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l'autre LIVRE

Poésie

Le pèlerinage du temps

Le pèlerinage du temps

de Clara CALVET

hors collection (ATELIER DE L'AGNEAU ÉDITEUR) | Paru le 13/03/2020 | 15,00 €

Serait-ce une rêverie ..

une rêverie sur l'humaine tragédie, celle de l'homme contemporain humilié et bafoué qui a, de ses propres mains, construit les conditions de sa prison, de son aliénation, et celles d’une terre devenue peu à peu inhabitable..

Serait-ce une rêverie ..

la rêverie d’une histoire d'amour avec un être singulier.. un amour.. une communion ..avec tous les errants de la terre et toutes les errances du monde, avec tous les innommés et les dé-nommés de la Terre..

Serait-ce une inquiétude devant l’Innommé qui s’annonce..

Serait-ce un chant..

Le chant du monde donné au poète,

qui le restituerait au monde.

IL EST CINQ HEURES DANS UN MONDE CIVILISE - Pourquoi je lis

IL EST CINQ HEURES DANS UN MONDE CIVILISE - Pourquoi je lis "Septentrion" de Louis Calaferte

de Ludovic VILLARD

Feux Follets (LE FEU SACRÉ ÉDITIONS) | Paru le 06/03/2020 | 8,50 €

Déclaration de vie gorgée de lumières et de souffrances, Septentrion est l’opéra génial du pauvre au travail, non celui pour lequel on le paie au lance-pierre, mais celui par lequel il se rembourse sur l’existence, afin de la faire éclater de l’intérieur : sexe fou, théologie expérimentale, poème de guerre, attentat contre l’esclavage socialement acceptable. « Nous nous tenons plutôt dans cette ombre vitale du dessous. Là même où Calaferte se débat contre les pièges de l’abandon, de la faim et du suicide. Jugeant que ce qui vaut le coup vaut définitivement le coup, et que les obstacles font partie du jeu. Un jeu intégral et vibratoire. Le seul véritable objet de l’homme lucide. La Vie. »

Publié avec le soutien du Centre National du Livre.

Noir comme le melon de Magritte

Noir comme le melon de Magritte

de Michel JOIRET

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | Paru le 04/03/2020 | 16,00 €

"Pays de vent
 Pays de traces."
Et c’est sur cette note très juste que se termine l’évocation de cette Belgique, tant de fois déchirée, tant de fois occupée à manger ses propres enfants, ou à les regarder s’entre-dévorer.

Etonnant, bien sûr, qu’elle soit toujours là, face au vent, face au temps, alors que d’autres pays, d’apparence plus solide se sont émiettés.
Pays de culture originale, attentif bien sûr à la littérature française, qu’elle soit de chez elle ou d’ailleurs.

Depuis les polders jusqu’aux collines boisés d’Ardenne et de Gaume, des charbonnages aux ardoisières, elle est bien placée, et Michel Joiret l’a fort bien senti, pour être un centre de culture européenne, ouvert à tous, et curieux des uns et des autres.
Pays noir, bien sûr, mais aussi pays rouge comme une coulée de fonte, et pays vert comme l’espérance.

Un tel pays, ça se mérite, et c’est un beau fleuron que voilà jailli du melon de Magritte.
 
                              Joseph Bodson

Arbres de vie

Arbres de vie

de Jean-Claude CROMMELYNCK

SORTILEGES (LE COUDRIER) | Paru le 04/03/2020 | 20,00 €

Jadis
les arbres
étaient des gens comme nous
Mais plus solides
plus heureux
plus amoureux peut-être
plus sages
C’est tout.
                 (Jacques Prévert)
 
Ce poème de Jacques Prévert cité en exergue ouvre le livre et en donne le ton : les arbres, êtres au temps long, mémoires du monde, nous précèdent, nous accompagnent, nous enchantent et nous réconfortent.

