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l'autre LIVRE

Jacques CAUDA

Florbelle

Florbelle

de Jacques CAUDA

Tinbad-roman (TINBAD) | Paru le 05/10/2023 | 17,00 €

Florbelle est un autoportrait que Cauda a écrit dans les blancs du roman de Sade dont nous n’avons que les notes puisque le fils irrévérencieux, à la mort de son père, a brûlé l’ouvrage. 

Cauda, le peintre, a son atelier bâti sur une ancienne propriété de la famille Sade, revendue quand Donatien était enfant ! Pour le dire autrement : Florbelle lui était destiné. Restait à en noircir les pages.  Ce que Cauda a fait à double titre en dessinant une quinzaine d’encres qui illustrent son autoportrait en miroir du marquis ! 

Comme un fait exprès, il a écrit et dessiné Florbelle lors du confinement, ajoutant ainsi de l’enfermement à l’enfermement, faisant de son atelier un château (de Shilling) coupé du monde, protégé des regards autres, centré au milieu d’autour sur lui-même face à Sade.  La quête dure 19 journées auxquelles s’adjoint un épilogue.

En 2011 une exposition prit comme titre Florbelle (after Sade) ; on y précisait : « L’œuvre manquante devient prescription ! » Pour parler comme Godard, dans prescrire il y a écrire. Et pour écrire Sade il y fallait Cauda. « Entré au château de Silling à l’âge de 17 ans, je n’en suis jamais sorti. » C’est ainsi qu’il ouvre ses journées, par un enfermement, un lieu coupé du monde propice à toutes les transgressions. Une invitation au voyage intérieur où le corps tient lieu de donjon. Un corps qui figure, dans ce face à face Sade/Cauda, trait après trait, un habit de lumière envisagé comme un abîme de lumière. Autrement dit un autoportrait.

Mégaligraphies

Mégaligraphies

de Jacques CAUDA

Présences d'écriture (DOURO) | Paru le 27/09/2023 | 15,00 €

Mégaligraphies?? S’agirait-il de mégalographies avec des personnages grandeur nature comme ceux de la frise des Mystères de Dionysos à Pompéi, ou bien de figures plus petites comme celles du cubiculum (chambre de repos ou à coucher) qui précède dans la maison antique le fameux salon privé, avec Ménade la prêtresse et Satyre??  Jacques Satyre s’accompagne ici de la ménade Mégaly homonyme de l’héroïne des Écrits corsetés de John Litter... Mégaly, ivre de mots & de lettres, dont on sait seulement qu’«?elle est très haut quand danse la beauté (et que) la nuit fait bien le corps?», et qu’elle fait partie du bleu (des Méditerranéennes). Pour le reste, les Mégaligraphies se présentent sur fond de velours alto basso orné d’un motif de couronne surmontée d’une fleur de Tarbes. Qu’on se le dise?!
Jésus kill Juliette Éloïse

Jésus kill Juliette Éloïse

de Jacques CAUDA

La Diagonale de l'écrivain (DOURO) | Paru le 01/07/2021 | 16,00 €

JKJE c’est quoi?? C’est le journal d’un journal. Making of me, a dit Brummell, l’arbitre des élégances. Me c’est moi. Making of c’est elle, l’écriture, héroïne du mâle, c’est-à-dire si belle?! Elle va m’entraîner et elle m’entraîne?! Je suis sans cesse en partance… entendez-vous les sssss siffler comme le vent qui m’emporte??... Si loin. En grec «?loin?» se dit télé. Téléspectateur de moi-même. Un moi d’alambic, un je perdu d’alcool. Embarquement pour Cirrhose?! Si belle, si loin, cirrhose et enfin silence. Un silence impossible, car se taire c’est écrire. Écrire plus que jamais?!

L'INTRANQUILLE N°17

L'INTRANQUILLE N°17

de Liliane GIRAUDON, IVAR CH'VAVAR, HELENO GODOY, SACHA PIERSANTI, Tristan FELIX, Jacques CAUDA, Julia LEPÈRE, Christophe SIÉBERT, Nic SIRKIS, Eva BAPTISTE, anna SERRA, ELISABETH MORCELLET, Anne MALAPRADE, CHRISTINE TOURASSE

L'INTRANQUILLE (ATELIER DE L'AGNEAU ÉDITEUR) | Paru le 07/10/2019 | 17,00 €

Pour cette livraison, nous poursuivons notre nouvelle rubrique : « changer d’air changer d’art », avec LILIANE GIRAUDON.

