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l'autre LIVRE

Écrits d'artistes

Peindre debout

Peindre debout

de DADO

Écrits d'artistes (L'ATELIER CONTEMPORAIN) | Paru le 15/06/2016 | 25,00 €

Cet ouvrage réunit pour la première fois 23 entretiens réalisés au long de quatre décennies avec l’artiste monténégrin Miodrag Djuric, dit DADO (1933-2010), établi en France à partir de 1956, très tôt repéré par Jean Dubuffet et Daniel Cordier, son premier marchand. Artiste complet s’il en est, Dado livre ici une parole véritablement plastique, s’emparant de la langue avec une puissance créatrice hors du commun, comme il s’emparait de chaque médium : dessin, peinture, gravure, collages, décors d’opéra, sculpture, installations in situ, œuvres numériques. Accompagnant cette parole d’un appareil scientifique conséquent, l’ouvrage dresse le portrait d’un homme singulier, qui se présentait volontiers comme un « exilé volontaire » et livre les clés de compréhension indispensables pour appréhender son œuvre – une œuvre souvent mal comprise, consacrée au vivant, « creuset d’une palpitation passionnelle jamais lassée ».

Édition établie et annotée par Amarante Szidon ; préface d’Anne Tronche.

Les Exigences de l'émotion

Les Exigences de l'émotion

de Pierre BONNARD

Écrits d'artistes (L'ATELIER CONTEMPORAIN) | Paru le 12/02/2016 | 20,00 €

Au sommaire, de brefs textes d’hommages à Renoir, Odilon Redon, Signac, des réponses à des enquêtes comme en faisaient les revues d’art de l’entre-deux-guerres (sur « la peinture française d’aujourd’hui » ou « les problèmes de la peinture ») ou encore des propos rapportés par des journalistes et visiteurs de ses ateliers à Deauville ou au Cannet.
Enfin, est réédité pour la première fois un ouvrage composé par Bonnard, durant la guerre, de textes et de dessins : « Correspondances ». Un recueil de souvenirs déterminants. Bonnard l’a conçu sous la forme originale de lettres manuscrites et illustrées.

 

Extraits, détails :

http://editionslateliercontemporain.net/collections/ecrits-d-artistes/article/les-exigences-de-l-emotion

Mon art, mon métier, ma magie…

Mon art, mon métier, ma magie…

de Sam FRANCIS

Écrits d'artistes (L'ATELIER CONTEMPORAIN) | Paru le 17/05/2015 | 20,00 €

Ces entretiens avec le peintre Sam Francis sont issus de longues conversations tenues en 1985 et 1988 à Paris, à Santa Monica, à Point Reyes Station en Californie du nord.

Sam Francis n’était pas un homme de calibrages : il répondait moins aux questions qu’il ne vous entraînait progressivement dans son univers fait de couleurs, d’alchimie, de méditation, de psyché, de rêves somptueux et d’attention à l’époque.

Petit à petit, se dessine au fil de ces pages le portrait d’une aventure artistique, d’amitiés intenses, de voyages et de curiosités et l’on découvre un artiste à la fois sage et fou, magicien et artisan, méditatif et rieur, homme d’affaires et poète, vivant tout entier pour « son art, son métier, sa magie… » 

 

Sam Francis (1923-1994) - Issue de la peinture abstraite de l’après-guerre, l’œuvre de Sam Francis est fortement caractérisée par ses enjeux spirituels mais aussi par une tendance à l’immatérialité physique. Les artistes qui influencèrent Francis à ses débuts, Clifford Still ou Mark Rothko, bien qu’engagés eux aussi dans une quête spirituelle, donnaient à leurs oeuvres des qualités optiques – tracé, épaisseur, texture – ancrées dans la concrétude des éléments picturaux. On retrouvera cet intérêt pour la matérialité du champ coloré dans les premières grandes toiles de Francis, et ce n’est que peu à peu, et sans renier la présence du geste, de la surface, de la trace, qu’il s’acheminera vers des formes que l’on a qualifiées de diaphanes, de transparentes ou d’éthérées, mais dont on oublie trop souvent qu’elles sont le résultat d’un inlassable travail formel sur la matière picturale et son support. Parler de « travail » à propos des peintures de Francis, aux apparences si fluides et aériennes, loin d’être une contradiction, n’est que l’aboutissement du formidable corps-à-corps qui s’est déroulé tout au long de sa vie et lui a permis de conquérir l’immatérialité de sa peinture.
Yves Michaud, philosophe et critique d’art, a régulièrement côtoyé Sam Francis de 1976 à sa disparition en 1994 et partagé son amitié. Il a notamment été directeur de l’École nationale supérieure des Beaux-Arts, et le concepteur de L’Université de tous les savoirs. Il a récemment publié Narcisse et ses avatars (Grasset, 2014), et sur l’art : L’Art à l’état gazeux, L’Artiste et les commissaires, Critères esthétiques et jugement de goût (tous trois chez Hachette/Pluriel), La crise de l’art contemporain (PUF), Les marges de la vision (Jacqueline Chambon).

