Connexion

l'autre LIVRE

Essais

L'Énergie des Lucioles

L'Énergie des Lucioles

de Clémence MATHIEU

Entrelacement (LES VÉLIPLANCHISTES) | Paru le 15/05/2022 | 13,00 €

À quoi pense une paysagiste ?

L’Énergie des lucioles est une œuvre entre l’essai et le récit poétique, Clémence Mathieu, jeune paysagiste, imagine des futurs, pour le mieux et pour le pire, à propos de trois lieux dans lesquels des aménagements vont ou devraient avoir lieu dans le cadre de la transition énergétique.

Repenser la transition énergétique ?

Le progrès n’est pas un mal, bien au contraire, il permet des révolutions essentielles, notamment en termes d’écologie. Encore faut-il l’employer à bon escient. Parfois, sous des expressions à la mode comme « transition énergétique » se cache un greenwashing commun. Dans L’Énergie des Lucioles, Clémence Mathieu revient sur des projets d’aménagement dits écologiques et propose de voir et penser autrement, sans arrière-pensée politique, en usant du potentiel de la nature à se réparer elle-même.

Clémence Mathieu remet en question les aménagements urbains et ruraux qui visent la rentabilité (économique, agricole, énergétique, etc.) sans penser au bien-être des habitants, sans imaginer l’impact sur les vies des personnes avoisinantes.

Aramon, l’Orne, Bugey

La jeune autrice paysagiste propose dans son œuvre 3 lieux : Aramon, l’Orne, Bugey ; et pour chacun d’entre eux, deux potentielles réalités déclinées, une augmentée vers un possible regrettable, une autre souhaitable. Progrès et écologie peuvent faire bon ménage dans des projets d’aménagement du territoire si l’on se soucie de leur environnement, à savoir les habitants humains, animaux et végétaux.

ÏRK BITIG : Le premier livre des turcs présages poétiques naturalistes et animalistes (VIIIe-IXe siècle) - Türklerin ilk kitabi doga ve hayvanlarin dilinden siirsel fallar (VIII.-IX. Yüzyil)

ÏRK BITIG : Le premier livre des turcs présages poétiques naturalistes et animalistes (VIIIe-IXe siècle) - Türklerin ilk kitabi doga ve hayvanlarin dilinden siirsel fallar (VIII.-IX. Yüzyil)

de Vali SÜLEYMANOGLU

Écriturques (TURQUOISE) | Paru le 10/04/2022 | 29,80 €

Le livre de présages Ïrk Bitig, présenté dans ces pages, découvert en 1907 par l’archéologue britannique sir Aurel Stein dans une grotte au Turkestan oriental (Chine) et conservé actuellement à la British Library, est le tout premier livre de papier rédigé en langue turque qui soit parvenu jusqu’à nos jours. Rédigé entre le VIIIe et le IXe siècle en alphabet göktürk (des « Turcs célestes »), il constitue une source majeure pour toute personne qui s’intéresse à la période du chamanisme turc. Œuvre littéraire et poétique, il réunit 65 présages évoquant un univers symbolique où s’animent de concert la nature, les animaux et les hommes.  Loin des représentations actuelles stéréotypées de cette période, Ïrk Bitig est riche d’enseignements linguistiques et philosophiques liés aux croyances turques anciennes, bien antérieures à l’apparition de l’islam. La présente édition est née du projet de révéler pour la première fois, en sus du texte original reproduit dans son intégralité en fac-similé, sa translittération et sa transcription en alphabet latin ainsi qu’une traduction en turc moderne et en français.  

