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Essais

L'homme n'est grand que dans la paix - Il faut tuer la guerre

L'homme n'est grand que dans la paix - Il faut tuer la guerre

de CHEIK OUMAR SISSOKO

hors collection (A PLUS D'UN TITRE) | Paru le 07/08/2020 | 5,00 €

L’homme n’est grand que dans la paix. Il faut tuer la guerre ! *

 

Salif KEITA (Extrait de la préface) :

    [...] Parce qu’il est difficile voire impossible pour quiconque aime son pays et son Peuple de se taire devant tant d'humiliations, tant de crimes et de mensonges de la classe politique et de l'armée française sur notre sol. Il est tout aussi difficile de se taire devant l'abandon de souveraineté de l’État du Mali et le mutisme de la classe politique malienne.
    [...] Pour me discréditer, une campagne orchestrée par les Autorités françaises tente de faire croire aux opinions publiques que je suis anti-français et travaille à propager ce sentiment au Mali et au Sahel. Quelle allégation fallacieuse! Les faits sont éloquents: tout mon parcours, mes liens familiaux et mon réseau relationnel montrent que, comme la quasi-totalité des Maliens, je ne suis pas anti-français et ne l’ai jamais été. Il est de notoriété publique que mes enfants sont Français et que beaucoup de Français aussi comptent parmi mes meilleurs amis.
    [...] Nos États sont mis sous tutelle, vassalisés. Nos dirigeants, dociles, béni-oui-oui, se mettent à plat ventre devant la France et les autres puissances étrangères alliées dans cette entreprise de recolonisation sauvage.

 

Cheick Oumar SISSOKO :

    [...] Comment nous en sommes arrivés là ? nous Peuples du Sahel à l’histoire pétrie des valeurs de solidarité, d’amour, de tolérance et de respect de notre riche diversité culturelle. Elle nous taraude tellement l’esprit, cette question, que nous n’en dormons plus. En fait nous sommes désemparés de ne pas pouvoir imaginer des solutions de sortie de crise. Terrible situation !
    [...] en plus des certitudes déjà établies sur l’existence et l’immensité de richesses du sous-sol sahélien et saharien, dont certaines sont connues depuis la période coloniale, les nouvelles technologies révèlent que tout notre territoire national possède un sous-sol aux potentialités minières, hydrauliques énormes, fabuleuses que la France convoite et qu’elle ne veut pas céder aux autres pays très présents au Mali : la Chine, la Russie, l’Inde, le Brésil, la Turquie et l’Afrique du Sud, pays émergents aux dents tout aussi longues pour dépecer nos pays. Ne céder ni les terres, ni les marchés, ni les produits du sous-sol, ni l’immense étendue d’eau douce sous le Sahara et encore moins la base stratégique de Tessalit, qui permet de contrôler les routes maritimes des mers et océans autour de l’Afrique, plus d’autres régions riches de ce continent comme l’Afrique centrale, voilà les objectifs de la France néocoloniale et du capital financier international en perte de vitesse [...]
    [...] Au 19e Siècle, le développement du capitalisme avait eu ses exigences: trouver, après la traite négrière, des marchés et des matières premières. La mission «civilisatrice» de l’Europe et de l’Église, argument fallacieux pour tromper leur opinion publique, a conduit dans le feu et le sang la politique de colonisation de nos terres. Au 21e Siècle, le déclin des anciens empires coloniaux a aussi ses exigences: maintenir en Afrique, devenue le coffre-fort du monde de par ses potentialités, leurs « PROPRIÉTÉS DE FAIT », et dessiner une nouvelle géopolitique. La nouvelle mission, cette fois «humanitaire», est en train de conduire, comme la première mission, dans le feu et le sang leur politique de recolonisation qui passe par la stratégie du chaos mise en place depuis la fin du 20e siècle. [...]
    [...] Le Peuple du Mali, mobilisé partout, et debout sur les remparts, peut et doit:

a) Faire la mise en demeure à la France, aux Nations unies, au Qatar, à la Mauritanie et à l’Algérie devenue amnésique, d’arrêter leurs jeux de soutien aux rebelles qui font corps avec Iyad Ag Ali, et ils le savent.