Certains ont traversé les siècles : ils sont notre histoire vivante, individuelle et collective.
Ils nous survivront si nous ne signons pas leur fin.
 
Soixante-cinq poèmes dédiés à ces « arbres de vie » accompagnent soixante-cinq infogravures imprimées sur papier dessin, toutes plus poétiques les unes que les autres.

Ce que je confie aux vagues

Ce que je confie aux vagues

de Elysabeth LOOS

SORTILEGES (LE COUDRIER) | Paru le 04/03/2020 | 22,00 €

L’auteure s’efface dans ces courts poèmes conjugués à l’infinitif, à l’impersonnel dirait-on. C’est aussi bien ce que les vagues lui renvoient, miroir et sensualité des dissolutions, dans l’incessant commerce, le visage plié des vagues, qu’elle nous confie.
Je tiens le recueil dans la main, l’empaume au grain de ma peau. Il me semble évanescent, feuilleté de plages sous le flux et le reflux, parcheminé de brise.
Il m’inspire dans un souffle, s’efface dans une expiration.
Il trace pourtant un chemin, divisé qu’il est en courts chapîtres.
Il me semble que le fil des mots n’y tient qu’à un fil, en tout point fragile comme celui d’une existence, et pourtant en affleure le large : celui de l’horizon d’une haute mer.
Il est celui d’un corps associé au rivage, coquille de noix que retrempe la marée aux côtes d’un thorax, l’éclat d’un éternel retour qui prend la figure de l’instant, dans la nacre des miroirs, le sacre d’une vague, le temps profond qu’anime la sensation.
On s’en trouve balloté dans le remuement du monde que commente l’onde.
Le poème s’instaure en lâcher-prise dans la suspension de l’instant strié.

           Extrait de la préface de Jean-Michel Aubevert

La Belle me hante

La Belle me hante

de Anne-Marie DERESE

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | Paru le 04/03/2020 | 18,00 €

La magnifique poète Anne-Marie Derèse nous capture et nous captive. par ses mots ardents offerts en cascade, sarabande sans fin dont elle se veut l’ouvrière enchantée.
La dame brune nous chante sa chanson telle une fée de la nuit penchée sur le berceau des belles.
Elle dit leurs songes en un beau poème nuptial et incantatoire avec toute la ferveur d’une prière à celles qui la hantent, elle est la belle, elle est aussi la bête.
Elle nous hante Anne-Marie, la magicienne noire, ses paroles de feu, ses délires, son vertige en elle et à jamais, elle nous transporte vers ces pays magiques et indicibles, ceux où la poésie fait escale un jour, ou peut-être pour toujours, en un exil volontaire.
La richesse du verbe nous emporte dans un voyage envoûtant aux sortilèges impérissables qui nous poursuivent et nous captivent à jamais.
La belle nous hante et ne cesse jamais de nous hanter jusqu’au bout de ses mots.
Anne-Marie Derèse les change, ces paroles, en prophéties leur accorde une puissance divinatoire, son imagination la fait visionnaire, elle ensorcelle ce recueil, brasse les mots, les pétrit commme une pâte à lever, ils sortent transfigurés, ils sont matière vivante, c’est l’apanage des plus grands conteurs.
Des plus grands poètes.
Anne-Marie Derèse est de celles-là.

(Extrait de la préface d'Anne-Michèle Hamesse)

