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l'autre LIVRE

MAUCONDUIT

Mauconduit s’écrit à la première personne. Un fil conducteur qui se tire de l’intérieur,
à l’aide d’un je qui harponne et sollicite le lecteur .
Un je qui s’inscrit dans un environnement social ou un contexte historique précis, donnant
ainsi au récit individuel une dimension sociologique et collective.
 

Ligne éditoriale
• Récits littéraires, romans de nature autobiographique ; 
• échos intimes d’événements historiques ;
• récits d’expériences singulières, documents et témoignages à valeur d’initiation et de transmission ;
• autoportraits, mémoires, correspondances, auto-socio-biographies …
  

« L’intime est encore et toujours du social, parce qu’un moi pur, où les autres, les lois, l’histoire, ne seraient pas présents est inconcevable »
Annie Ernaux

Les auteurs
. Des écrivains reconnus, des jeunes talents, mettant en scène leur propre histoire ou des
éléments de leur parcours (autoportraits, auto-socio-biographies, mémoires, moments de vie,
correspondances …).
. Des auteurs restituant les témoignages oraux de personnalités d’origines diverses (paysan,
ouvrier, intellectuel, artiste, religieux, homme politique, etc.) ayant une expérience
suffisamment riche ou une destinée assez singulière pour que leurs écrits suscitent l’émotion
et croisent des destinées de lecteurs.

«
Pour qu’une chose devienne intéressante, il suffit de la regarder assez longtemps.»
Gustave Flaubert

Relations média
Antoine Bertrand
antoinebertrand1@gmail.com
Anne Vaudoyer

anne.vaudoyer@gmail.com

Adresse : 17, rue de la Fontaine-au-Roi
75011 Paris
Téléphone :01 47 00 22 90
Site web :http://www.mauconduit.com/
Courriel :nous contacter
Diffusion :CED
Distribution :Les Belles Lettres
Représentant légal :Laurence Santantonios
Forme juridique :SARL
Racine ISBN :979-10-90566
Nombre de titre au catalogue :25
Tirage moyen :1500
la tentation du repli

la tentation du repli

de Sophie BRAUN

Document (MAUCONDUIT) | Paru le 06/05/2021 | 19,00 €

 

Burn-out, fatigues chroniques, phobies sociales et scolaires… Autant de mots pour désigner un seul et unique phénomène : le repli sur soi. Amplifiée par la crise du Covid, cette tendance sociétale est en germe depuis longtemps. Chez les jeunes qui n’arrivent plus à franchir les grilles de leur lycée et se réfugient sur les réseaux sociaux, chez les adultes en proie aux fatigues chroniques et calfeutrés chez eux… Chercher à comprendre les raisons de ce repli aide à trouver les ressources en soi pour rompre avec l’isolement et retrouver le goût des autres.

Dans ce livre, la psychanalyste Sophie Braun s’appuie sur les témoignages des patients qu’elle rec?oit dans son cabinet. Elle dénonce les injonctions contradictoires de la société qui imposent d’être à la fois un individu libre et autonome et un hyper-consommateur passif. Elle explique à quel point les conséquences de ces diktats sont destructrices, affectant les psyche?s individuelles et le socle me?me de la personnalite?. Certains parviennent a? s’adapter, mais beaucoup en payent le prix fort (de?pressions, angoisses, recours aux anxiolytiques...). Quant aux plus fragiles, ils n’ont d’autre solution que de se replier dans leur coquille et de se prote?ger en s’extrayant du monde. Leur silence nous alerte. Comme celui de ces canaris que les mineurs descendaient autrefois dans les mines : ces petits oiseaux cessaient de chanter et mouraient au moindre effluve de gaz, signalant l’urgence de quitter la mine au plus vite. 
Écoutons les plus sensibles, prévient l’auteure en s’appuyant sur les éclairages de Freud, Jung et Winnicott. Eux aussi nous alertent du danger : la perte de l’e?lan vital et de la relation a? l’autre. 

Lettres inédites à Jean Charles-Brun

Lettres inédites à Jean Charles-Brun

de Renée VIVIEN

Récit littéraire (MAUCONDUIT) | Paru le 22/10/2020 | 25,00 €

Figure majeure mais dérangeante de la littérature féminine et décadente du début du xxe siècle , Renée Vivien sort d’une longue éclipse grâce à des travaux universitaires et à des rééditions diverses réalisés depuis une quarantaine d’années.

Restait un mystère, enfin dévoilé ici : ces lettres inédites envoyées entre 1900 et 1909 à son conseiller littéraire et confident Jean Charles-Brun. Elles montrent l’importance que la poétesse portait à son travail d’écriture et évoquent les coulisses de la vie mondaine et littéraire de l’époque : Colette, Natalie Clifford Barney (avec laquelle Renée Vivien eut une liaison tumultueuse), Lucie Delarue-Mardrus, l’éditeur-imprimeur Alphonse Lemerre, etc. Elles révèlent un autre visage de la poétesse, trop souvent réduite à une égérie du lesbianisme sous le nom de « Sapho 1900 ».

