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l'autre LIVRE

Hafez KHIYAVI

Je puais le sang d'âne

Je puais le sang d'âne

de Hafez KHIYAVI

Serge Safran (SERGE SAFRAN ÉDITEUR) | Paru le 20/10/2016 | 18,90 €

Un jeune homme doit tuer un âne pour gagner la main de la fille qu'il aime. L'épreuve tourne mal. Couvert du sang de l'animal, il va se cacher dans la cave du père, où la fille le rejoint. Survient le père, le jeune homme s'échappe, oubliant son portable sur place. Tiraillé entre sa peur de la police et celle des chiens de garde, un autre jeune homme, étudiant en fuite après les manifs de l'été 2009, entraîne une amie dans une cueillette à la griotte, espérant la séduire. avant d'aller se rendre ! 
À travers naïveté enfantine, violence familiale, doux cynisme et scènes féroces, un regard désabusé mais rieur sur les mours de la société iranienne, dans une mise en scène toujours jubilatoire. 

Une cerise pour couper le jeûne

Une cerise pour couper le jeûne

de Hafez KHIYAVI

Serge Safran (SERGE SAFRAN ÉDITEUR) | Paru le 03/05/2012 | 17,00 €

Une jeune fille perchée en haut d'un cerisier, le vol d'un cadavre, une fête religieuse révélant la vie secrète d'un quartier, l'enlèvement et l'exécution à la mitrailleuse d'un homme, les méditations d'un sniper ou les élucubrations d'un gamin qui dans le jeûne du ramadan voit un viatique pour gagner le monde des grands et le cour d'une belle cousine sont autant d'approches qui font exploser, l'un après l'autre, les principaux tabous de la société iranienne contemporaine. 
Adoptant souvent le point de vue d'un enfant, Hafez Khiyavi met au jour, avec un sens du grotesque quasi médiéval, la violence quotidienne d'une société pétrie de normes patriarcales sanctifiées par les figures de l'islam chiite. 
Une cerise pour couper le jeûne met en scène un petit nombre de personnages récurrents et truculents, figures familières et attachantes des quartiers de bazar d'une petite ville de province iranienne située quelque part entre le Chaminadour de Jouhandeau et le Macondo de Garcia Marquez. 
Une ironie facétieuse, une fête du langage, une jubilation d'écriture entre rires et larmes dominent ces récits du quotidien nourris d'épopée religieuse, d'histoire sainte et de culture persane. 


Hafez Khiyavi est né en 1973 à Meshkinshahr (ancienne Khiyav), à l'extrême nord-ouest de l'Iran. Dès l'âge de vingt ans, il écrit des critiques de cinéma, des pièces de théâtre, puis se lance dans une formation de réalisateur de télévision. Son premier recueil, Une cerise pour couper le jeûne, paraît en 2008 et obtient le prix Ruzi ruzegari du meilleur recueil de nouvelles. Après deux réimpressions, ce livre est tombé sous le coup de la censure. Un deuxième recueil doit cependant bientôt paraître.