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l'autre LIVRE

Essais

Le Jardin des singularités

Le Jardin des singularités

de Jesús SEPúLVEDA

Essais (AUX FORGES DE VULCAIN) | Paru le 15/03/2013 | 10,00 €

Plaidoyer pour le droit à la singularité, en opposition avec les standardisations imposées par les appareils étatiques, ce manifeste éco-anarchiste, à la fois tonique et foisonnant, allie contre-culture et provocation pour proposer la vision d’une humanité libérée des aliénations de la civilisation.

Pour Sepúlveda, la vie humaine doit redevenir une célébration de chaque jour, un carnaval permanent, qui seul permettra à l’humanité de retrouver la sagesse naturelle nécessaire à sa survie, comme à l’harmonieuse floraison de chacun.

Le Sens commun

Le Sens commun

de Thomas PAINE

Essais (AUX FORGES DE VULCAIN) | Paru le 15/03/2013 | 10,00 €

Publié le 10 janvier 1776, pendant la révolution américaine,Le Sens commun de Thomas Paine est le pamphlet qui incarne les débuts de la nation américaine. Vendu à plus de cent cinquante mille exemplaires en quelques mois, ce brûlot est un réquisitoire contre la domination britannique, autant que la description de ce que doit être un gouvernement par le peuple. Par sa force rhétorique et son élégante simplicité, ce document, ici présenté dans une nouvelle traduction de Christopher Hamel, est un appel à renverser tous les gouvernements illégitimes.

Testament scolastique

Testament scolastique

de Max BUCH

Essais (AUX FORGES DE VULCAIN) | Paru le 01/03/2012 | 12,90 €

Les Editions Aux forges de Vulcain sont fières d’avoir publié « Testament scolastique » de Max Buch, un pamphlet enlevé sur l’université. Les forges, dès leur création, se sont définies comme « productrices de textes », revendiquant ainsi une conception active de l’édition, qui n’est plus l’art d’attendre avec discernement ce qui vient, comme les manuscrits qui viennent par la poste, mais l’art de faire advenir les textes qui n’existent pas encore mais doivent exister.

Dans cet esprit, les forgerons déploraient que les textes sur l’université française, notamment lors de la crise de 2009, manquaient de force, et de vision. Il y avait de bons livres, mais ils étaient conjoncturels. Nous nous sommes donc tournés vers les universitaires que nous connaissions, et leur avons dit : écrivez ce que vous pensez.

Et l’un d’entre eux, Max Buch, s’est engagé, et a écrit « Testament scolastique ».

Les Enfants et la Philosophie

Les Enfants et la Philosophie

de Marie AGOSTINI

Essais (AUX FORGES DE VULCAIN) | Paru le 01/03/2012 | 19,90 €

La philosophie, une affaire de grandes personnes ? Certainement pas. À partir de ses expériences dans des classes de primaire, Marie Agostini montre combien les enfants peuvent non seulement s’ouvrir à la philosophie, mais surtout devenir philosophes eux-mêmes et modifier en conséquence leur vision sur le monde. En faisant la part belle à la parole des enfants, ce livre montre que l’apprentissage de la vie en société passe, avant, tout, par la connaissance de soi-même.

Cahiers de régie

Cahiers de régie

de Constantin STANISLAVSKI

Essais (AUX FORGES DE VULCAIN) | Paru le 01/03/2011 | 24,90 €

La rencontre entre Tchékhov et Stanislavski a été déterminante pour la réussite de l’auteur au théâtre. Déjà célèbre pour ses recueils de nouvelles, Tchékhov a débuté au théâtre par des échecs assez cuisants (Ivanov, Oncle Vania). Lorsque Constantin Stanislavski et Némirovitch Dantchenko, fondateurs de ce qui va devenir le Théâtre d’Art, décident de monter la Mouette en 1898, le public va enfin découvrir la singularité des personnages et de l’univers de Tchékhov. Stanislavski prend le texte des pièces à bras le corps et crée autour des personnages une atmosphère qui détermine leurs attitudes et puise dans leur psychologie une gestuelle et une appropriation qu’il impose aux acteurs à petites touches, dans une approche très concentrée qui fondera ce qu’on appellera plus tard « la méthode Stanislavski ». Ses Cahiers de régie, rédigés face au texte, évoquent le déroulement quasi cinématographique de la représentation, riche en détails, excitant l’imagination du lecteur et permettant de pénétrer au cœur de la manière dont les personnages ont été envisagés par Stanislavski lors de la création de ces chefs-d’œuvre de la littérature dramatique. Théâtre dans un fauteuil, découverte d’un univers slave envoûtant, excitation de l’imaginaire du spectateur, les Cahiers de régie de Stanislavski révèlent les œuvres à elles-mêmes.

