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l'autre LIVRE

Combats

Nous aimons la vie plus que vous n'aimez la mort !

Nous aimons la vie plus que vous n'aimez la mort !

de COLLECTIF

Combats (AL MANAR) | Paru le 11/05/2016 | 17,00 €


Paris


Sur la tasse
à la terrasse du café
les lèvres d’une femme ont laissé
une trace
rouge sang.
                             Francis COMBES

 

Qu'un Syrien meure décapité ou qu'un Français soit tué là où il croyait passer une bonne soirée, c'est tout comme : les raisons du meurtre (la haine à l'état pur), sont pareilles, et le résultat est le même : une nouvelle forme de la barbarie tuant deux habitants de la même planète. Faisons donc quelque chose !
                                 Etel ADNAN

 

Mais vous, au fait, les entichés de la mort et répandeurs de malemort, qui êtes-vous au juste ? (...) Nous vous interpellons à mots pesés et rudes pour vous dire non, résolument non, jamais nous ne plierons, nous ne nous soumettrons.                     
                                Sylvie GERMAIN   
                     

D'un burin de fer

D'un burin de fer

de Tal NITZAN

Combats (AL MANAR) | Paru le 16/10/2013 | 25,00 €

"Il n'est pas fréquent de fermer les pages d'une anthologie de poésie en pleine conscience d'avoir lu un très grand livre. Et de se dire que si un livre de poèmes devait recevoir un prix littéraire cette année, ce devrait être ce livre-là."
 
Matthieu Baumier, "Recours au poème" 
 

Vingt ans d'engagement en poésie.

Les poètes figurant dans cette anthologie ne siègent pas au banc d'un tribunal, ils ne forment pas une assemblée de juges mais une constellation d'hommes et de femmes qui dénoncent, dans la colère et la douleur, les exactions commises dans leur pays - auquel ils demeurent profondément attachés - contre la population palestinienne. "Ce n'est pas ce que nous voulions, non, pas ce que nous voulions / Que sommes-nous sans eux et pour quoi ? / Ce n'est pas ainsi que nous pensions, que nous voulions, non, pas ce que nous voulions / qu'ainsi la terre dévore" martèle Tuvia Rubner. "Je rêve encore / d'un autre pays semblable au mien à ses débuts / et je me réveille tremblant et perdu", dit Ascher Reich.

Chacun se tient debout à la barre du langage, à la fois témoin à charge contre son propre peuple aimé et réprouvé, et scribe d'une âpre lucidité, armé d'un burin de fer.  "Je déchire les mots, pas que les mots, / j'accommode les paroles à un air disgracieux. / J'écris avec tristesse. (...) J'écris ici avec précision, en témoin", déclare Maxime Guilan dans En pays ennemi.

Tous écrivent avec tristesse et précision, avec honte et révolte. (...)

Sylvie Germain