 

Irk Bitig adli fal kitabi 1907’de Ingiliz arkeolog Sir Aurel Stein tarafindan, Çin’in Dogu Türkistan bölgesinde bir magarada bulundu. Tek örnegi olan ve Türklerin kagit üzerine yazilmis ilk kitabi olarak bilinen yapit British Library’da korunmaktadir.  Göktürk alfabesi ile 8. ve 9. yüzyillar ararsinda yazilmis, Samanist Türklerin kültürüne iliskin bilgiler veren esi bulunmaz bir kaynaktir. Yapit, doga, hayvan ve insanlarin dünyasini siirsel ve gizemli bir dille anlatan 65 faldan olusur. Ïrk Bitig bugünkü önyargilardan uzak, Eski Türklerin, Islam öncesi dönemine iliskin felsefe, dilbilim ve inançlari üzerine önemli bilgiler verir. Bu yapitta, Irk Bitig’in orijinalinin bütün sayfalarinin fotograflarini, fallarin harf çevirisini, çeviriyaziyya aktarilmis halini, günümüz Türkçesi ile Fransizca çevirilerini ilk kez bir arada bulacaksiniz.?

Les jardins de l'infini

Les jardins de l'infini

de Gérard Emmanuel FOMERAND

Spiritualités (LAZARE ET CAPUCINE) | Paru le 07/04/2022 | 18,00 €

Le jardin appartient à nos inconscient personnels et collectifs et toute l’humanité s’y retrouve par-delà les frontières à travers la recherche commune qu’en font les pèlerins. Ce thème se retrouve naturellement dans la Bible dont il est l’une des principales clefs de lecture. Un fil invisible relie le jardin des origines, ou l’Eden, à celui de la fin des temps, dans l’Apocalypse, avec un jardin devenu ville, la Nouvelle Jérusalem. Le long parcours de ces jardins bibliques renvoie à nos propres chemins spirituels. Une réponse s’esquisse ainsi : d’où venons-nous et où allons-nous ? Par quelles étapes passons-nous, de la rencontre avec l’autre du jardin des Cantiques des Cantiques, à nos difficultés et nos morts et résurrections, à l’image du jardin de Gethsémani et de celui de la Résurrection ? Ce livre déroule ce lien invisible qui est l’une des trames de la Bible. Il se relie ainsi, avec ses photos illustrant le texte, à l’immémoriale tradition de la beauté qui sauvera le monde comme l’écrivait Fédor Dostoïevski.

 

L'anarchie au prétoire, Vienne, 1er mai 1890 - Une insurrection et ses juges

L'anarchie au prétoire, Vienne, 1er mai 1890 - Une insurrection et ses juges

de Claude RÉTAT

Grands essais (BLEU AUTOUR) | Paru le 07/04/2022 | 29,00 €

La première célébration, en 1890, du 1er mai en France eut lieu sous haute surveillance policière. Une petite ville échappe : à Vienne, en Isère, surgit le spectre de l’anarchie, de la « foule » hors contrôle, hommes, femmes, enfants… La grève éclate, le maire est malmené, le commissaire « abîmé », une fabrique de drap pillée. Un mot flamboie : « Prenez, c’est à vous ! »
L’avant-veille, deux orateurs de renom étaient venus chauffer les esprits : Louise Michel et Alexandre Tennevin, un cogneur.
Tennevin et les « meneurs » locaux, Pierre Martin en tête, sont condamnés en août par la cour d’assises de Grenoble. Louise Michel, écartée du procès, déclarée folle, menacée d’internement, se multiplie d’autant plus par la parole et par la plume (conférences, mémoires, romans, poésie…).
Qui, de l’accusateur ou des accusés, tient la sellette ? Qui définit l’événement ? Émeute ? Révolution ? Affirmation du « droit à l’existence », première lueur du « banquet de la vie » pour tous ? « Les bêtes du bois peuvent boire à la source, on fera de même » (Louise Michel).
Qui pèse les faits et les valeurs ? Qui pose les mots — quels mots, avec quelles images, quels rythmes ? Au procès, puis par les écrits, c’est tout un art anarchiste de l’éloquence qui se déploie, un style, un souffle. Au-delà, à travers la mémoire, les récits et les recréations (Pierre Martin, Élisée Reclus, Louise Michel…), le sens et l’épopée s’élaborent, la société, la nature et la justice se réinventent.
Claude Rétat accompagne cet essai d’un dossier de textes & témoignages (brochure des anarchistes sur le procès de 1890, presse, dossier judiciaire et autres archives, parmi lesquelles les rapports de police sur les conférences de Louise Michel) et d’une riche iconographie.