Loin des routes agitées

Loin des routes agitées

de Martine ROUHART

SORTILEGES (LE COUDRIER) | Paru le 04/03/2020 | 20,00 €

C’est d’un filet de voix que l’auteure sonde la profondeur de l’instant, l’écho d’une permanence dans l’offrande du présent.
« Tenter de consoler le temps qui reste » et « semer sur nos vies ses cailloux blancs » tel le petit Poucet, l’instant n’est-il jamais qu’une boucle dans le temps, et, par-delà les ans, un ressourcement du vivant, le moment privilégié d’un souffle que reprend sur lui le poète ?
Un chant discret s’élève, volatile comme l’île que rebat l’océan, une palme.
Fluide et transparent, le recueil semble vouloir se faire oublier, sa parole devoir s’envoler comme au bec de l’oiseau, dans son souffle le chant. Plus que par leur lexique c’est à travers leur rythme que l’auteure veut nous rendre compte de la pulsation qui l’anime et, la dépassant, renvoie sa personne à la persistance du vivant anonyme.
Mais ne dit-on pas que le poète n’est pas celui qui est inspiré mais celui qui inspire ? C’est cela même qu’au puits de l’instant elle nous souffle à l’oreille.
(Extrait de la préface de Jean-Michel Aubevert)

     " Peut-être que l’on écrit
      seulement
      pour ouvrir des portes

      vers le dedans

      vers le dehors

      pour faire circuler
      les rythmes essentiels
      de la vie"
                                 (Martine Rouhart)

 

Il, et sa nuit

Il, et sa nuit

de Régis LEFORT

POESIE (LA TÊTE À L'ENVERS) | Paru le 02/03/2020 | 15,00 €

« La vision n’est ni un absolu, ni un réel à retranscrire, elle est la source énergétique du poème.

Elle est ce qui me rend vivant et que j’essaie de partager avec l’autre, avec le lecteur. Partager du vivant. Là est peut-être l’essentiel.»

 

 Il chercha longtemps la voie d’eau sans l’idée de la parcourir. Ce qu’il cherchait au juste, il ne le savait pas. Mais sa conviction allait vers l’iode et s’y rassemblait en un mouvement d’en-allée, en une façon simple de parcourir, en un sentiment abrupt et exact de devancer. Il marchait le long de la mousse des vagues. Ce n’était pas de l’écume. Cela aussi, il le savait. Et à tordre ses mollets, l’avenir s’affirmait comme la rouille des vents, rose sur son front. Il marchait.

L’écorce rouge suivi de Prière pour Notre-Dame de Paris & Hurlement

L’écorce rouge suivi de Prière pour Notre-Dame de Paris & Hurlement

de Compère-Demarcy MURIELLE

Les 4 saisons (Z4 EDITIONS) | Paru le 01/03/2020 | 15,00 €

Si le monde agite ses forces sous notre « écorce rouge », l’incandescence du Vivre comme l’Écrire (dans le sillage d’Antonin Artaud et de Blaise Cendrars) rallume des braseros d’espoir nous empêchant de capituler. Malgré la perte des proches, la précarité des accueils pour les personnes fragilisées et notre « chienne d’enfance », la vie s’acharne à faire de nous, des frondeurs et pionniers, même si nous restons, ces « barboteurs côtoyant la falaise attaquée de justesse ».

« Sur le fil trébuché» de l’Histoire, en avril 2019, la cathédrale Notre-Dame de Paris prend feu. Dans la sidération de cet incendie, le Poème « Prière à Notre-Dame de Paris »,  se tord de douleur comme la
cathédrale, mais dresse déjà  sa flèche dans le ciel de demain. Dans « Hurlement », Murielle Compère-Demarcy arrache son cri -escorté du Howl d’Allen Ginsberg récidivé par Patti Smith – « à cette falaise effritée du vivre ici, du vivre ailleurs »..

Sur l’Atlas, les mots

Sur l’Atlas, les mots

de Ahmed EL FAZAZI

Les 4 saisons (Z4 EDITIONS) | Paru le 15/02/2020 | 14,00 €

Ahmed El Fazazi est né en 1955 à Douar Koudia, au milieu des montagnes du Rif, dans une famille très modeste.
Docteur en chimie organique, Ahmed El Fazazi a enseigné à la faculté des sciences de Fès depuis 1984, et publie de nombreux articles scientifiques.
Il manifeste très jeune une passion pour la littérature, tant arabe que française, et encouragé par son entourage, commence à écrire en 2014.
« Sur l’Atlas, les mots » est son premier recueil de poésie.

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