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l'autre LIVRE

Luc FIVET

Anonyme

Anonyme

de Luc FIVET

200 000 signes (VER À SOIE (LE)) | Paru le 15/03/2018 | 18,00 €

Avec Anonyme, Luc Fivet renoue avec un de ses genres de prédilection : le roman noir. Dans ce thriller social aux accents kafkaïens, un homme ordinaire, comptable de son état, découvre un autre homme en survêtement qui patiente devant la porte de sa maison. Celui-ci lui demande un euro pour le laisser rentrer chez lui. Juste un euro. Le prenant pour un clochard, le comptable lui tend une pièce et ouvre la porte. L’autre le suit dans le vestibule. La descente aux enfers a commencé. Mené à un rythme haletant, Anonyme décrit un monde où la chute peut frapper n’importe qui, à tout moment. Elle peut être rapide, parfois cocasse, mais les règles sont claires et les rôles bien définis. Chacun joue son jeu avec les cartes dont il dispose. Mais les dettes se paient cash. La mise de départ : un euro.

Marche ou rêve

Marche ou rêve

de Luc FIVET

200 000 signes (VER À SOIE (LE)) | Paru le 15/10/2015 | 18,00 €

Marche ou rêve de Luc Fivet
Format : 12 x 18,5
ISBN : 979-10-92364-18-7
Disponible le 15 octobre 2015

« Marche ou rêve raconte l’odyssée de deux Sénégalais sans-papiers en France, le pays des droits de l’homme – blanc de préférence. C’est un roman sur la quête de la liberté, mais aussi sur la difficulté de conserver sa dignité à partir du moment où on est considéré comme un citoyen de seconde zone. Ce récit mêle à la fois l’humour, qui est omniprésent dans le style plutôt original du narrateur, et la noirceur car la réalité n’est jamais drôle pour des hommes perpétuellement en fuite. Toutes les anecdotes racontées sont malheureusement authentiques » (Voir aussi notre entretien avec Luc Fivet).

Extrait de l'épilogue :

« Alors, je me suis lancé. En bon nègre, j’ai noirci des pages. C’était difficile au début, j’écrivais lentement en soignant le tracé de mes caractères. J’osais à peine composer une phrase entière de peur de quitter la marge. C’était mon domaine réservé depuis deux ans, la marge, ça crée des réflexes. Puis j’ai vu les mots s’aligner les uns derrière les autres, passer à la ligne et s’étirer de nouveau, le mouvement était doux et léger comme le fil d’une canne à pêche qui suit le courant et repart en amont une fois sa course achevée. Les souvenirs ont surgi à la surface avec les sensations, les idées et les images, et tout s’est enchaîné, j’ai commencé à écrire à n’importe quelle heure du jour et de la nuit, j’ai revécu la traversée de l’océan et l’arrivée sur les Champs-Élysées et le travail sur les tours de la Défense et l’amour de Lucie et l’enfer du centre de rétention et la séance au Parlement et puis l’incroyable enthousiasme des foules pendant que Boubacar reprenait vie sous ma plume en même temps que ses éclats de rire et de colère, jusqu’à l’explosion finale ».