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l'autre LIVRE

Anne BUGUET

Naufragées

Naufragées

de Emilia PARDO BAZAN

Littérature espagnole (LA REINE BLANCHE) | Paru le 31/08/2022 | 17,00 €

Dans ces 21 nouvelles, la grande nouvelliste espagnole s’interroge sur la violence contre les femmes sous toutes ses formes : physique, psychologique, morale, judiciaire, sociale. Sa plume directe et franche – teintée toutefois de l’humour et de l’ironie qui la caractérisent – évoque la jalousie et le despotisme, brosse le portrait de femmes victimes des hommes et d’une société leur offrant peu d’horizons, mais parfois aussi d’elles-mêmes.
Cette traduction a reçu le soutien de Acción Cultural Española.

Parias

Parias

de Herman BANG

Les Petites Rivières (LA REINE BLANCHE) | Paru le 29/10/2021 | 6,00 €

Cette nouvelle à l’ambiance Dame aux camélias est un triptyque mystérieux : les trois histoires racontées le sont-elles par la même femme, ou par trois femmes dont les destins, grâce au flou ingénieux instauré par l'écrivain, se mêlent indubitablement pour dénoncer la place des femmes dans la société danoise au XIXe siècle…  

Cette nouvelle est extraite du recueil Existences silencieuses.

Existences silencieuses

Existences silencieuses

de Herman BANG

Littérature danoise (LA REINE BLANCHE) | Paru le 01/03/2019 | 21,50 €

Ce recueil rassemble un panel représentatif de dix nouvelles de l’écrivain danois, publiées entre 1880 et 1899. Fin observateur des frustrations et espoirs manqués, Herman Bang fait sans cesse osciller ses personnages entre comique, tragique et pathétique. Ses portraits féminins notamment, sont peints avec une grande sensibilité : Irène Holm (la danseuse ratée), Pernille (l’adolescente amoureuse), la/les prostituée(s) de Parias.
Cette traduction a reçu le soutien de la Danish Arts Foundation.

Le Lorgnon

Le Lorgnon

de Delphine DE GIRARDIN

Littérature française (LA REINE BLANCHE) | Paru le 18/05/2017 | 19,50 €

Ainsi donc, que ces esprits sérieux qui ne voient dans l’apparition d’un livre qu’un auteur à juger et qui tiennent gravement le couteau d’ivoire suspendu sur son œuvre comme un glaive sur la victime ; que ceux-là, dis-je, n’entreprennent point la lecture de ce livre ! Il n’a point été écrit pour eux, ils ne le comprendraient pas. Il ne s’adresse qu’à ces imaginations paresseuses qui suivent avec complaisance les rêveries du poète, les merveilles d’un conte de fées ; qui n’analysent pas ce qui les fait rire ; qui ne se font pas un remords d’avoir compris un mot que le Dictionnaire de l’Académie n’a pas sanctionné ; qui nous savent bon gré de publier une Nouvelle sans prétention, sans nous croire auteur pour cela, sans la corriger, comme on envoie à son ami une lettre écrite à la hâte, et qu’on ne s’est pas donné la peine de relire, ni même de signer ; enfin à ces lecteurs spirituels et indulgents qui ont toujours un peu de reconnaissance pour le livre qui les a aidés à passer une heure d’attente entre une affaire et un plaisir, entre un adieu et un retour. Cette catégorie comprend les hommes qui s’ennuient et les femmes qui aiment, n’est-ce pas à peu près la moitié du monde ! (Delphine de Girardin)

Soupirs

Soupirs

de Isabelle TAILLANDIER

Littérature française (LA REINE BLANCHE) | Paru le 18/05/2017 | 12,50 €

Isabelle Taillandier nous fait passer d’une terre à l’autre, du Palais d’al-Rusafa, à Cordoue, au palais royal d’Izréel et au palais royal de Mycènes. Elle nous fait passer aussi d’un temps à l’autre, d’un jadis, pour en venir à ce qui est encore hélas un naguère (la Seconde Guerre mondiale, 1944 et les camps de prisonniers). Y a-t-il dans tout cela place pour l’espoir ? Le titre de la cinquième nouvelle, De bien en mieux, invite à le croire. Si mouvementée que soit l’équipée d’Aliénor d’Aquitaine quittant Blois comme une voleuse dans la nuit du 18 au 19 mars 1159, elle la conduit jusqu’au seuil du Poitou, jusqu’à Poitiers même et jusqu’au Clain qui, à beaucoup d’égards, a été le miroir de ma jeunesse et qui, encore aujourd’hui, m’apporte, comme à elle, un précieux apaisement. (Pierre Brunel, de l’Institut)