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l'autre LIVRE

Nouvelles

Le dernier client

Le dernier client

de Sophie VERROEST

LES EDITIONS PNEUMATIQUES (LES EDITIONS PNEUMATIQUES) | Paru le 22/06/2018 | 4,00 €

Où il est question de Noël, de flocons, de salon de coiffure et de savon à barbe.

" La barbe du vieil homme était longue et broussailleuse et Fabien travailla d'abord aux ciseaux. Puis il lava le visage ridé à l'eau chaude, appliqua la mousse par de légers mouvements circulaires et rasa délicatement la peau."

Le bricoleur

Le bricoleur

de Jacques FULGENCE

LES EDITIONS PNEUMATIQUES (LES EDITIONS PNEUMATIQUES) | Paru le 22/06/2018 | 4,00 €

Où il est question d'une boîte à outils qui fait d'une maison un canot de sauvetage.

" L'une des assiettes bascula doucement, en heurta une autre qui en fit tinter une troisième (...) Satisfait, il sortit sur la pointe des pieds et monta à l'étage."

Un autre verre

Un autre verre

de Ahmed KALOUAZ

LES EDITIONS PNEUMATIQUES (LES EDITIONS PNEUMATIQUES) | Paru le 22/06/2018 | 4,00 €

Où il est question de bistrots, d'abbayes, de mémoire et de saisons.

" Même moi j'en oublie. Ce qui se passa, qui un jour passera. Le premier signe venu quand j'ai perdu mes clefs, et l'amour, et avec, la belle saison du temps des merveilles."

Nosce te ipsum

Nosce te ipsum

de Nathalie LABARRE

LES EDITIONS PNEUMATIQUES (LES EDITIONS PNEUMATIQUES) | Paru le 22/06/2018 | 4,00 €

Où il est question d'une très vieille armoire, d'un grand-père et d'un petit garçon curieux.

" Il attrapa une troisième boîte, malgré son coeur qui battait à tout rompre...".

Récits verticaux

Récits verticaux

de Luis FORONDA

Littérature espagnole (LA REINE BLANCHE) | Paru le 11/06/2018 | 21,00 €

Récits verticaux nous ouvre un monde à part, grâce à un regard plein d’humour et une grande sensibilité humaine. Quand on lit ces contes, on a l’impression qu’il existe un monde immergé qui bat sous la peau du quotidien ; de temps en temps, et par un effet d’osmose, il arrive à inonder l’ordre de la vie et à renverser les principes prévisibles. Les personnages semblent avoir conscience qu’ils vivent dans le recoin d’une réalité incomplète, mais aussi que cette réalité n’est pas un système homogène : au contraire, elle possède des fissures qui conduisent à des champs de liberté dans lesquels les gens peuvent récupérer l’innocence et la plénitude originelles. De la sorte, il arrive un moment où le récit abandonne l’ennui des habitudes et étincelle avec l’étrange vivacité de l’imprévu, des émotions, de la poésie. La réalité et son contraire, la norme et la perplexité se mêlent pour former la matière de Récits verticaux où tout est possible tant que la dérive que prennent les événements répond à la logique interne d’un principe bienfaisant qui favorise l’empathie, corrige la solitude et soigne les êtres vulnérables. (Salvador Compán)

L'empreinte volée

L'empreinte volée

de Françoise COHEN

Nouvelles (TITULI) | Paru le 15/02/2018 | 14,00 €

Ces dix nouvelles nous entraînent dans les rues de Paris ou de Buenos Aires, à la suite de Violaine, Éva, Marina, Roberto et les autres... Où courent-ils donc ainsi ? Quels doutes les tourmentent ? Au-delà des lettres volées, des photos inconnues, des songes mystérieux ou de la mémoire perdue, les personnages semblent tous à la recherche de quelque chose d’essentiel.
Qu’une légère distorsion affecte la réalité et la voilà teintée de fantastique, mais c’est le plus souvent un quotidien marqué par l’empreinte des souvenirs et des rêves qui se déroule sous nos yeux.

La scène du grenier

La scène du grenier

de Bernard DILASSER

Nouvelles (TITULI) | Paru le 01/11/2017 | 9,00 €

La narration est à la troisième personne dans des chapitres qu’intitulent de simples dates sans que le sujet, à chaque fois différent, ne soit nommé. Ces repères temporels non chronologiques constituent des retours vers une scène au fond assez anodine pour les divers personnages qui l’ont vécue, mais qui provoque une durable sidération, touchant les membres d’une même famille sur deux générations.