 

 

Détails, extraits, commandes :

http://www.editionslateliercontemporain.net/collections/ecrits-d-artistes/article/mon-art-mon-metier-ma-magie

Conversation sacrée

Conversation sacrée

de Patrice GIORDA

Écrits d'artistes (L'ATELIER CONTEMPORAIN) | Paru le 21/04/2015 | 20,00 €

 

 

Patrice Giorda n’est pas un historien de l’art, ni un critique, ni un touriste égaré dans une exposition, c’est un peintre qui parle d’égal à égal avec ceux dont il approche les œuvres : Piero della Francesca, Courbet, Picasso, Gauguin, Hopper, le Caravage, Léonard de Vinci, Goya, Velasquez…

Conversation sacrée offre à voir la peinture par les yeux d’un artiste qui fait siennes toutes les œuvres de ceux qui l’ont précédé ; qui les fait nôtres. Patrice Giorda nous fait entrer dans l’atelier d’un peintre, pas dans un musée. Ceux qu’il convoque ne sont ni des spectres ni des fantômes mais des collègues, des amis, des frères avec qui on peut parler métier.

Dans Conversation sacrée un peintre dialogue avec d’autres peintres et nous invite à partager leurs réflexions ; un peintre qui, justement, nous apprend à voir.

Gérard Mordillat

 

Patrice Giorda, né à Lyon en 1952, n’a cessé d’affirmer sa singularité de peintre au sens classique. Sa figuration demeure néanmoins absolument contemporaine. Dans sa peinture, la représentation symbolique de la nature ou de l’homme dépasse les simples paysages, scènes, portraits ou natures mortes : la réalité est enrichie par la mémoire et la permanence d’une quête que Giorda qualifie de « creusement de l’être ». Avec une grande exigence formelle, spirituelle et poétique, Patrice Giorda mêle réel et imaginaire, universel et singulier. Il accorde l’inaccordable : les beautés éclatantes de la lumière et des couleurs, et la profondeur des ombres de la solitude.

 

 

Détails, extraits, commandes :

http://www.editionslateliercontemporain.net/collections/ecrits-d-artistes/article/conversation-sacree

Autoportrait en visiteur

Autoportrait en visiteur

de Jérémy LIRON

Écrits d'artistes (L'ATELIER CONTEMPORAIN) | Paru le 21/04/2015 | 20,00 €

Écrire aide à penser.

Ces textes sont presque toujours le résultat d’un besoin impérieux de noter à la hâte ce qui passe en tête, au retour d’une exposition, ce qui anime la carcasse après avoir refermé un livre, ou à l’atelier, confronté au travail de peindre.

Ces notes sur des expositions ou des lectures répondent d’un même mouvement, d’une semblable nécessité : écrire depuis le dedans de la sensation, pour que la langue s’accorde à son sujet, dans une forme d’empathie. Et puis il y a celles écrites dans l’atelier, émanant du travail, formulant les questions qui le traversent. Notées à soi pour quoi faire, sinon tenter de démêler ce qui se passe, comprendre le mouvement général, ce qui se trouve mis en jeu derrière une série de choix plastiques.

Jérémy Liron

 

Jérémy Liron est voué à faire continuellement réflexion à ce qu’il fait, à ne pas pouvoir ne pas agiter des questions importantes, agitantes. À quoi sommes-nous effectivement affrontés ? Quel mystère énorme, effrayant, fait donc face à la pensée ? Il appartient aux artistes de voir et puis de nous montrer. Le monde n’est pas ce que nous voyions, croyions, mais autre chose que l’artiste a vocation à tirer de l’ombre où elle se tenait pour la faire exister pleinement, c’est-à-dire deux fois, par soi mais pour nous, aussi, puisque nous sommes là.

