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l'autre LIVRE

Poésie

Le rouge de Maram

Le rouge de Maram

de Frédérick GAMBIN

Poésie (ROSA CANINA EDITIONS) | Paru le 10/03/2024 | 18,00 €

Dans ce recueil, une couleur surgit de la célébration de la poétesse syrienne – pigments vifs et poussières des terres d'enfance perdues. Ce rouge, Le rouge de Maram, n'est pas un artifice mais un baume fraternel.

Les poèmes de Frédérick Gambin sont ce souffle d'humanité modulé jusqu'à l'embrasement de l'écriture en un foyer aussi vital que celui des origines.  

 

« je connais cette bouche

elle est celle de toutes les femmes qui crient 

cette bouche

elle embrasse l’horizon

 

quand on la voit rouge en attente de soleil 

c’est tout le temps qui transpire

en rosée d’attente

avant d’aller s’ouvrir au feu

 

– non point de ceux qui tuent – 

 

celui qui fait rougir les fleurs »

Pour violon seul

Pour violon seul

de Daniel DE BRUYCKER

le chat polaire (LE CHAT POLAIRE) | Paru le 09/03/2024 | 15,00 €

quelques miettes tombées du poème

quelques miettes tombées du poème

de Jean-Pierre BOULIC

Les Cahiers d'Illador (ÉDITIONS ILLADOR) | Paru le 01/03/2024 | 16,00 €

Jamais clandestins
les chemins humains
depuis bien longtemps
ne sont que persévérance         jusque l’infini     écrit là-bas

 

A la marge du ciel

A la marge du ciel

de Colmant PHILIPPE

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | Paru le 01/03/2024 | 20,00 €

Dans À LA MARGE DU CIEL, passé et présent se mêlent intimement sur la voie d’un futur à façonner. Poème après poème, la vie sourd, circule, porte, désarme parfois, blesse souvent… Mais l’espoir et le rêve, mais l’amitié et l’amour sont autant d’onguents sur les plaies, contusions et autres peines. Ces indispensables outils de survivance nous rendent même, de temps à autre, immortels par l’intensité des moments partagés et des souvenirs engendrés. Une lumière précieuse qui nous accompagnera le jour où nous refermerons la dernière porte derrière nous.

 

Filante silencieuse

À la marge du ciel,

Un train pourfend la nuit

De sa puissante étrave.

 

Vers quelle gare ultime ?

 

Pour quel vœu formulé ?

Statues ombellifères

Statues ombellifères

de Patrick DEVAUX

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | Paru le 01/03/2024 | 16,00 €

Il suffit parfois du silence des statues et de leur pérennité pour que leur poésie nous en apprenne beaucoup sur nous-mêmes ou la façon dont les autres les regardent. Leurs grandes, pures et fascinantes attitudes de marbre projettent sur notre Humanité leurs ombres parfois recherchées à la frontière de ce qu’il est possible de dire, d’écrire ou de se souvenir.

Empêchées d’étreindre ou obligées de voler sans tête, leur vivance sophrologique réelle ou supposée nous offre l’empathie de leurs ombres tandis que leur silence obligé nous rappelle nos manques. Les toucher rend nos âmes vivantes. La poésie, elle, leur donne la parole.

les statues

auraient

pu

parler

de

tout

mais

sont restées

muettes

jusqu’à

parfois

enfouir

lentement

leurs têtes

dans

l e sable

A l'angle des ancolies sauvages

A l'angle des ancolies sauvages

de Marie-Claire VERDURE

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | Paru le 01/03/2024 | 20,00 €

Des réalités ? Des évidences ? Quelques unes : un jardin, Venise, un amour précis et les mots. Mais le jardin peut croître à l’intérieur de qui l’aime, l’eau de Venise irriguer qui aime l’île, l’amour être un appel répété à un visage ou à l’absence d’un visage. Quant aux mots, ils seraient le lieu qui permettrait de resserrer le fatal fardeau d’être, ou de chercher à être.

Donc :

Et si le papier pour écrire

se révélait trop poreux pour

absorber l’ampleur dense

du vide de mes mots

de ma vie ? Il te faudrait

m’écrire des mots sans

jambages des mots de rien

suspendus comme mes lèvres

à ta bouche. Les amours folles

ont les hasards qu’elles méritent.

