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l'autre LIVRE

d'un regard l'autre

Autre part

Autre part

de Luc BAPTISTE

d'un regard l'autre (BLEU AUTOUR) | Paru le 24/10/2019 | 18,00 €

Préface Christian Giudicelli

Nul portrait, note le préfacier, dans ce recueil de photographies en noir et blanc. Des paysages minéraux, végétaux, métalliques, urbains, « avant l’homme ou après lui », ajoute-t-il. Des « paysages humains » (Nâz?m Hikmet), cependant, même si peu de gens les traversent : un homme pressé avec poussette à un carrefour strié de fils et d’arêtes, deux femmes sucrées sur un mur de parking. Nous sommes aux quatre coins du monde – Asie centrale, New York, Syrie ou Vichy – mais peu importe : nous sommes au monde, dans l’immensité du monde minuscule. « Nous marchons en aveugles. Nous avançons muets », dit l’auteur en épilogue du livre, où il nous égare. Nous contemplons les visions que ses photographies découpent et fixent. 

Symbolique des kilims

Symbolique des kilims

de Ahmet DILER, Marc-Antoine GALLICE

d'un regard l'autre (BLEU AUTOUR) | Paru le 16/11/2017 | 36,00 €

Miracle du kilim, apparu au Proche-Orient huit mille ans avant notre ère : de tisserandes en tribus, ce subtil art populaire qui a essaimé des Balkans jusqu’en Chine nous est parvenu pratiquement inaltéré. Fruit de trente ans de collectages et de recherches comparées, cet ouvrage abondamment illustré met en lumière la fascinante symbolique des kilims héritée de l’animisme primitif. « On y entend, selon Jacques Lacarrière, des appels silencieux à la fertilité du sol, à celle du ventre féminin, à la protection des esprits et du ciel, à la complicité des végétaux, des animaux… »

Le Pays de ma mère

Le Pays de ma mère

de Leïla SEBBAR

d'un regard l'autre (BLEU AUTOUR) | Paru le 01/10/2013 | 28,00 €

Après sa trilogie de livres du côté de son père (Mes Algéries en France – Carnet de voyages Journal de mes Algéries en France ; Voyage en Algéries autour de ma chambre,Abécédaire), Leïla Sebbar compose avec Le pays de ma mère – Voyage en Frances un ouvrage du même type où se croisent textes et images. Il s’agit d’une mythologie affective de la France, de ses Frances, d’une géographie intime et politique de cette terre, née pour elle « de l’Algérie natale, française et coloniale ».   Il s’agit aussi, comme dans sa trilogie sur ses Algéries, d’une autobiographie collective. À côté de ses propres textes et photographies, et d’images qu’elle a glanées au fil de ses pérégrinations, elle donne à lire et à voir des textes manuscrits et des images (photographies, dessins, aquarelles…) qu’elle a sollicités auprès de ses compagnes et compagnons sur ses routes de France, en particulier le peintre et dessinateur Sébastien Pignon dont les œuvres donnent le « la » graphique de l’ouvrage. De plus, dans la mesure, écrit-elle, où elle est « venue au monde avec des femmes et des hommes en révolte pour la même France », à commencer par ses compagnes du Mouvement de Libération des Femmes auquel elle a pris part, elle revient vers plusieurs d’entre elles pour interroger leurs parcours à travers une série d’entretiens assortis de photos d’enfance.   Leïla Sebbar forge ainsi un objet baroque, à la fois joyeux et mélancolique, le livre du pays de sa mère, « Française de France » qui « a oublié la France pour l’amour de [son] père, l’instituteur “indigène” ». De ce pays qu’elle a patiemment apprivoisé, Leïla Sebbar donne « une archéologie de l’autre côté de l’outre-mer » ainsi qu’elle désigne la France.