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l'autre LIVRE

YAKUP KADRI KARAOSMANOGLU

Yaban

Yaban

de YAKUP KADRI KARAOSMANOGLU

Indépendances (TURQUOISE) | Paru le 15/10/2022 | 22,00 €

Depuis la défaite de l'Empire ottoman lors de la Première Guerre mondiale, Istanbul et une partie de l'Anatolie sont occupés par les Alliés. Les Grecs, débarqués à Izmir le 15 mai 1919, progressent vers le centre de la Turquie. Les Turcs, menés par Mustafa Kemal Atatürk, s'organisent pour créer une armée nationale. En 1921, Ahmet Celâl, Istanbuliote démobilisé suite à ses blessures, se retire dans un village anatolien. Le jeune officier place ses espoirs dans le mouvement de la résistance de Mustafa Kemal, laïque et moderne. Mais dans ce coin reculé, ses idéaux ne rencontrent aucun écho. Il se heurte à l'incompréhension des paysans, dont les priorités sont ailleurs. Celâl tente d'éveiller la communauté aux enjeux de la guerre, en vain, elle est comme « pétrifiée à un point fixe de l’histoire ». L'intellectuel remplit au jour le jour son journal de ses observations et désillusions. Jusqu'au bout, il restera « yaban », étranger. Publié en 1932, l'ouvrage a également été traduit en allemand et en italien. « Yaban » est le chef-d'œuvre le plus lu de la littérature Turque.

Leïla, fille de Gomorrhe

Leïla, fille de Gomorrhe

de YAKUP KADRI KARAOSMANOGLU

Écriturques (TURQUOISE) | Paru le 10/11/2009 | 18,00 €

Istanbul danse avec l’ennemi. C’est l’occupation après la Grande Guerre. Dans un Empire ottoman démantelé, ne subsiste que ce lambeau. Et bien que détestés, les occupants alliés – anglais, français, italiens – fascinent.

Accumulant conquêtes et prestige, la belle Leïla mène une vie mondaine tumultueuse. Entre le capitaine Jackson Read et son fiancé Necdet, son coeur hésite. Se brûlant les ailes au contact d’un Occident dévoyé, Leïla devient alors la proie idéale d’une époque trouble. De soirées en rencontres, de débauches en désillusions, les destins se croisent : madame Jimson, Nermin, Marlow, Miss Moore, Azize Hanim… Autant de personnages qui s’enivrent de bonheurs futiles et opportunistes.

Mais qu’adviendra-t-il d’eux ? De ces Turcs, de ces Anglais, de ces Français que l’histoire oblige à se côtoyer ? À travers le souvenir de Sodome et Gomorrhe purifiées par le feu, l’espoir subsiste pourtant. Au loin, en Anatolie, des Turcs se battent pour la Libération. Sauvera-t-on Istanbul ? Que deviendra-t-elle ?

Seul roman paru sur la capitale ottomane occupée, Leïla, fille de Gomorrhe est, au-delà de la fiction, un récit singulier sur les bouleversements de cette ville jusqu’ici inexplorés. Et un habile prétexte à la critique de sociétés vouées aux plaisirs faciles, embourbées dans leurs contradictions…

 

Yakup Kadri Karaosmanoglu (1889 – 1974)
Il est l’un des plus grands romanciers turcs du XXe siècle. Ses oeuvres sont marquées par la culture française et fortement influencées par les réalités de l’histoire de son pays, depuis la fin de l’Empire ottoman jusqu’à la République des années cinquante. Deux traductions françaises de ses ouvrages sont déjà parues : Yaban (« Étranger »), éd. Cent Pages/Unesco, et Ankara, éd. Turquoise.

Ankara

Ankara

de YAKUP KADRI KARAOSMANOGLU

Écriturques (TURQUOISE) | Paru le 01/07/2008 | 18,00 €

De ville millénaire, au milieu de la steppe anatolienne, dont l’histoire se confond avec celles de civilisations prestigieuses, hittite, romaine et byzantine, Ankara se perd au fil des siècles Et la voilà emportée à la fin de la Grande Guerre dans la débâcle de l’Empire ottoman largement battu, ruiné et envahi par les Alliés. Et pourtant…

C’est à Ankara que bat dans les années vingt le cœur de la Révolution turque menée par Mustafa Kemal Atatürk. Jeune patriote idéaliste, Selma est alors prise dans la tourmente.

La ville devient le théâtre de ses ambitions, de ses amours exaltées. Une âme aussi fervente peut-elle se contenter d’un mari falot ? Elle l’abandonne et épouse un officier. Mais avec la République, plus attiré par le faste des honneurs, ce dernier y perd son âme et délaisse sa jeune épouse. Qu’en est-il alors de la soif d’absolu de Selma ? Et si au lieu d’être une femme émancipée, elle n’était qu’une femme égarée dans le tourbillon de l’Histoire ? ?Puis elle rencontre Neset Sabit, et sa vie s’en trouve bouleversée.

Capitale méconnue d’une Turquie dont on parle souvent, Ankara apparaît pour la première fois au cœur d’une fiction. C’est alors l’occasion pour l’auteur, Yakup Kadri, à travers la vie amoureuse d’une jeune Stambouliote, de décrire la naissance de cette grande métropole moderne. ?C’est aussi l’occasion pour lui, dans un style romanesque à l’envi, d’évoquer successivement la période mouvementée de la guerre de Libération, les premières annéesde la République et les métamorphoses de la nouvelle société turque, avant de clore son roman en se projetant dans un avenir, qu’il voudrait lumineux, à travers la rêverie de Selma.

 

Yakup Kadri Karaosmanoglu (1889 – 1974)
Il est l’un des plus grands romanciers turcs du XXe siècle. Ses oeuvres sont marquées par la culture française et fortement influencées par les réalités de l’histoire de son pays, depuis la fin de l’Empire ottoman jusqu’à la République des années cinquante. Une traduction française d’un de ses ouvrages est déjà parue : Yaban (« Étranger »), éd. Cent Pages/Unesco.