Fantômes de la Grande Guerre

Fantômes de la Grande Guerre

de Christelle COUREAU-POIGNANT

Hors collection (COURS TOUJOURS) | Paru le 25/10/2017 | 20,00 €

Un siècle après la fin du conflit, vestiges, traces et cicatrices de la guerre de 14-18 continuent de nous habiter.
Christelle Courau-Poignant porte avec talent un regard inédit et personnel sur notre histoire. Elle partage avec nous une vision émue, tendre et teintée d’humour de ce drame collectif, par le prisme de destins individuels. À la fin des nouvelles, l’auteure nous livre des clefs de compréhension sur le conflit et le contexte des récits.

Marcel pour les filles

Marcel pour les filles

de Léon BELLEVILLE, Grégorio DÉSIDERIO

Nouvelles (5 SENS) | Paru le 12/10/2017 | 16,20 €

Léon Belleville et Grégorio Désiderio sont des amis de lycée qui ont appris à écrire ensemble. Chacun une plume en main, ils ont rédigé à tour de rôle phrases et paragraphes jusqu’à ce que l’inspiration se transforme en histoire. D’histoire en histoire, ils ont forgé ce recueil de nouvelles qui est un hommage à leurs excentricités de jeunesse.

De terre et de rêve

De terre et de rêve

de Marko SOSIC

Nouvelles slovènes (FRANCO-SLOVÈNES & CIE) | Paru le 30/09/2017 | 15,00 €

« … j’aperçois Alma, dont le père a fait massacrer beaucoup de gens pendant la Seconde Guerre mondiale... C’est ce qu’on raconte sur le père d’Alma, qui vit maintenant en Argentine. On dit qu’après la guerre il a acheté une maison à l’orée du village où vivent Alma, son frère, Gabriel, et leur mère. On le voit quand il vient d’Argentine rendre visite à sa famille et qu’il se promène dans le jardin devant la maison, entre les plates-bandes de roses et d’hortensias et les pins argentés. On le voit parfois ramasser une pomme de pin tombée d’une branche, mais dans ses mains on dirait une grenade pour massacrer les gens...

Et soudain je suis dans les pensées d’Alma... Lorsqu’il est long à revenir et qu’il me manque, je m’introduis parfois en cachette dans la chambre de papa et maman, j’ouvre l’armoire où se trouvent les chemises que papa n’a pas emportées. J’entrebâille doucement la porte et je les vois suspendues, blanches, lumineuses et parfumées, sur des cintres en bois. J’approche mon visage, je ferme les yeux et j’inspire pour me pénétrer de leur odeur. Ensuite, dans mes pensées, ces chemises se tachent du sang de tous les gens que mon papa a fait massacrer et je pleure en silence. Maman dit qu’il n’a pas pu faire autrement, parce qu’il combattait de l’autre côté, que tout simplement il n’a pas pu faire autrement... A travers mes larmes, je vois tous ces gens morts... Je ne connais pas leurs visages, je ne sais pas comment ils s’appellent, mais je les vois, là, près des chemises blanches, dans l’armoire, comme s’ils étaient là... Ensuite je ne pleure plus. J’ouvre les yeux et je vois que les chemises sont toujours là, blanches, lumineuses et parfumées. Je ne veux plus les regarder, je ne veux plus de cette armoire, je ne veux plus de mon père. Je veux partir ailleurs, là où personne ne me connaît. Je claque la porte de l’armoire, même si je sais que je vais y revenir et l’ouvrir pour y sentir encore les chemises de mon père quand il n’est pas là, même si c’est au prix de mes larmes et de mes souffrances, vous comprenez ?

… J’entends soudain la voix d’Alma : Viens, Gabriel, viens, mon frère...Et soudain, en moi, tout est tranquille... Je sens le vent qui frôle mon visage, et je me dis que ma sœur va me serrer contre elle et que j’entendrai en moi sa voix quand elle dira devant l’armoire ouverte où est posé un bouquet de lavande parfumée, ô, mon Dieu, pourquoi nous as-tu fait ça ? »

 

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