Ed Lacy-Un inconnu nommé Len Zinberg

Ed Lacy-Un inconnu nommé Len Zinberg

de Roger MARTIN

hors collection (A PLUS D'UN TITRE) | Paru le 01/02/2022 | 20,00 €

Qui était-il cet écrivain juif, communiste, marié à Esther, une Noire avec laquelle ils adopteraient plus tard Carla, une petite fille noire originaire des Antilles britanniques ?

Qui était-il ce « juif non-juif », passionnément new-yorkais, qui avait embrassé à vingt ans la cause des laissés-pour-compte de la socièté et des victimes du racisme, noires ou hispaniques ?

Qui était-il vraiment ? Len Zinberg, auteur de nouvelles dans la presse communiste ? Ed Lacy, qui publiait ses récits dans lAfro-American et le Pittsburgh Courier et passait pour Noir ? Ou encore Steve April, Russell Turner ou Mark Haggstrom qui signeraient des centaines de nouvelles ?

Qui était-il, ce soldat mobilisé ? en Italie qui deviendrait correspondant de Yank, un hebdomadaire « écrit par des soldats pour des soldats » tiré à 2 700 000 exemplaires ? Ce collaborateur du prestigieux New Yorker, qui publia en 1940 Walk Hard-Talk Loud que Langston Hughes et Ralph Ellison jugeaient extraordinaire ?

Qui était-il ce Blanc qui créa, en 1957, le premier personnage de détective privé noir, Toussaint Marcus Moore, dans Traquenoir (Room to Swing), auquel les Mystery Writers of America décernèrent lEdgar du meilleur roman policier de lannée ?

Qui était-il, cet écrivain talentueux dénonce ? comme rouge et victime de la Chasse aux sorcières, qui sévanouit en 1949, avant de se réincarner, deux ans plus tard, en un certain Ed Lacy et décrire une trentaine de romans noirs jusquà sa mort tragique en 1968, sans jamais cesser de de?fendre des valeurs de liberté ?, de tolérance et dhumanité ?

Ed Lacy (Un inconnu nommé Len Zinberg) en même temps que la singulière destinée dun auteur qui mérite pleinement dêtre redécouvert, est une passionnante plongée au cœur de lhistoire des États-Unis, des luttes sociales et politiques, du combat pour leégalité raciale et de lunivers de la littérature noire.

La Baleine et le Réacteur

La Baleine et le Réacteur

de Langdon WINNER

Technocritique (ÉDITIONS LIBRE) | Paru le 28/01/2022 | 18,00 €

Initialement publié en 1986, ce célèbre examen, par Langdon Winner, des implications politiques, sociales et philosophiques de la technologie s’avère plus actuel que jamais. Il démontre que les choix technologiques, loin d’être neutres, déterminent le genre de monde dans lequel nous vivons et le type d’être humain qui y vit, qu’en adoptant une technologie, on adopte une politique – autrement dit, que les décisions techniques sont des décisions politiques, aux conséquences majeures en matière de pouvoir, de liberté et de justice. La Baleine et le Réacteur nous encourage donc à nous défaire d’importants préjugés et lieux communs, en vue de nous permettre de reconstruire un rapport humain et politique à la technologie.
Cet ouvrage ayant fait date dans l’histoire et la philosophie des sciences ressort aujourd’hui dans une édition augmentée d’un nouveau chapitre, d’une préface et d’un post-scriptum de l’auteur, ainsi que d’une postface de l’historien François Jarrige, spécialisé dans le domaine des techniques et de l’industrie.

