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l'autre LIVRE

Anita FERNANDEZ

Double Je

Double Je

de Anita FERNANDEZ

D'un noir l'autre (CHÈVRE-FEUILLE ÉTOILÉE) | Paru le 03/11/2015 | 10,00 €

Annie a quarante ans quand sa jumelle inconnue, Anna, fait
irruption dans sa vie. Annie est discrète, réfléchie, limpide,
Anna, dont on ignore tout de la vie, est inquiétante, impulsive et amorale. Elle va accaparer les amis, l’amant et le fils d’Annie. Et d’une certaine façon la déposséder de sa vie dont elle prend le contrôle.
Cette sœur va l'entraîner dans  un jeu de cache-cache épuisant, qui ira jusqu’à l’escroquerie.
Après trois semaines de cavale en camping-car, sorte de road-movie Breton, le lecteur comprendra-t-il qui
est le « simple JE » qui rentrera finalement à Paris ? Annie ?
Anna ? Une sœur éplorée ? Une manipulatrice meurtrière ? La somme des deux ?

Etoiles d'encre 51-52 : ALGERIE - 50 ANS

Etoiles d'encre 51-52 : ALGERIE - 50 ANS

de COLLECTIF, Anita FERNANDEZ

revue etoiles d'encre (CHÈVRE-FEUILLE ÉTOILÉE) | Paru le 01/10/2012 | 15,00 €

Le passé n'est pas mort et enterré. En fait il n'est même pas passé. Ecrivait William Faulkner. Cette phrase paraît prophétique pour l'Histoire récente de l'Algérie.

Cinquante ans depuis 1962 sont passés, oui. Mais l'histoire des hommes et des femmes qui ont vécu cette période de folle allégresse puis de si grandes déceptions puis de nouveau d'espoir, n'est pas passée. Feuilletez les premières pages dont l'édito de Behja Traversac

Dans un journal tenu à son adolescence et qui occupe la place de la carte blanche, Anita Fernandez, enracine son texte dans ce que fut la guerre d’Algérie vue par une jeune française de l’époque. Feuilletez les premières pages

Christine Peyret, en faisant un incroyable travail de tissage à partir de photos de personnes ou d’évènements de ce temps de la guerre, révèle les traces qu’imprime ce pays dans l’imaginaire des gens. Feuilletez les premières pages

Rachida Azdaou témoigne par ses peintures et montages de photos d’une société déchirée, ambiguë où religion, langue, attitudes sont devenues ces codes sociaux qui la divisent. Feuilletez les premières pages

 
C’est une mémoire en crue, débordant de ses souvenirs, hachés, discontinus, douloureux, heureux, personnels, intimes, publics, historiques et, toujours… pleins. Pleins d’expériences multiples, de regards multiples, de vies multiples, indistinctement, comme si, ensemble, les auteures poursuivaient une conversation, qui a lieu non dans le livre, mais dans celle qu’il suggère, qu’il provoque. 

Ainsi s’y rencontrent des figures tragiques comme celle de Mouloud Ferraoun qu’évoque Marie Malaspina ou celles de ces femmes rebelles qui, envers et contre tout, s’ancrent dans la lutte pour la liberté et que nous rappelle Christiane Achour.http://www.chevre-feuille.fr/revue-etoiles-d-encre/380-revue-n-51-52-algerie-50-ans.html