Connexion

l'autre LIVRE

Tinbad-essai

L'écriture exclusive

L'écriture exclusive

de Olivier RACHET

Tinbad-essai (TINBAD) | Paru le 08/02/2024 | 17,00 €

Cet essai entend porter l’estocade aux partisans du point médian, de l’écriture dite inclusive et à tous les contempteurs du seul état d’urgence qui vaille : poétique ! Pour Spinoza, en son Éthique, « le mal » est « ce que nous savons certainement empêcher que nous ne jouissions d’un certain bien » ; l’écriture dite « inclusive » entravant la jouissance de la lecture d’un texte écrit en français, elle est donc nécessairement un mal.

Face au déferlement anarchique de points médians et à l’utilisation abusive d’une écriture inclusive qui se présente comme une contestation des règles orthographiques en usage, il était temps de rappeler quelques évidences linguistiques et grammaticales. L’essai d’Olivier Rachet, agrégé de lettres modernes, L’écriture exclusive, entend souligner le caractère arbitraire de tout système orthographique et fustiger l’idéal puriste d’une langue phonétique qui n’existe pas.

Avec humour et dérision, l’auteur montre les aberrations et les apories d’une orthographe, qui sous couvert d’en finir avec les dominations, a pour ambition de forger au forceps une langue plus juste, plus égalitaire : celle d’une idéologie transhumaniste qui progresse d’autant plus vite qu’elle avance masquée.

D’un ton volontiers pamphlétaire et carnavalesque, L’écriture exclusive se présente, non sans ironie, comme une Nouvelle défense et illustration de la langue française qui entend bien lutter contre le projet obscurantiste de rendre la littérature française illisible.

Le mythe transhumaniste

Le mythe transhumaniste

de Mehdi BELHAJ KACEM, marion DAPSANCE

Tinbad-essai (TINBAD) | Paru le 23/05/2023 | 16,00 €

La question, très simple, que nous nous posons ici est la suivante : que reste-t-il d’humain dans nos sociétés covidistes ? En référence au classique philosophico-politique de Philippe Lacoue-Labarthe et Jean-Luc Nancy, Le mythe naziLe mythe transhumaniste entend sonder les présupposés métaphysiques de la “politique Covid” qui aura été menée pendant près de trois ans en Occident et ailleurs dans le monde. Or, ces présupposés renvoient tous sans exception à une idéologie bien précise, qui se tient à l’arrière-fond de toute la “psychose Covid” : le transhumaniste. Scientiste, hygiéniste, eugéniste et totalitaire, cette “pensée” des élites oligarchiques qui, derrière les gouvernements, les institutions et les grands médias, tirent les ficelles, est en effet encore pire que ce qu’aura été le délire hitlérien; et risque de faire courir l’humanité à sa perte, le plus littéralement du monde. Il est donc non seulement urgent, mais vital, d’en déconstruire les origines et les articulations conceptuelles essentielles?; ce que Marion Dapsance et Mehdi Belhaj Kacem s’astreignent à faire, avec une belle énergie et abnégation. 

 

Tolstoi vivant

Tolstoi vivant

de André SUARES

Tinbad-essai (TINBAD) | Paru le 07/10/2020 | 18,00 €

« Qui dira la mélancolie de Tolstoï, quand on le loue d´avoir écrit les plus beaux romans du monde?? » André Suarès, le premier, dès 1910, l´a fait dans ce livre, introuvable en librairie depuis 1938 et véritable tombeau pour Léon, où il qualifie le maître russe d´« Homère et de Luther du monde Slave ». Ce livre est à la fois un essai esthétique et une réflexion « morale » sur l´auteur russe le plus célèbre du monde. Avec une postface de Guillaume Basquin.

Le rire triomphant des perdants : (Journal de guerre)

Le rire triomphant des perdants : (Journal de guerre)

de Cyril HUOT

Tinbad-essai (TINBAD) | Paru le 02/11/2016 | 21,00 €

S’il faut coûte que coûte ranger ce texte dans un genre littéraire préexistant, (et il paraît qu’il le faut), nous dirons qu’il s’agit ici de Critique littéraire, mais sous réserve d’en inverser les termes. Nous parlerons plutôt de Littérature critique. Et Littérature critique de quoi?? Critique de la bêtise propre au gros animal d’aujourd’hui, au sens même où l’entendait Platon en son temps. La littérature, en effet, a toujours eu pour vocation première de combattre la souveraine bêtise de la bête sociale, l’oppression qu’elle exerce, sa tyrannie sans cesse croissante, de la dénoncer hautement, sans relâche, quotidiennement. Quand le journal de bord de quiconque s’en remet à la littérature pour tenter de survivre à l’omnipotence de la bête sociale, à la barbarie généralisée qui en est l’expression flagrante et qui est bien loin de se limiter à celle que l’on désigne ordinairement sous ce mot, ne saurait nécessairement être qu’un journal de guerre. Pour mener cette guerre, pour soutenir ce siège, l’auteur fait appel aux voix des plus grands de ceux qui par le passé ont eu à mener cette même guerre, à soutenir ce même siège, auxquelles il ne craint pas de mêler la sienne, aussi faible et dérisoire soit-elle?; mais encore, face à une société pathétique qui n’a plus pour valeurs que celles de l’arrivisme et du consumérisme, et pour idéal que celui d’une ploutocratie, fait-il en premier lieu appel à ce rire insolent, paradoxalement triomphant, des perdants, des vaincus, des laissés pour compte du système et des exclus de toujours. 

Jacques Henric, entre image et texte

Jacques Henric, entre image et texte

de Guillaume BASQUIN

Tinbad-essai (TINBAD) | Paru le 08/10/2015 | 18,50 €

Jacques Henric publie son premier livre, Archées, en 1969 dans la collection d’avant-garde littéraire fondée par Philippe Sollers, « Tel Quel », au Seuil. À la fois romancier, essayiste et critique, il a publié vingt-sept livres inclassables à ce jour. Il participe, avec sa femme Catherine Millet, à la fondation de la revue Artpress, dont il est le directeur littéraire depuis plus de quarante ans. Cet essai, qui est le premier à lui être consacré, interroge plus particulièrement l’un des grands thèmes de sa pensée : que peuvent les images ? Au début était-il le Verbe ou l’image ? Pourquoi tant d’iconoclasmes à travers les âges ? De quoi cela est-il le symptôme ? Doit-on adorer les images ou les haïr ? Personne, en France, n’a autant ni mieux creusé ces questions qu’on pourrait presque qualifier de théologiques. Deux chapitres de son essai Le Roman et le sacré, « L’image entraîneuse » – « Le texte vaurien », commençaient de répondre à ces interrogations. Ce livre, ouvert (il en appelle d’autres), approfondit ces questionnements, cette inquiétude, à partir d’une lecture verticale de cette œuvre protéiforme.

Un coup de dés

Un coup de dés

de Claude MINIÈRE

Tinbad-essai (TINBAD) | 11,50 €

Blaise Pascal (1623-1662) a-t-il écrit un Coup de Dés ? C´est un mathématicien génial qui devient poète. Il écrit nuit et jour sur la Bible, sur les jeux, sur la mort, sur la perte et le gain. Il a un grand rire, il est hanté par le hasard. Nous sommes avec lui bien loin des produits littéraires désormais calibrés, standardisés. Le Pascal de l´Apologie est un grand écrivain. Inutilisable, donc ; mais d´un style qui annonce le célèbre poème de Mallarmé. Blaise Pascal pourrait être un Saint encore plus grand qu´Augustin. Il a inventé la machine à calculer, les transports collectifs, et un coup de dés.