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l'autre LIVRE

Jean-Luc PARANT

Nous sommes tous des migrants

Nous sommes tous des migrants

de Jean-Luc PARANT

Littérature (L'ATELIER CONTEMPORAIN) | Paru le 20/09/2019 | 20,00 €

Derrière ce titre aux accents politiques s’ouvre un espace qui excède, littéralement à l’infini, l’intelligence étroite que nous pouvons avoir du mot de migration. Car le texte de Jean-Luc Parant, un poème en prose au long cours, et comme d’une seule venue, élargit le phénomène à une dimension cosmique. L’exposé ordinaire du « fait migratoire » et ses accents paniques, qui scandent binairement une division entre « eux » et « nous », se dissolvent ici en de longues périodes soutenues par un « nous » unifié, sujet d’un récit poétique des origines et du devenir du genre humain.

Une lettre, un suspens

Une lettre, un suspens

de Kristell LOQUET

Littérature (L'ATELIER CONTEMPORAIN) | Paru le 20/09/2019 | 5,00 €

Comme son titre le suggère, ce livret autobiographique de Kristell Loquet se divise en deux moments qui se répondent par-delà un « suspens » : en fait, un silence de plus de quinze années. La première partie est une « lettre au père » réellement écrite par l’auteure après sa rencontre avec celui qui est encore son compagnon aujourd’hui, le poète et artiste Jean-Luc Parant, de quelque trente ans son aîné, avec l’intention déclarée de rompre le malaise familial et le silence délétère causés par cette différence d’âge. La seconde, née d’une tentative impossible de reprendre la lettre initiale, tâche d’élucider cette impossibilité en prenant la juste mesure du temps écoulé et d’un bouleversement récent, à savoir l’accident vasculaire qui a failli coûter la vie à Jean-Luc Parant en 2017.

Le silence du monde

Le silence du monde

de Jean-Luc PARANT

hors collection (AU CRAYON QUI TUE) | Paru le 12/05/2016 | 20,00 €

« Dans un infini, tout est possible. Tout peut exploser, apparaître et disparaître à tout instant dans le silence le plus total. » Il est urgent de voir et de toucher le monde, d’ouvrir et de fermer les yeux, et de remplir sa main, la droite et la gauche, de milliers de boules qui sont autant d’yeux ou de palpeurs, de terres ou de soleils, qu’il est urgent aussi de décompter. Pour plus de cohérence, aveugles que nous sommes, il fallait les dessiner sur des pages de braille : main droite, main gauche, yeux ouverts, yeux fermés, quatre planches, 7210 boules, outre 4847 pour les lettrines.