Pierre Bergounioux

 

Jérémy Liron, né en 1980, vit à Lyon. Peintre, diplômé de l’école des Beaux-Arts de Paris en 2005 et titulaire d’une agrégation en arts plastiques en 2007, son oeuvre est représentée à Paris par la galerie Isabelle Gounod. Menant un travail littéraire parallèlement à ses recherches plastiques, il a publié plusieurs articles, préfaces, catalogues et livres, dont : "La mer en contrebas tape contre la digue" (La Nerthe/Éclats, 2014), "La Traversée" (Publie.net/papier, 2013), "L’Être & le Passage" (La Termitière, 2012), "En l’image le monde" (La Termitière, 2011), "Chaque œuvre cherche après ce qui la fonde" (Publie.net, 2010), "L’humble usage des objets" (Nuit Myrtide, 2009), "Le livre l’immeuble le tableau" (Publie.net, 2008).

 

Détails, extraits, commandes :

http://www.editionslateliercontemporain.net/collections/ecrits-d-artistes/article/autoportrait-en-visiteur

Observations sur la peinture

Observations sur la peinture

de Pierre BONNARD

Écrits d'artistes (L'ATELIER CONTEMPORAIN) | Paru le 20/01/2015 | 15,00 €

 

Les agendas que le peintre Pierre Bonnard tint toute sa vie durant ne sont pas simplement constitués de dessins et d’informations sur le temps qu’il fait ; on y trouve aussi de très nombreuses notes sur sa peinture, la création et ses enjeux. Ces « observations sur la peinture », semées ici comme des notes entre les lignes, confirment l’impression de se trouver dans un sanctuaire de la création. Elles trahissent les hantises de l’artiste, son inlassable recherche des moyens les plus appropriés pour traduire son émotion visuelle, cette « séduction ou idée première » à quoi tout désormais devra être soumis.

Aucune volonté de didactisme dans ces notes ; aucune règle énoncée qui ne vaille que pour soi-même. Rien de strictement « intellectuel ». Et, cependant, avec l’amour de la vie, toute l’intelligence de la peinture.

Pour la première fois sont réunis l’ensemble des notes d’un des peintres les plus importants de notre siècle, retranscrites par le petit-neveu de l’artiste, Antoine Terrasse, historien de l’art et l’un des plus grands spécialistes de Bonnard. Cette édition est précédée d’un essai d’Alain Lévêque (auteur de Bonnard, la main légère, Deyrolle éditeur, 1994, repris aux éditions Verdier, 2006), et illustrée de la reproduction d’une dizaine de doubles pages de ces carnets (1927-1946), représentatives des différentes voies empruntées par l’artiste dans ces carnets. 

 

Détails, extraits, commandes :

http://www.editionslateliercontemporain.net/collections/ecrits-d-artistes/article/observations-sur-la-peinture

 

Notes discontinues

Notes discontinues

de Pierre BURAGLIO

Écrits d'artistes (L'ATELIER CONTEMPORAIN) | 25,00 €

Écrits 2007-2017
Avec des textes retrouvés, moins ceux momentanément égarés…

 

PIERRE WAT (extrait de la préface) : Écrire c’est voir plus. C’est cela que mettent au jour ses écrits : que la confrontation aux œuvres exige un exercice conjoint du regard et de la pensée. Et ici c’est bien le et qui compte comme affirmation du lien indéfectible de l’un et de l’autre. On comprend dès lors qu’il pratique l’écriture conjointement à la peinture et au dessin, tant ces médiums participent, en même temps, au même projet de vision.
Notes : ce terme revient sans cesse dans les écrits de Pierre Buraglio, désignant avec justesse l’élément central de sa syntaxe. Parce qu’il pointe le caractère réactif de son écriture, naissant souvent comme une prise de note sur, entre mémorisation et réaction. Mais aussi parce que ce mot, écrit au pluriel, dit bien la nature de ce matériau qui, telle une collecte de fragments, conserve même quand on l’assemble une trace de son hétérogénéité originelle.

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