Sous la femme de lettres exigeante et passionnée par son art explose sa nature libre, primesautière, capable d’une ironie féroce et d’une langue très crue. Provocante en son temps, Renée Vivien semble aujourd’hui d’une étonnante actualité, cultivant l’ambiguïté entre les sexes – déconstruction du genre avant l’heure ? Ainsi surnomme-t-elle son conseiller littéraire : « Chère Suzanne. »

Un amour de la route

Un amour de la route

de Blossom Margaret DOUTHAT

Récit littéraire (MAUCONDUIT) | Paru le 21/02/2020 | 23,00 €

Envoûtantes, tourmentées, les lettres de Blossom Margaret Douthat à Simone de Beauvoir racontent, sous la forme d’un journal intime, un voyage en autostop de Paris à Milan pendant l’été 1958. D’une liberté absolue, la jeune Blossom a décidé de coucher avec qui lui plaira, « sans me retenir mais sans m’attacher », et pourvu que l’amant soit de gauche...

C’est grâce à Sylvie Le Bon de Beauvoir, fille adoptive de l’écrivaine, qui a déposé à l’Association pour l’autobiographie et le Patrimoine Autobiographique l’ensemble des archives de Blossom Douthat, que ces lettres peuvent être publiées aujourd’hui. Simone de Beauvoir, qui rencontra à plusieurs reprises la jeune étudiante américaine, note à son propos dans
La Force des choses : « Je lui ai conseillé d’écrire, il me semble qu’elle le pourrait parce que dans cet extravagant journal quelque chose “passe” et même quelque chose de fort. »

En dehors de son intérêt historique, et de l’histoire romanesque qui entoure la découverte de ce manuscrit exceptionnel,
Un amour de la route est une tentative d’œuvre littéraire à part entière qui relève à la fois de la correspondance, du journal et du roman. La jeune femme caresse le rêve fou d’une écriture qui aurait plus de réalité que la vie.
 

Libre à elles

Libre à elles

de Laurence SANTANTONIOS

Document (MAUCONDUIT) | Paru le 05/10/2018 | 18,50 €

Près d’une femme sur cinq en Europe n’a pas d’enfant à quarante ans ; de plus en plus souvent, il s’agit d’un choix. Paradoxalement, le désir d’enfant n’a jamais été autant affiché. Pour tenter de comprendre cette nouvelle donne anthropologique, Laurence Santantonios a rencontré une quarantaine de femmes qui revendiquent de ne pas être mères. À leurs témoignages, elle mêle allègrement sa propre trajectoire de vie et son expérience de la maternité.
Dans ce texte vivant et documenté, ponctué d’entretiens et de textes d’écrivaines, l’auteure aborde les questions sans tabou et s’insurge contre les stéréotypes. En comparant son expérience à celle des femmes qu’elle interroge, elle place le lecteur et la lectrice au cœur même du mystère de ce choix : avoir ou ne pas avoir d’enfant.
Libre à elles, un éloge de la différence, une incitation à la liberté de penser et de se comporter.

Comme une grande

Comme une grande

de Elisa FOURNIRET

Roman (MAUCONDUIT) | Paru le 21/08/2018 | 19,50 €

« J’enrage du rythme de dingue, de me sentir écartelée entre le taf, la vie de famille, l’amour avec mon homme, la difficulté d’être maman et maîtresse dans le même espace-temps, le perpétuel manque de fric, la nécessité de la création. Tout ce business est le fruit de mes choix de vie, mais bon dieu, y’a des moments, je te jure, où l’amertume pourrait m’attraper dans sa main glacée. »
L’histoire de l’héroïne commence à Longwy, en Lorraine. Ses parents, descendants d’immigrés polonais et italiens, sont ouvriers, en lutte comme des milliers d’autres dans cette région où l’industrie sidérurgique portée par Usinor- Sacilor finit de s’écrouler. Une casse humaine dont la famille réchappe en quittant la région, en changeant de vie. 
Aujourd’hui, elle a quarante ans et une liberté revendiquée. Comme une « grande » et comme tant de femmes d’aujourd’hui, elle élève son fils, pilotant « seule, vaille que vaille, un rafiot conçu à deux ». Pas si simple de tout mener de front et vivre intensément. C’est en déambulant dans les rues et les bistrots de l’Est parisien – Belleville, Ménilmontant, Bastille… qu’elle va pouvoir rebattre les cartes et retrouver une nouvelle énergie. 

Ce road-movie urbain est ponctué de souvenirs de son enfance près des hauts-fourneaux – joyeuse, malgré les galères - et de dialogues tendres avec son fils . Il raconte aussi les rencontres, l’amour, le sexe. Et l’incessante recherche de compromis avec « l’autre, qu’on a aimé », le père de l’enfant, aujourd’hui envolé.

