Le monument à l'immigré(e)
de Per SØRENSEN
Poésie (TOUBAB KALO) | Paru le 04/05/2015 | 15,00 €
L'idée principale de ce poème (illustré par l'auteur) est très simple :
Le “travailleur migrant” a BEAUCOUP DONNÉ. Peut-être PLUS QU'IL N'EN A REÇU.
Son apport culturel a souvent été mis en avant. Ici, on parle davantage de l'apport économique. Ne serait-ce qu'en matière de grande consommation de matériaux de construction, pour construire son propre monument (“personne d'autre ne le fera”), son foyer familial, sa maison, la “maison individuelle” (décriée comme trop “bassement matérielle” et source d'égoisme, par certaines personnes hautement cultivées qui, pourtant, ne s'en privent pas, elles-mêmes !).
À l'intérieur de ce monument, et dans la verdure vitale qui l'entoure, peut, enfin, s'épanouir une vie culturelle et collective... s'il en reste les forces !
Car il s'agit, d'abord, d'un sacrifice. D'abnégation. Pour les générations suivantes.
L'immigré(e) a “boosté” l'économie du “pays d'accueil” de son optimisme fondamental.
Mais le premier à en avoir profité est le “pays d'accueil”.