b) Exiger la transparence sur les dépenses militaires, les équipements militaires, les recrutements de soldats. La Société civile et l’Assemblée Nationale doivent y veiller.

c) Exiger la révision sur le territoire Malien de l’Accord d’Alger, le désarmement et le cantonnement des rebelles, et, bien sûr, la révision du Traité de coopération en matière de défense avec la France. Nous avons certes besoin d’aide et de soutien militaire, mais nous n’avons pas besoin des bases militaires étrangères sur notre sol. Nous avons un État qui doit s’assumer. [...]
    
    Dans la lettre ouverte Cheick Oumar Sissoko mentionne une autre figure importante de l’Histoire de l’Indépendance du Mali : Modibo Keita qui déclarait le 21 août 1964, lors d’une conférence de presse : « Nous sommes persuadés que ce qui sera mortel pour l’Afrique, donc pour nous tous, ce sera le développement de l’intervention étrangère. Or, nous savons qu’aucun peuple ne peut accepter d’être humilié, de se sentir chaque fois sous la domination d’une puissance étrangère, d’un autre peuple. C’est le cas actuel du Congo. Personnellement, je dois vous dire que je suis très inquiet de cette situation, non seulement pour le Congo lui-même, mais aussi pour les États voisins et plus tard pour nous tous ».


Cheick Oumar Sissoko s’adressait à Emmanuel Macron dans une lettre le 8 déc. 2019

Monsieur le Président de la République française,
    Vous vous offusquez des voix africaines qui s’élèvent contre votre État dans la partition qu’il joue dans la tragédie que les populations du Sahel vivent. Vous exigez de vos homologues africains qu’ils fassent taire ces voix, au moment où l’expression plurielle des Français se fait entendre dans vos rues contre votre politique. Cette liberté chèrement acquise par le Peuple de France vous contraint au dialogue avec la société civile. La société civile africaine selon votre philosophie de ce continent ne mérite que la chicotte comme sous le colonialisme. [...]
    [...] Les dirigeants français et européens manquent-ils de vision et d’intelligence? Ils ne comprennent toujours pas le mieux qu’ils peuvent tirer de bonnes relations avec notre continent assurément le plus riche et le plus proche de vous par la culture et la distance. Vous avez les finances, la science et les technologies dont nous avons besoin. Nous avons les ressources humaines (70% de nos populations ont moins de 35ans), la terre, l’eau et d’énormes potentialités dans le sous-sol toutes choses qui font de notre continent le coffre-fort du monde
Comment ne pouvons-nous pas coopérer dans des échanges mutuellement avantageux et dans le respect de l’un et de l’autre. Nous ne sommes plus en 1885. [...]

 

de Jean Ziegler (Extrait de la postface) :

    [...] Cheick Oumar Sissoko fut un des leaders majeurs de l’insurrection populaire des journées de mars 1991 qui renversa le régime dictatorial du Général Moussa Traoré et permit l’avènement de la démocratie au Mali. C’est lui qui prit alors l’énorme risque physique de filmer avec une équipe de cameramen les événements émaillés de massacres perpétrés par le pouvoir. Il réunit les associations et organisations démocratiques à la Bourse du Travail à Bamako (le vendredi 22 mars à 12h ) pour créer un front uni afin de faire face collectivement et avec efficacité à la répression sanglante. Son initiative aboutit à la création de la « Coordination des Associations et Organisations démocratiques », qui devint, par la suite, la composante essentielle du CTSP (Comité de Transition pour le Salut du Peuple), l’organe dirigeant du Mali jusqu’à la mise en place des nouvelles institutions suite aux élections libres et démocratiques tenues en juin 1992. [...]
    [...] Cheick Oumar Sissoko nous adresse dans la Lettre un message de colère mais à la manière d’un homme d’État. Je m’y retrouve dans ce cri comme son frère de l’âme. Il persévère et continue de défendre contre vents et marrées l’idée de démocratie, les principes régulateurs de la véritable république et les droits de l’homme malgré l’expérience amère de l’histoire, parsemée de crimes, de racisme, de mensonges, de duperies politiques, de cynismes et de brutalités. [...]
    [...] Dans ces conditions les pays africains souverains au sous-sol richissime, pourraient faire jouer la concurrence et ne vendre leurs matières premières qu’aux plus offrants. C’est pourquoi, la France, l'Europe et son allié les USA estiment qu’ils doivent utiliser la violence armée pour se repositionner dans leurs anciennes zones d’influence et en acquérir de nouvelles afin d’en contrôler l'accès, décider des conditions d’exploitation et s’offrir des marchés préférentiels et des situations de rente garanties
    Pour les Africains démocrates, ce sont des opérations de reconquête coloniale et des agressions néocolonialistes aux conséquences dévastatrices. [...]