Après avoir publié beaucoup de traductions, ici nous faisons découvrir un auteur brésilien connu HELENO GODOY et  un italien à découvrir SACHA PIERSANTI.

Retour aux auteurs français, ici 13 nouveaux venus. La plupart des textes sont choisis parmi les manuscrits reçus, de poésie et de petites proses.

J’avais entendu Anna Serra lors d’une conférence et je lui ai demandé une étude sur la poésie sonore, son point de vue étant très original.

 Concernant le thème :

VILLES FANTÔMES provient d’un manuscrit reçu par la poste, de Frédéric Dany que nous ne connaissions pas. Son travail sur la ville de Loudun a lancé le thème. Nous avons reçu beaucoup de participations photo-graphiques et textuelles au point que deux dossiers doivent y être consacrés. La suite sera donc publiée dans le numéro 18 de mars 2020. Parmi les 10 écrits, chacun a choisi une petite ville en abandon ou une grande ville déjà sinistrée comme dans ce n°17 :  Hiroshima, Sarajevo, Pompéi.  Certains restent dans la description hyperréaliste (Dany, Ch’Vavar), d’autres partent dans une vague poétique (Lepère, Cauda « intracranium ») imaginaire (Siébert), ou retournent au passé (Les dessous de La Défense  (Nic Sirkis). Brigitte Stern représente les villes en guerre – toutes forcément fantômatiques – par des traces encore actuelles…

Tous les collaborateurs critiques sont pour la première fois réunis. S’y adjoint Matthieu Gosztola : 6 noms pour parler de lectures …      En couvertures : Photos d’Aurélien Villette

L'Intranquille n° 15

L'Intranquille n° 15

de Victor SEGALEN, DOINA IOANID, Virginie POITRASSON, Lambert SCHLECHTER, Jacques CAUDA, Pascale ALEJANDRA, DOROTHEA NÜRNBERG, THOMAS LAMOUROUX, JULIA LAPÈRE, PAISANT DAMIEN, JUDITH LEWI, Philippe DI MEO, Jean-Pierre BOBILLOT, Françoise FAVRETTO

L'INTRANQUILLE (ATELIER DE L'AGNEAU ÉDITEUR) | Paru le 09/11/2018 | 16,00 €

Comilédie

Comilédie

de Jacques CAUDA

Tinbad-roman (TINBAD) | Paru le 25/02/2017 | 20,00 €

« Je ne suis pas votre homme. Vous êtes beaucoup trop génial pour moi. Vraiment. Voyez Sollers, je vous l’ai dit cent fois?! Sollers aussi est génial. C’est lui votre interlocuteur. Je vous l’assure. » C’est par ces mots que Gérard Bourgadier refusa ce manuscrit pour L’Arpenteur en 1995. Sollers ne le publia pas non plus… Plus de 20 ans après, voici enfin publié ce roman que l’auteur présente comme son chef-d’œuvre, en tout cas une œuvre propre à le faire rentrer dans la catégorie somme toute assez restreinte des « fous littéraires ».

Voici un extrait de la lettre de présentation de l’auteur aux éditions Tinbad en 2015?: « Excentrique, étrange, irréel. […] structuré comme un solo d’Albert Ayler ou Ornette Coleman ou Pharoah Sanders. Jazz. Il est écrit sur les harmoniques. Vertical, pointé vers le soleil, à la manière d’un nouage indéfini du langage sur lui-même tournant dans une structure en spirale. […] L’intrigue (le squelette) y est simple?: deux jumeaux fœtus dans le ventre de leur mère décident de ne pas sortir par la voie naturelle mais par l’oreille de la parturiente (Rabelais, n’est-ce pas…) Avant leur ascension, ils cousent (nous y voici), ils cousent son vagin, crimen amoris (aidés par le lecteur). Ensuite, ils causent. Ils causent littérature, philosophie, théologie… Comilédie s’inscrit dans la ligne tracée par Raymond Roussel, Artaud, Joyce (cher Tinbad le Tailleur), Jarry, Queneau, ou encore Dubuffet, agitateurs de folies littéraires. Il est à lire comme l’urinoir de Duchamp se regardait: comme une entreprise de démolition de la littérature, un éloge du mauvais goût. »

Jacques Cauda, peintre, écrivain, poète, photographe et documentariste est à l’origine du mouvement surfiguratif. Comilédie, commencé à la fin des années 80, est son 13e livre.