L'Amitié

L'Amitié

de Ralph Waldo EMERSON

Essais (AUX FORGES DE VULCAIN) | Paru le 01/10/2010 | 9,90 €

L’amitié, réalité apparemment accessible et quotidienne, constitue en fait un défi redoutable pour la pensée. Car précisément, c’est une chose que l’on vit avant de véritablement la comprendre ou la définir. Et c’est précisément lorsque l’on cherche à en déterminer les exigences propres qu’elle se révèle insaisissable, voire inquiétante, parce qu’elle refuse de se fixer sur quelque justification, parce qu’elle est un désir insituable, plus encore peut-être que l’amour…

C’est cette inquiétude qui anime l’essai d’Emerson, publié en 1841. Le texte s’ouvre sur un constat apparemment optimiste : « Nous avons en nous bien plus de tendresse qu’on ne le dit ». Mais si les premières pages décrivent avec enthousiasme la puissance de cette pulsion altruiste, la force des attentes qu’elle suscite apparaît bien vite sous un jour beaucoup plus sombre. L’amitié qu’Emerson appelle de ses vœux est si exigeante, si « pure », si détachée de l’intérêt, du corps, des expériences partagées, qu’elle doit être décrite comme une simple « affinité », pouvant changer sans cesse d’objet, parce que qu’elle ne peut s’attacher à rien de trop identifiable et de trop concret. Tout l’essai tourne autour de ce paradoxe, selon lequel la sensibilité qui commande l’amitié est si délicate que rien ne peut durablement ou pleinement la satisfaire. Emerson met en oeuvre ce paradoxe de manière en quelque sorte performative : il interpelle lui-même ses amis dans le texte, il leur adresse des lettres, mais en s’adressant à eux comme des idéaux abstraits et distants, auxquels il peut dire : « à toi, pour toujours ou jamais ». Plus le texte avance, plus l’amitié se fait austère, froide, cruelle. La tendresse initialement célébrée montre ainsi progressivement son vrai visage. Et en fin de compte, l’amitié la plus pure devra se nourrir avant tout de distance, elle aura pour forme privilégiée la correspondance épistolaire…

Cet essai s’inscrit dans une longue tradition qui passe notamment par Aristote et Montaigne, et que l’on retrouvera aussi chez Nietzsche (avec son « amitié d’étoiles »). Mais Emerson montre d’une manière particulièrement radicale, lucide et directe, à quel point ce sentiment apparemment simple et bien connu, poussé dans ses conséquences extrêmes, est chargé de contradictions et d’angoisse.

Matthieu Haumesser

L'Âme humaine et le socialisme

L'Âme humaine et le socialisme

de Oscar WILDE

Essais (AUX FORGES DE VULCAIN) | Paru le 01/07/2010 | 10,00 €

Le socialisme peut-il être individualiste ? Et sinon, jusqu’où doit-il sacrifier le développement de l’individu et de ses facultés propres aux préoccupations altruistes ? En combattant la cupidité, l’égoïsme et l’exploitation de l’homme par l’homme, les doctrines socialistes ont peut-être été, depuis le 19e siècle, portées à négliger la question de l’individu et de sa capacité à se réaliser en tant que tel. Cette question ne concerne pas seulement les régimes socialistes autoritaires du 20e siècle : elle conserve toute son actualité alors que certains discours contemporains réduisent de plus en plus le socialisme à un éthique compassionnelle, qui devrait substituer à la clarté de principes réfléchis et à la volonté déterminée de changer l’ordre social, l’obscurité problématique – et en tout cas non politique – des sentiments altruistes.

Dans L’âme humaine et le socialisme (publié en 1891), Wilde soulève cette question de manière visionnaire. Il montre que le socialisme peut écraser les hommes, et en particulier les pauvres, aussi sûrement que les mécanismes d’exploitation capitaliste, lorsqu’il tombe, soit dans l’autoritarisme, soit dans la valorisation excessive de la charité. Sa thèse est alors simple et radicale : « le socialisme lui-même n’aura de réelle valeur que dans la mesure où il permettra de développer l’individualisme ». L’enjeu est de montrer que cet individualisme ne doit pas être confondu avec l’accumulation capitaliste. Bien au contraire, selon Wilde, il n’est en rien contradictoire avec l’abolition de la propriété privée. Il peut même en être le véritable but, dans la mesure où celle-ci, libérant les hommes du souci de la possession et des contraintes sociales énormes qu’elle occasionne, pourra les conduire enfin à développer leur « personnalité ». Wilde défend ainsi un socialisme radicalement original, centré sur l’idéal de l’artiste et de l’homme cultivé, contre tout despotisme qui le contraindrait, fût-ce celui du peuple ou des bons sentiments.

(présentation par Matthieu Haumesser, directeur de la collection « Essais »)

La Mémoire, Outil et Objet de Connaissance

La Mémoire, Outil et Objet de Connaissance

de David MEULEMANS

Essais (AUX FORGES DE VULCAIN) | Paru le 01/07/2008 | 20,00 €

La mémoire, outil et objet de connaissance, recueil pluri-disciplinaire rassemblant quinze articles de jeunes chercheurs, chacun s’intéressant à l’usage du concept de mémoire dans sa discipline propre et montrant, en creux, quelles sont les différentes dimensions de la mémoire.

Textes de : Ariane Bilheran, Véronique Bontemps, Simon Bréan, Julien Clément, Cédric Clouchoux, Caroline Duburcq, Nathanaël Dupré la Tour, Marion Lafouge, Aurélie Ledoux, David Meulemans, Alexandra Oeser, Coline Perrin, Maël Renouard, Alexandra Sippel, Aurélie Thiria et Jérémy Viale.

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