* Co-édition : Éditions EBENA, Éditions À plus d’un titre, Éditions du MANDÉ.
avec le soutien de :
Écosociété,  Éditions Yves Michel,  Éditions HOP-FROG,  % attac, afrique-europe-interact (ae act) et Forum Civique Européen.

Critique & Université

Critique & Université

de David VASSE

Essais (MAREST ÉDITEUR) | Paru le 26/05/2020 | 14,00 €

« Interpréter, c’est jouer avec les images, comme on dit jouer avec les mots. Mais jouer avec les mots, comme dit Godard, c’est encore du langage. Jouer avec les images, c’est encore en créer afin peut-être d’aider à mieux les comprendre. »

Où en est la critique de cinéma ? Évaluer son statut en milieu universitaire fournit-il un élément de réponse ? Défendre la critique de création, est-ce encore un vœu pieu face à l’objectivité scientifique et journalistique ? Articulant sa réflexion autour de l’apport intellectuel de grandes figures de la critique de cinéma (Serge Daney, Jean Douchet, etc.) et d’art en général (Baudelaire, Diderot, etc.), David Vasse propose de faire le point sur le rôle que peut encore tenir la critique dans le monde des idées à l’époque des médias connectés, des réseaux sociaux et du prêt-à-penser consumériste.

... NI TRIBUN. L'avenir de nos idées

... NI TRIBUN. L'avenir de nos idées

de Jean-Pierre BOUDINE

hors collection (A PLUS D'UN TITRE) | Paru le 20/04/2020 | 8,00 €

Dans … Ni Tribun l’auteur pose la question du leader.

Peut-on en finir avec la cinquième république en conservant le paradigme du chef omnipotent qui est sa signature ?

Tirant les leçons des demi succès des campagnes présidentielles du candidat Jean-Luc Mélenchon, et de l'échec flagrant du même, comme dirigeant politique d'un mouvement, Jean-Pierre Boudine répond par la négative.

Il analyse les dégâts causés par la posture du sauveur suprême, du tribun, puis plaide pour l'esprit d'équipe et la participation large des citoyens partisans du progrès social et humain dans une structure démocratique.

Jean-Pierre Boudine a bénéficié, dans sa jeunesse trotskiste, d'une formation politique approfondie. Dans son domaine, les mathématiques, il a participé à diverses innovations dédiées à la popularisation de cette discipline et à sa "mise en culture". Il est également musicien.