Par cœur

Par cœur

de Gilles KNEUSÉ

Récit littéraire (MAUCONDUIT) | Paru le 16/01/2018 | 15,00 €

« Quand il en avait besoin, il se tournait vers moi, me faisait un signe de la main, le bras tendu, il disait “après ?”, je lui soufflais son texte à voix haute et il continuait. Jour après jour, pendant les répétitions, il s’était habitué à cette manière de jouer, mais on n’en parlait pas. Il y avait entre nous comme un accord tacite. »

Dans ce récit autobiographique, Gilles Kneusé nous raconte un moment particulier de sa vie de comédien. Lors des répétitions et des représentations de Minetti, de Thomas Bernhard, il a soufflé quelques répliques à un acteur très célèbre qui jouait le rôle principal. Les spectateurs se sont-ils doutés de quelque chose ? La presse en tout cas ne s’y était pas trompée et on pouvait lire dans Le Monde le lendemain de la première de Minetti en 2009 : « (Il) a des trous de mémoire, et il en joue avec un tel naturel qu’on se demande s’il dit le texte ou s’il parle de lui. »
Avant de devenir comédien, Gilles Kneusé a été chirurgien. Dans son livre, il mêle ce qu’il vit en scène avec ses souvenirs, comme si le jeu et la vie, le présent et le passé se confondaient. Son ancien métier de médecin « que l’on n’arrête jamais vraiment » comme il l’écrit, n’est pas sans lien avec la relation de confiance et de pudeur qui se noue entre les deux hommes.

Au delà des anecdotes qui font découvrir, souvent avec drôlerie, les coulisses du théâtre et l’ambiance des répétitions, Gilles Kneusé rend un hommage à ce monstre sacré du cinéma et du théâtre dont il ne dit jamais le nom mais que tous reconnaîtront.

Je n'ai pas eu le temps de bavarder avec toi

Je n'ai pas eu le temps de bavarder avec toi

de Brahim METIBA

Récit littéraire (MAUCONDUIT) | Paru le 15/10/2015 | 7,50 €

Le père du narrateur, algérien, venu lui rendre visite en France, laisse un mot sur la table de son appartement avant de repartir pour l’Algérie : « Je n’ai pas eu le temps de bavarder avec toi, je te laisse ce ticket de métro. Ton père ». Le narrateur, déçu, une fois encore, de n’avoir pu établir la communication avec son père, transforme ce ticket de métro en cadeau d’anniversaire et s’offre une balade en bus de Clichy au cœur de Paris. Durant ce trajet, il mène, seul, l’impossible dialogue avec son père.

64 pages imprimées sur Olin ivoire, cahiers cousus, couverture à rabats Format : 115 x 200 cm ISBN : 979-10-90566-19-4 Parution : 13 octobre 2015 Prix TTC : 7,50 c

De la même façon que dans Ma mère et moi, l’auteur opère un travail musical sur l’écriture (répétitions, concision, recherche d’harmonie). Brahim Metiba réussit, là encore, à unir deux voix dis- cordantes dans l’espoir de gommer les distances douloureuses. Une écriture singulière où il assemble tous les élé- ments qui composent son expérience : l’Algérie, la France, Paris et sa banlieue, ses parents, ses amis, et ses morts. 

Écrire sa vie

Écrire sa vie

de Philippe LEJEUNE

Récit littéraire (MAUCONDUIT) | Paru le 22/05/2015 | 13,00 €

Dans ce nouvel opus, l’auteur du Pacte autobiographique rassemble cinq textes récents et un cahier de photos qui retracent, de façon synthétique et accessible au plus grand nombre, une vie de passion au service de l’écriture de soi. Si Philippe Lejeune a commencé par travailler sur la génétique d’écrivains célèbres comme Sartre, Leiris ou Perec, il est progressivement tombé amoureux des « écritures ordinaires ».
Il ne se contente pas d’être le théoricien de l’écriture de soi (de l’autobiographie au journal intime, aux mémoires ou à l’autofiction), mais décide de passer à l’action directe, pourrait-on dire, en fondant en 1992 un formidable centre d’archives autobiographiques (Association pour l’Autobiographie et le Patrimoine autobiographique, APA). Dans ce centre, abrité à la bibliothèque d’Ambérieu-en-Bugey, près de Lyon, des milliers de textes déposés par monsieur ou madame Tout-le-monde sont accueillis, recensés, analysés et offerts à la consultation. Un trésor pour les historiens et sociologues d’aujourd’hui et de demain, ainsi que pour tous les curieux du récit de vie. 

LA VIE SANS MODE D’EMPLOI

LA VIE SANS MODE D’EMPLOI

de Désirée FRAPPIER & Alain FRAPPIER

Récits graphiques (MAUCONDUIT) | Paru le 15/01/2014 | 22,50 €

« Rien ne se passe jamais comme je l’imagine. Sans doute parce que ma première erreur fut une erreur de parcours. À 18 ans, “ je suis montée à Paris” et Paris n’est pas Hollywood. »