coins à champignons.

Réédition en poche de ce guide très couru.

Lectrices et cætera

Lectrices et cætera

de Michéa JACOBI

Les Billets (LA BIBLIOTHÈQUE) | Paru le 16/01/2021 | 17,00 €

Existe-t-il une lecture masculine, tout en critique et en sérieux, et une lecture féminine, plus souple, plus légère, plus « en dehors », comme le disait Louise Schweitzer, la grand-mère de Jean-Paul Sartre ?

Michéa Jacobi y répond à sa façon en contant des vies de lectrices et de lecteurs connues ou inconnues, sans jamais conclure et en laissant le dernier mot aux lecteurs.

 

Septième ouvrage de cette entreprise aussi loufoque que profonde d’une encyclopédie du genre humain en vingt-six volumes et vingt-six lettres.

Rescapé ?

Rescapé ?

de Yves NEYROLLES

hors collection (A PLUS D'UN TITRE) | Paru le 15/01/2021 | 15,00 €

La pandémie de corona virus à bouleversé le monde comme jamais peut-être une maladie contagieuse ne l’avait encore fait. Bouleversant la vie du monde et celle de chacun d’entre nous.
Comment affronter une telle menace de mort, comment faire face, sinon en recourant à l’écriture ? Surtout si cette loft, omniprésente dans notre quotidien, fait renaître un cortège de hantises plus ou moins assoupies…
Ayant quitté Lyon pour vivre le temps du confinement à Tain l’Hermitage, j’ai eu tout loisir – terme magnifique de polyvalence – à me consacrer entièrement aux mots et aux images, les mots traversant les peurs enfouies, les images saisissant en contrepoint l’éveil du printemps et de la vigne dont la prestigieuse colline qui domine le Rhône est recouverte.
Rescapé ? est né de ce temps de confinement, mais il prolonge aussi, « naturellement », le texte Ça tourne !, livre où je relate mon enfance et dont la publication remonte à 2008. Je m’étais assez vite rendu compte, à la relecture, qu’entre les lignes « vivait » une multitude de scènes que je n’avaient pas évoquées. Celles-ci ne demandaient qu’à poursuivre l’ouvrage. Au fil des années, j’avais entrepris de les écrire petit à petit.
Ces différents textes forment la trame de ce nouveau livre, les photographies sont celles évoquées au fil des pages

YN   

 

 

L'OUROBOROS N°1

L'OUROBOROS N°1

de COLLECTIF, SILBERMANN JEAN-CLAUDE

hors collection (A PLUS D'UN TITRE) | Paru le 01/12/2020 | 25,00 €

L’Ouroboros…
…ou serpent qui se « mord » la queue, est le symbole quatre fois millénaire qui relie les quatre coins du monde : de la Chine antique au Quetzalcoatl ailées Aztèques, en passant par les papyrus de l’ancienne Égypte, il a été le glyphe purifiant de l’alchimie avant d’être consacré en archétype jungien. Il parle de totalité (son corps bouclant l’unité du divers donné), de croissance & de vie, il annonce l’Éternel Retour nietzschéen qui ne garde que l’affirmatif. il délivre le temps de sa plate linéarité, et le mouvement très-fécond qui l’anime l’oppose à la st édilité mortifère de son auto-cannibalisme apparent. Il est souvent lemniscate dressé en 8, symbole connu de l’infini. Sa souplesse, inouïe, scelle un mystère qui invite à rêver, à inventer sans fin dans un réel qui ne demande qu’à changer de peau…
Notre logogramme s’autorise une couronne qui vient inverser la valeur du signe Ø.

 

Morceaux qui tombent & Instants choisis

Morceaux qui tombent & Instants choisis

de Claire ZUBER

Cadavres exquis (L'OEIL DE LA FEMME À BARBE) | Paru le 16/03/2020 | 25,00 €

Entre 1997 et 1999, Claire Zuber peint à l’huile sur des cartes postales publicitaires, pour jouer avec la contrainte de « faire avec ce qui est déjà là ». 265 petits portraits voient ainsi le jour, sous le titre d’Instants choisis.
En 2017, elle décide de récupérer les chutes de découpages - dans les journaux et magazines - de ses ateliers d’arts plastiques, ces rebuts et miettes, ces tous petits Morceaux qui tombent, avec lesquels elle compose des textes, toujours pour s’amuser avec la difficulté. 81 feuillets sur papier dessin sont donc réunis dans un coffret cartonné.
En 2019, elle rencontre Ghislaine Verdier, L’oeil de la femme à barbe, à qui elle montre ses cartes peintes et son coffret de textes. En un rien de temps naît le projet du livre qui présentera la « colligraphie » originale et pour l’accompagner, une sélection parmi les portraits.
Passée maîtresse dans l’art d’utiliser les restes et championne du recyclage, Claire Zuber nous livre une manière de « chorba littéraire », une « salade composée picturale » intrigante, réjouissante et interrogeante, que les surréalistes ne renieraient certainement pas.

Présences de pierre

Présences de pierre

de Raâk ANDRÉ-PILLOIS, Marie GATARD

L’œuvre contée (L'OEIL DE LA FEMME À BARBE) | Paru le 16/03/2020 | 25,00 €

Nous connaissons tous le sourcier, qui avec sa baguette de coudrier recherche la présence de l’eau sous la terre. Mais comment appelle-t-on la personne qui déniche sur les plages des Côtes d’Armor des pierres roulées par les vagues et venues s’échouer sur la grève ? Comment appelle- t-on cette personne qui les manipule avec respect et amour, les interroge avec son pendule, comprend leur langage et leurs désirs profonds ? Comment s’appelle-t-elle, cette personne qui sait reconnaître le visage et le caractère présents dans la profondeur des granits et qui d’un coup de pinceau leur donnera la vie ? Cette personne s’appelle Raâk.
Ce nom un peu âpre et rugueux résonne comme un rocher qui éclate ; mais ne nous effrayons pas de ce fracas apparent. Raâk - enfant de la terre, de l’air et du feu - est un être doux et bienveillant, druidesse ou alchimiste selon son inspiration, magicienne à coup sûr, poète toujours. Elle est née en Bretagne ; et la Bretagne est le pays des enchanteurs, des druides et des fées...
Sur tous les matériaux, elle imprime sa marque : elle dessine sur le sable, découpe des algues, pyrograve des poèmes sur des cageots, invente des livres-objets aux couvertures en terre cuite, crée des peuples de coquilles d’huîtres, d’os ou de galets, qu’elle photographie elle-même... Tout dans ses mains devient matière à rendre hommage à la nature et à la Terre Mère, à l’instinct primitif et aux éléments.
Des présences de pierre qui font ce livre, Marie Gatard brosse le portrait universel et poétique, et nous raconte une histoire qui pourrait bien être la nôtre...

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