 

AGENCEMENT DU DÉSERT

AGENCEMENT DU DÉSERT

de Carole MESROBIAN

La diagonale de l'écrivain (Z4 EDITIONS) | Paru le 28/03/2020 | 11,00 €

L’écriture de Carole Mesrobian est un voyage dans un imaginaire qui trace la ligne d’un infini sans retour, pour plonger dans les sables mouvants de la vie… là où les passants indifférents tracent leur histoire invisible… là où l’écriture donne son visage au destin qui frappe sans écouter les gémissements des mots… là où le cri d’une femme plonge dans les restes d’une écriture à refaire et à vivre en dehors du tunnel mortifère de l’altérité nommée homme… « Je suis une femme ailleurs… là où n’existent plus ni les femmes ni les hommes. »

Davide Napoli

Carole Mesrobian inscrit son parcours dans un livre haletant, mélangé comme la vie est mélange ; elle mixe avec bonheur les constats et effets de sa vie intérieure intense avec son travail universitaire. L’étude des épigraphes, véhicules de la pensée profonde des auteurs confrontés à leurs textes (notamment ceux de Stendhal), renvoie naturellement à sa démarche personnelle.

Philippe Thireau

Paroles de cinéma : Nouvelles Vagues

Paroles de cinéma : Nouvelles Vagues

de Noël SIMSOLO

Essais (MAREST ÉDITEUR) | Paru le 17/03/2020 | 19,00 €

Jacques Demy confesse s’être servi de son expérience américaine pour Peau d’âne ; Marguerite Duras s’embarque dans une conversation épique ; la monteuse Agnès Guillemot ou le compositeur Michel Legrand racontent leur collaboration avec Jean-Luc Godard ; Bulle Ogier confie sa terreur de la drogue quand Wenders s’accorde une séance de psychanalyse sauvage dans le sillage de Paris, Texas

Ce recueil de 29 entretiens, menés par Noël Simsolo entre 1969 et 1985, donne la parole à des cinéastes français (Claude Chabrol, François Truffaut, Éric Rohmer,  Jacques Rivette…), allemands (Werner Herzog, R. W. Fassbinder), japonais (Nagisa ?shima, Yoshishige Yoshida), des comédiens, des collaborateurs artistiques. Toutes ces conversations témoignent d’une même passion : celle d’œuvrer pour le cinéma, qu’importent les conditions économiques, les mœurs, l’époque.

SUBSPACE - Pourquoi je lis

SUBSPACE - Pourquoi je lis "Le Maître des illusions" de Donna Tartt

de Chloé SAFFY

Feux Follets (LE FEU SACRÉ ÉDITIONS) | Paru le 06/03/2020 | 8,50 €

« Pourquoi cette histoire secrète, et pourquoi en avoir fait un tuteur, semblable en cela au titre qu’on lui donne en français, Le Maître des illusions ? Pourquoi cette fascination depuis plus de vingt ans, et jusqu’où s’exerce-t-elle ? Peut-être pour me pousser, à travers ces pages, à comprendre comment ce Maître m’a offert des clés essentielles à employer en tant que personne, en tant qu’écrivain. Ici, il sera aussi question de Bret Easton Ellis et d’amitié littéraire, de message moral et de mentorat, de transcendance et de déception, de BDSM et de subspace, cette zone de l’esprit et du corps que parfois seule la littérature réussit à formuler. Une autre forme de Secret History. » Chloé Saffy est en dédicace au salon de L'AUTRE LIVRE le vendredi 26 novembre 2021 de 14h à 15h30, stand C28.

ÉPARPILLEMENTS

ÉPARPILLEMENTS

de NATALIE CLIFFORD BARNEY

Philosophie (COOPÉRATIVE (ÉD. DE LA)) | Paru le 06/03/2020 | 12,00 €

Natalie Clifford Barney (1876-1972), héritière d’une richissime dynastie, devint rapidement l’Américaine la plus célèbre du Paris de la Belle Epoque. Egérie de Remy de Gourmont, qui l’immortalisa dans ses Lettres à l’Amazone, elle fut également, pour reprendre le mot de François Mauriac, le « Pape de Lesbos », dont les amours, notamment avec la courtisane Liane de Pougy et le peintre Romaine Brooks, défrayèrent la chronique pendant plus d’un demi-siècle, car jamais elle ne se fatigua de séduire.
Amoureuse mais aussi femme d’esprit, elle se révéla un écrivain authentique dans une série d’ouvrages où ses souvenirs sont l’occasion de révéler une vision incisive et originale du monde. Les Eparpillements, parus en 1910, occupent une place de choix dans son œuvre. Ce recueil de pensées, où se reflète l’expérience hors norme d’une femme qui cultiva mieux que personne l’art de vivre et d’aimer, frappe tantôt par sa drôlerie tantôt par sa profondeur.

