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l'autre LIVRE

Poésie

A travers tout

A travers tout

de Mathias RICHARD

Tinbad-texte (TINBAD) | Paru le 15/09/2022 | 30,00 €

Pendant presque six ans à Marseille (de 2014 à fin 2019), Mathias Richard a créé À travers tout, livre-somme testament qu'il définit comme son « grand œuvre en poésie ».

Une démarche totale, textuelle, vocale, performative, existentielle.

« J'essaie de fabriquer une drogue très spéciale qui utilise les mots comme conduit. »

À travers : toutes sortes d'épreuves, de situations, de sentiments, états, rencontres, sensations, pensées ; et toutes sortes de formes (explosion de formes, de procédés formels). À travers la vie et (presque) la mort. Ce sont les reliquats d'une existence, des textes arrachés à la difficulté de survivre, à l'expérience d'être un animal vivant, pensant, sentant. Les traces d'une traversée. En perpétuelle adaptation, transformation, réinvention. Chaosmose.

Ce livre fait tenir, coexister, plein de choses différentes ensemble. Une chose et son « contraire ».

On y trouve des syntextes et sursyntextes, des prenssées, des mots-pivots, de la Poetry Body Music, des équations de pensée (causecades), des textes de liste, des partitions, des french poems, des textes pour la performance, des incantations à crier, des confidences chuchotées, de la poésie sonore pour danser, et même des chansons ! Écriture pour l'œil et écriture pour l'oreille. Écriture mentale, écriture corporelle. Combinaisons.

Ces textes ont donné lieu à des performances, des publications, des vidéos et émissions de radios, dans une dizaine de pays. Ils sont de véritables adresses à l'autre, aux autres. On sent chez Mathias Richard le désir de s'adresser à chaque être humain.

Lacunaires

Lacunaires

de Serge DELAIVE

le chat polaire (LE CHAT POLAIRE) | Paru le 05/09/2022 | 15,00 €

Sur une colonne absente

Sur une colonne absente

de Anaïs BON

Cahiers de poésie (A PLUS D'UN TITRE) | Paru le 22/08/2022 | 19,00 €

La faim fait trembler les jambes,

rend les articulations précaires.

Elle ne loge pas au niveau du ventre,

mais dans l’être tout entier en défense,

dans sa frontière avec un monde inquiètant.

 

La créature dans la nudité de la faim est place faible,

terrain refu à la conquête.

 

 

La faim interrompt les mains dans leurs décisions,

introduit des zones fatales de maladresse.

Les membres, ignorants de ce qui pourrait les nourrir,

refusent toute collaboration.

prendre devenu compliqué,

il y a de bonnes chances que la faim persiste.

 

 

Cet ouvrage est un recueil de poèmes qui laissent crier certaines douleurs, douleurs liées aux pertes ou aux absurdités de l’existence. Anaïs de sa plume sensible et belle nous invite à voyager dans les pensées et les émotions qui la traversent pendant son deuil, une plongée en eaux sombres. La grande maturité de l’écriture et l’élaboration de cette colonne absente propose de mettre des mots sur le vide.

Anaïs propose une poésie délicate et puissante, une poésie écrite et à travers son prisme elle offre une possible consolation.

À travers ses doutes et sa détresse, elle questionne le sens des choses ou leur absurdité sans nous entrainer dans une noirceur de romantique.

Le talent des poètes est bien de nous faire supporter la douleur de l’existence en l’éclairant d’une beauté insoupçonnée.

.

 

Née en 1982, Anaïs Bon vit en Ile-de-France où elle travaille comme traductrice, formatrice et facilitatrice graphique. Elle publie son premier recueil, Dominicales, à 21 ans aux Éditions Mémoire Vivante. S’ensuivront Abside (2005) et Tapis d’Ivraie (2009). En 2015, elle publie avec François Heusbourg le recueil Seul / double, construit par échanges successifs de poèmes par courriels sur onze mois. Ayant pris goût à l’écriture en collaboration, elle poursuit les expériences avec le poète Arescourt (TAROT et 2018 et ARBRE en 2019).  En 2018, elle mène une autre expérience d’écriture croisée avec le poète et photographe Hervé Naillon, dans Dialangues. Sa pratique artistique se frotte volontiers au théâtre, comme metteur en scène au sein de la Compagnie de l'Arme Blanche qu'elle a co-fondée en 2006, et de plus en plus au dessin, comme croqueuse et illustratrice.

