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l'autre LIVRE

Poésie

Pierres de vie

Pierres de vie

de Annie PREAUX

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | Paru le 23/10/2019 | 18,00 €

Annie Préaux a toujours été passionnée par le travail de la pierre, que ce soit celui des arts premiers ou les créations de l'homme qui partage sa vie.

La pierre, ses failles, sa peau brute, la forme plus ou moins élaborée, utilitaire ou artistique, qui lui est conférée par l'intention et l'art du tailleur ou du sculpteur. La pierre, symbole de densité de la matière, de résistance, de permanence... Ses liens avec le cosmos, le temps long... La pierre qui peut être roc ou sable. La pierre noire, bleue ou blanche. Ou blonde. La pierre, celle que nous portons en nous, taillée, brisée, trouée de lumière et qui « sait tout le vrai de l'être au monde ».

Celle que nous polissons notre vie durant.

Viens !

Viens !

de Irina DOPONT

Textes Courts (MUSIMOT ÉDITIONS) | Paru le 15/10/2019 | 5,00 €

Croiser une fois l’amour dans une vie est déjà un cadeau. Le retrouver lorsque tout semblait perdu tient alors du miracle… Miracle de la musique redécouverte, dans un corps-à-corps d’une harmonie ré-enchantée.
 

        « Viens ! »
        Est-ce l’amour qui appelle ?

 

Avec l’injonction de cet impératif, s’offre la plus belle des promesses, accompagnée par les spectaculaires photos aquatiques de Marie-Pierre Forrat. Comme un élan de vie, foisonnant, tourbillonnant, une force tellurique et poétique entraîne le lecteur.
cette ivresse, bien plus qu’un souvenir …

Ma muse n'est pas à vendre

Ma muse n'est pas à vendre

de Ivan KOURATOV

Paradigme (CORSAIRE) | Paru le 02/10/2019 | 19,80 €

Les Komis habitent une vaste région située au pied de l’Oural aux frontières de la Russie d’Europe. De langue finno-ougrienne, évangélisé au XIVe siècle par saint Étienne de Perm, ce peuple doit les premiers développements de sa littérature à Ivan Kouratov. Né en 1834 dans le village de Kebra (aujourd’hui Kuratovo), il se destine d’abord au sacerdoce. Il enseigne ensuite dans la capitale de son pays, Oust’Syssolsk (aujourd’hui Syktyvkar), puis entre dans l’administration militaire. Il meurt à Verny (aujourd’hui Almaty au Kazakhstan) en 1875. Poète de culture à la fois européenne et populaire, traducteur inlassable de la littérature classique et des grands poètes européens de son temps, son œuvre ne fut vraiment découverte qu’à l’époque soviétique.

Promeneur tardif

Promeneur tardif

de Yves NEYROLLES

Cahiers de poésie (A PLUS D'UN TITRE) | Paru le 01/10/2019 | 15,00 €

Pluie

 

Il pleut sur la ville,
sur la prison,
sur le ventre de la femme que l
enfant à naître arrondit.

Autour, lon passe,
l
on court au long du mur sans faille ni volet,

lon saute par-dessus les petites mares que lorage invente là-devant.

Elle, debout, immobile,
reste devant la double porte.

Leau ruisselle de partout,
l
enfant navigue par les mers chaudes de son ventre,

senvole et plonge doucement.
Elle le tient bien enfermé devant le jour qui dégouline,

comme elle sobstine
à retenir le fardeau qu
elle porte au bout de ses bras,

contre sa jupe : cette provision de soleil et de braise, confectionnée durant la nuit,
qu
elle apporte à celui vers lequel ses yeux tremblent, traversant leau,
puis l
écran des gardes, les couloirs ponctués de clefs, le souffle coupé des hommes,
puis le déferlement des mots,
plus fort que la pluie sur les toits,
et le silence plus évidant,
à la recherche d
un visage, brêve escapade, immobile, les corps seffleurent,
une main caresse son enfant.

Il pleut sur la ville. Il pleut longtemps. Sur lenfant à naître.

 
Je suis Maurice de Vlaminck

Je suis Maurice de Vlaminck

de Odile NGUYEN-SCHOENDORFF, Pierre WIDMAN

hors collection (A PLUS D'UN TITRE) | Paru le 01/10/2019 | 10,00 €

Nous les Fauves (Extrait du texte)

Au XXIe Salon dautomne de 1905, aux yeux des critiques, majoritairement hostiles, qui nous accusent de mépriser le public, de juxtaposer au hasard « deffroyables empate-ments docre, de rouge, de chrome, de violet et dorange », nous représenterons, avec Henri Matisse, Andre Derain et Raoul Dufy, ce que le critique Vauxcelles nomme la  Cage aux fauves. Nous nous emparons de cette boutade et assumerons l’étiquette de Fauvisme. Mais le scandale causé par notre présence est tel que le président de la République Émile Loubet refuse d’inaugurer le Salon !

On peut dire que cest Henri Matisse qui nous porte surles fonts baptismaux. Cest grâce à lui que nous pouvons exposer au Salon. Il est le spécialiste de la forme, et moi lamoureux de la couleur. Mais loriginalité du mouvement consiste à faire naître lune de lautre, à faire surgir lobjet de la couleur. Pour moi, la couleur passe avant tout. On
en
finit avec les nuances et les délicats jeux de lumière des Impressionnistes.

Plutôt crever

Plutôt crever

de Catherine URSIN

Les 4 saisons (Z4 EDITIONS) | Paru le 30/09/2019 | 14,00 €

Là où la parole se tient posée

Là où la parole se tient posée

de Jean-Luc ARIBAUD

Quan Garona monta (ABORDO) | Paru le 16/09/2019 | 14,00 €

Ici la mer retourne vers nous
Sa blancheur de jeune morte.
Il n’y a rien que la certitude
Du jour en fuite par-delà
La ligne mate d'un horizon
Sans joie, sans promesse.
Tant pis pour nos mains défaites :
En ouvrant les mauvaises portes,
Le vent qui les précédait
A soufflé les feux du dernier poème.


Jean-Luc Aribaud (1961), photographe et poète, vit et travaille à Toulouse.
Il a obtenu le prix Louis Guillaume (1999) pour Les mondes illimités (Éd. L’Arrière pays), puis le prix Max-Pol Fouchet (2004) pour Une brûlure sur la joue (Éd. Le Castor Astral).

Du feu que nous sommes

Du feu que nous sommes

de Recueil COLLECTIF

hors série (ABORDO) | Paru le 16/09/2019 | 25,00 €

Comme toute langue, toute réalité est vivante, organique ; tout poème est alors par évidence une conquête essentielle étroitement liée à l'époque où il voit le jour. Comme toute création, il demeure une écriture nouvelle en son temps.
Cette anthologie poétique réunit 65 auteurs contemporains venant de divers horizons. Et les textes regroupés ici ressemblent chacun à un appel marqué par une force criant à l'avenir ; une force qui est celle permettant au poète de ressentir ce qu’il est quand il écrit ; un avenir à travers lequel perpétuer le souvenir Du feu que nous sommes.

Payne

Payne

de FLORENT PAPIN

POESIE (LA TÊTE À L'ENVERS) | Paru le 10/09/2019 | 14,00 €

Des profonds montaient parfois
Une inquiétude de chemin vive
Voire, agissante
Une réserve
Et les feuillages y stoppaient net
Dans leur toilage de branches raidies

Qu’y avait-il de rage à s’appliquer à mieux paraître ?
Qu’y avait-il de ruse à s’obstiner dans le bleu-gris ?

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