Jean Chalon, biographe de Natalie et grand ami de ses dernières années, signe la préface de cette édition, qu’accompagnent six photos peu connues illustrant la beauté de cette femme d’exception et le cadre où elle vécut à Paris.

IL EST CINQ HEURES DANS UN MONDE CIVILISE - Pourquoi je lis

IL EST CINQ HEURES DANS UN MONDE CIVILISE - Pourquoi je lis "Septentrion" de Louis Calaferte

de Ludovic VILLARD

Feux Follets (LE FEU SACRÉ ÉDITIONS) | Paru le 06/03/2020 | 8,50 €

Déclaration de vie gorgée de lumières et de souffrances, Septentrion est l’opéra génial du pauvre au travail, non celui pour lequel on le paie au lance-pierre, mais celui par lequel il se rembourse sur l’existence, afin de la faire éclater de l’intérieur : sexe fou, théologie expérimentale, poème de guerre, attentat contre l’esclavage socialement acceptable. « Nous nous tenons plutôt dans cette ombre vitale du dessous. Là même où Calaferte se débat contre les pièges de l’abandon, de la faim et du suicide. Jugeant que ce qui vaut le coup vaut définitivement le coup, et que les obstacles font partie du jeu. Un jeu intégral et vibratoire. Le seul véritable objet de l’homme lucide. La Vie. »

Publié avec le soutien du Centre National du Livre.

COMME UN TROU LUMINEUX DANS LE TROTTOIR - Pourquoi je le lis

COMME UN TROU LUMINEUX DANS LE TROTTOIR - Pourquoi je le lis "Les Fantômes du chapelier" de Georges Simenon

de Balval EKEL

Feux Follets (LE FEU SACRÉ ÉDITIONS) | Paru le 06/03/2020 | 8,50 €

Sondant l’inventaire de Simenon dont elle est la spécialiste amoureuse, Balval Ekel réhabilite celui à qui l’on a fait porter tous les chapeaux de salaud, de l’antisémite au misogyne. Elle en rend sensible le côté visionnaire, pour révéler la biographie dissimulée derrière ce petit roman français autant que l’Histoire des hommes insérée dans le récit policier, la tendresse de Simenon pour ceux que d’autres appellent à tort les petites gens, leurs combats noués dans les gestes du quotidien, la lutte des femmes, la fausse fatalité d’un capitalisme contre lequel se dresser, malgré le piège que la forme même de l’urbanisme semble refermer sur les personnages. Tous victimes de leurs propres crimes. Publié avec le soutien du Centre National du Livre. Balval Ekel est en dédicace le vendredi 26 et le samedi 27 novembre 2021 de 15h à 16h au salon de L'AUTRE LIVRE sur le stand C28.

VAGABONDAGE - Pourquoi je lis

VAGABONDAGE - Pourquoi je lis "La Famille royale" de William T. Vollmann

de Frédéric JACCAUD

Feux Follets (LE FEU SACRÉ ÉDITIONS) | Paru le 06/03/2020 | 8,50 €

Fuite en avant mêlée de flâneries grises comme le cauchemar, de marches nomades et arrêts impromptus aux stations les plus flottantes, l’enquête que conduit Frédéric Jaccaud sur le corps monstrueux de la Famille royale arpente ce roman de Vollmann et San Francisco comme une cour des Miracles où se retrouvent les protagonistes, les deux auteurs, vous lecteur, tous indics et témoins d’une investigation. Ce livre écrit sur les traces de l’autre cartographie la perdition, désigne la rencontre comme point de repère, l’humain pour seule balise, dans l’incapacité à se situer face à un roman ou une ville, ceux-ci changeant d’architecture à chacun de nos passages, chaque lecture de leurs plans.

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