 

Tu viens de là

Tu viens de là

de Teo LIBARDO

Textes Courts (MUSIMOT ÉDITIONS) | Paru le 06/07/2022 | 10,00 €

"Tu viens de là" est une quête de l'orée, là, ce lieu de la complexité de l'humain, de tous les possibles, où la venue de l'autre déjoue la destinée de l'être.
Par l'appareillage du sens et des émotions, de l'enfoui et des sentiments, les chants de l'existence se révèlent dans une écriture de l'enthousiasme.

aux effilées de leurs doigts

aux effilées de leurs doigts

de Jacques ESTAGER

Poésie (ROSA CANINA EDITIONS) | Paru le 29/06/2022 | 16,00 €

L'écriture de j'acques estager opère en sortilège, démultiplie le réel et les possibles oniriques en polyphonies poétiques : douceur, pénombre, altérité, lueur. Le philtre obtenu, aux effilées de leurs doigts, est émotion pure.

« de la brume à la brume, dans l'ombre partout,
cette promenade lente l'immobilité partout,
la brume... la terre... de partout, la brume
jusque d'à ses ombres de sous la brume,
j'en veux dire à la halte de son corps de brume,
effacer sa parole de sa voix, toute de moi toute,
jusqu'au ciel, il y a, dans la brume,
mêmes absence et présence, … îles… … nuits  
d'elle à elle, … »

 

 

 

Les Glorieuses

Les Glorieuses

de Jean KOZOLE

L'ARTBITRAIRE (L'ARTBITRAIRE) | Paru le 28/06/2022 | 12,00 €

VIATORE

VIATORE

de Lara DOPFF

Des Poètes (EDITIONS PHLOÈME) | Paru le 21/06/2022 | 13,00 €

Comme un premier matin

Comme un premier matin

de Françoise DELAIRE

ZINEDI (ZINEDI) | Paru le 21/06/2022 | 20,00 €

À travers ce conte poétique, Françoise Delaire entraîne le lecteur dans un voyage intérieur pour retrouver l’enfant en soi et le sens de l’existence. Une fable aux accents philosophiques et oniriques accompagnée des illustrations de l’auteure.

il est long le chemin pour revenir à soi…
j’avais laissé ma vie sur le bord du ravin
j’avais laissé l’envie dans les bras du chagrin
et n’attendais plus rien
et puis un jour l’écho d’une petite voix
dans la nuit du silence
des notes cristallines au parfum de l’enfance
chantées du bout du cœur
comme un bouquet de fleurs
au milieu d’un désert aux plages d’espérance
une goutte de vie dans le puits de l’immense…

A tout ce qui lacère

A tout ce qui lacère

de Domi BERGOUGNOUX

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | Paru le 27/05/2022 | 18,00 €

« Vague après vague se dissout le ciel, l’appelé en son for. Dentelles des bâts aux battements des cils, un cœur tremble au bord des vers sur des accents baudelairiens.

On voudrait qu’en poésie germe d’une boue un rythme fertile, un ensemencement au huis clos des enfermements assommés de voix blanches.

Entre le « Je », le tutoiement où se referme le « nous », fusionnel, l’asile se fait île, planche d’échouage qui stipule les naufrages.

Ce n’est pas aux bateaux ivres chers aux voyants mais à des radeaux de la Méduse. Au banc des rameurs, à leur nage, le boulet où les corps s’enchaînent aux stupeurs. La vie n’est vraiment pas ici, forclose aux ailleurs sous la dictée des épouvantes.

On a « mal à la vie » selon l’expression de l’autrice. »

(Extrait de la préface de Jean-Michel Aubevert)

Natures mortes

Natures mortes

de Aurore BENAMOU

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | Paru le 27/05/2022 | 16,00 €

Une écriture sobre et grave...

"Aux mémoires altérées, aux mémoires aliénées qui comme les natures mortes laissent passer le soleil et restent inanimées 

Aux natures mortes, aux choses de la vie, le souvenir y germe, la mémoire jaillit.

Une lumière sous la toile cristallise la nuit"

(Aurore Benamou)

 

Misères aboyantes

Cœurs gangrénés

La mort converse

Avec la vie ordinaire

 

Je me suis vue disparaître

D’un souvenir intact

 

Il ne s’agit presque toujours

Que d’absence et d’amour

 

Amoureux de lumières

Aux aspirations cachées

Je suis une excroissance

D’un pan de lune d’été

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