Toutes. Je ne veux plus en savoir

davantage. Les oiseaux non plus. Viens.

Les mots de Marie-Claire Verdure ne flattent rien ni personne. Il s’agit de mots heurtés, urgents, sans projet autre que de formuler le désir d’une respiration, pendant qu’il est encore temps.

Pendant que les mots se battent, appellent le jardin, Venise, l’amour, des oiseaux s’envolent ici et là, dessinent le plus parfait vide du ciel. Ils sont semblables aux poètes vrais : ils affrontent les vents les plus contraires, font signe, puis disparaissent.

Les poètes vrais ne réclament aucune justification.

Élémentaires

Élémentaires

de Bernadette LECONTE

Poésie (MUSIMOT ÉDITIONS) | Paru le 28/02/2024 | 12,00 €

dans le ruisseau d’un feuillage 
plus murmurant 
que la conversation du vent 
vibrent les racines 
dans l’impatience 
de la lumière 


                              entre les lignes de l’écorce 
                              se trouve 
                              le secret de l’arbre 

 

Dans le cercle du ciel Poésie à quatre mains

Dans le cercle du ciel Poésie à quatre mains

de Sandrine DAVIN, Geneviève CATTA

Poésie à 4 mains (Z4 EDITIONS) | Paru le 28/02/2024 | 12,00 €

Un cercle de ciel, c’est le rêve de tous.

Universel et en partage d’humanité sensible et ouverte.

Sandrine DAVIN et Geneviève CATTA, poètes, ont uni leurs quatre mains après s’être connues grâce aux médias sociaux (elles ne se sont jamais rencontrées, l’océan Atlantique les sépare).

Elles ont décidé de laisser parler leurs voix poétiques, et de s’unir autour d’une création commune et fortuite.

Il en résulte une suite de poèmes portant le souffle essentiel d’une Terre de vert et de douleurs, de remembrance et d’éveils, d’amour et de lumières, et écrits tout au long de l’année 2023.

On ne badine pas avec

On ne badine pas avec

de Jules VIPALDO

Tinbad-texte (TINBAD) | Paru le 08/02/2024 | 23,00 €

Ce nouvel opus de Jules Vipaldo relève d’une véritable gageure ; celle de mélanger, tout à la fois (souvent même au point de les confondre), des extraits d’un manuel d’arithmétique et d’un bréviaire. Le tout visant à créer un texte hybride et iconoclaste, tirant sur le ‘farcesque’ ; où il sera question, « entre autres réjouissances », d’une arithmétique particulièrement déjantée et arythmique ; de scènes religieuses entièrement revisitées ; et même, d'un petit précis d’Histoire de l’art, parodique à souhait !

On ne badine pas avec se présente, ainsi, comme une partition polyphonique et bouffonne où tout est écrit, sur et entre les lignes, et même à « l’intérieur » des mots ; où toutes les voix et tous les commentaires, ‘autorisés’, se superposent ; où tout se prononce et s’oralise, explicitement, et plus encore « sexplicitement », dans une poésie littérale et sonore on ne peut plus baroque et assumée, et qui n’hésite pas, en outre, et dans cette ‘OUTRANCE’ revendiquée, à user d’un lettrisme dévoyé/déglingué.

Le livre est illustré de 38 planches en couleurs de Jean-Marc Pontier

Et vous, vous savez ce qu’il en est de l’amour ?

Et vous, vous savez ce qu’il en est de l’amour ?

de Jean-Paul GAVARD-PERRET, Sandrine LEFEVRE

Poésie à 4 mains (Z4 EDITIONS) | Paru le 28/01/2024 | 12,00 €

Ces lettres échangées retracent l’histoire d’une rencontre. Affirmer que les mots y font l’amour serait néanmoins restrictif. Ils font simplement ce que les corps ne disent pas lors de leur mutuelle addiction.

“S

Il était une fois une rencontre.

Celle de deux êtres où les mots s’en mêlent. Il ne faudrait pas rater le coche, ni voir Dédale se dresser.  L’ordre du jour au présent et au futur conjugué en impose. Du corps du texte à la chair de la création, Vénus de loin observe.”

“JM

L’un écrit parce que l’Une lui a d’un certaine manière proposé. Commence une cavatine. À savoir une écriture à l’oreille, à la recherche  des mots. Car ce sont eux qui nous disent et vouloir les précéder serait se méprendre. “

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