Civilisations et transmission de la connaissance

Civilisations et transmission de la connaissance

de Jean-Yves LELOUP

Spiritualités (LAZARE ET CAPUCINE) | Paru le 20/01/2022 | 23,00 €

Bouddhisme tibétain, Bouddhisme Zen, Christianisme, Christianisme orthodoxe, Hindouisme, Islam, Judaïsme, Taoïsme. Sans syncrétisme, sans sectarisme, dans l’esprit d’enracinement et d’ouverture qui lui est cher, Jean Yves Leloup réunissait dans les années 1980, au centre international de la Sainte Baume, Institut pour la rencontre et l’étude des civilisations, quelques personnalités éminentes de la pensée contemporaine dont Emmanuel Lévinas et Eva de Vitray Meyerovitch, autour du thème de la transmission de la connaissance. Thème aujourd’hui plus que jamais d’actualité : Comment se transmet la connaissance dans les grandes traditions de l’humanité ? De quelle connaissance s’agit-il ? Faut-il parler d’éducation ou d’initiation? Quel est le statut accordé au savoir, à l’affectivité et au corps dans le développement intégral de la personne? L’instrument qui transmet l’information n’est-il pas déjà instrument de désinformation ? Peut-on séparer l’Étude, la Méditation et la Prière dans une approche globale du Réel ? Y-a-t-il une voie au-delà de la connaissance ? Docte ignorance ? Discernement d’une présence ? Toutes ces questions sont abordées durant ce colloque.                                                                                                                                                            « La connaissance, hier comme aujourd’hui est une lampe cachée qui se transmet dans le silence, l’obscure étincelle qui, un jour, nous incendie et fait de nous des vivants ».

 

La nuit de Moyeuvre

La nuit de Moyeuvre

de Gilles ORTLIEB

Corps neuf (TEMPS QU'IL FAIT) | Paru le 14/01/2022 | 12,00 €

«Il restera, malgré tout, l’énumération des anges (Blettange, Florange, Gandrange, Tressange ou Œutrange, pour n’en citer que quelques-uns), qui en ont tant vu qu’ils peuvent maintenant se contenter de rester à jamais postés, muets, à l’entrée des agglomérations. Il restera le fronton des forges de Jœuf, où des familles de corvidés continueront de s’affairer, avec des cris de nouveau-nés, parmi les branches et les boules de gui. Ou encore, sur les places et dans les grand’rues, ces wagonnets de mines repeints et vernis, posés sur deux tronçons de rails; devenus pimpants bacs à fleurs pour proposer, du long, furieux et méthodique épisode de la révolution industrielle, une version bénigne et décorative, autant que les biches et faons tétant qui ornent, en fer filé, les façades récentes. Il restera, au lieu-dit Le Paradis, trois serrures d’or sur une porte de fer que personne ne pourra plus ouvrir. Et aussi, sur les trottoirs conduisant à l’écluse de l’Orne, les reflets d’une très fine poussière ocre que les pluies mettront longtemps à rincer tout à fait. […] Il reste la nuit de Moyeuvre-Grande, avec ses coteaux vaguement éclairés au loin et, visible dans l’entrebâillement des rideaux, une procession de petits nuages tirant sur l’orangé.»
Entré dans les services de traduction de l’Union Européenne en 1986, l’auteur a longtemps vécu à Luxembourg, quitté en 2012 au moment de la retraite. C’est de cet environnement particulier — où une certaine interrogation sociologique s’ajoute aux étonnements de l’espèce d’«exilé» qu’il fut durant cette période — que traite particulièrement cet ouvrage, d’abord paru en 2000, et qui reparaît ici dans une version augmentée.
 

L'art du saule

L'art du saule

de Jean-Yves LELOUP

Spiritualités (LAZARE ET CAPUCINE) | Paru le 25/11/2021 | 19,00 €

L'enfer des passes

L'enfer des passes

de Rachel MORAN

Femmes en lutte (ÉDITIONS LIBRE) | Paru le 12/11/2021 | 20,00 €

Née dans une famille profondément dysfonctionnelle, Rachel Moran quitte le foyer à l’âge de quatorze ans. Pour survivre, elle se retrouve contrainte de se prostituer. Avec intelligence et empathie, elle décrit ici l’oppression qu’elle a endurée, aux côtés d’autres comme elle, dans la rue et dans les bordels. Elle raconte également les ravages psychologiques que la prostitution inflige immanquablement à ses victimes, et le rejet du corps qui l’accompagne tout aussi inéluctablement. À vingt-deux ans, Rachel Moran a réussi à se libérer de l’industrie du sexe. Depuis, elle se consacre à l’écriture et au militantisme abolitionniste.

  1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19