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l'autre LIVRE

Art

L'OUROBOROS N°1

L'OUROBOROS N°1

de COLLECTIF, SILBERMANN JEAN-CLAUDE

hors collection (A PLUS D'UN TITRE) | Paru le 01/12/2020 | 25,00 €

L’Ouroboros…
…ou serpent qui se « mord » la queue, est le symbole quatre fois millénaire qui relie les quatre coins du monde : de la Chine antique au Quetzalcoatl ailées Aztèques, en passant par les papyrus de l’ancienne Égypte, il a été le glyphe purifiant de l’alchimie avant d’être consacré en archétype jungien. Il parle de totalité (son corps bouclant l’unité du divers donné), de croissance & de vie, il annonce l’Éternel Retour nietzschéen qui ne garde que l’affirmatif. il délivre le temps de sa plate linéarité, et le mouvement très-fécond qui l’anime l’oppose à la st édilité mortifère de son auto-cannibalisme apparent. Il est souvent lemniscate dressé en 8, symbole connu de l’infini. Sa souplesse, inouïe, scelle un mystère qui invite à rêver, à inventer sans fin dans un réel qui ne demande qu’à changer de peau…
Notre logogramme s’autorise une couronne qui vient inverser la valeur du signe Ø.

 

Esprits vagabonds

Esprits vagabonds

de Barbara D'ANTUONO, Kevin PIERRE

L’œuvre contée (L'OEIL DE LA FEMME À BARBE) | Paru le 15/01/2021 | 25,00 €

Cousant à la main comme d’autres récitent des mantras et ne décidant rien à l’avance, Barbara d’Antuono laisse surgir des images sans cohérence particulière les unes avec les autres, mais auxquelles elle donne corps dans une sorte d’urgence. Sa rencontre en Haïti avec le Baron Samedi et la mythologie liée au vaudou, ainsi que les éclaboussures traumatiques du coup d’état de 1986 et des exactions dont elle est témoin, la précipitent dans une nécessité de dire l’indicible : « Coudre, suturer, refermer ces plaies, greffer un tissu sur un autre, mais aussi « broder » pour donner un sens, pour témoigner parfois de mon désir profond de réunir les deux cultures qui m’habitent».
Créatrice d’imaginaire, elle fait naître sous ses doigts un monde jubilatoire, onirique, ironique, carnavalesque et parfois naïf. Imprégnée de ce savoureux mélange, toute son oeuvre se condense dans un syncrétisme baroque flamboyant, où l’humour n’est jamais loin et Haïti toujours présent.
Sur ces images intemporelles, le jeune auteur haïtien Kevin Pierre pose les mots poétiques d’un engagement contemporain pour la dignité de son pays. Leur échange de fils et de mots parle des choses de la vie et de la mort, du vaudou ancestral et des difficultés d’aujourd’hui.
Pour restituer au lecteur la puissance évocatrice de la langue de l’auteur, les textes accompagnant les oeuvres sont proposés en version bilingue français/créole haïtien.

Bruno Boëglin, une vie dans le désordre des esprits

Bruno Boëglin, une vie dans le désordre des esprits

de Collectif A.A.B.B., Jean-Pierre LEONARDINI

hors collection (A PLUS D'UN TITRE) | Paru le 15/01/2021 | 20,00 €

Il n'a pas d'âge. Un éclat d'enfance l'en protège. Il fait du théâtre depuis l'adolescence. Son talent est tissé d'humour et de poésie voyageuse. Son caractère aussi fantasque qu'obstiné l'ont écarté d'un parcours balisé par l’institution. Il a longtemps dirigé l'Eldorado à Lyon, théâtre aux allures de music-hall décrépi, où il a monté Malcolm Lowry, Shakespeare, Dostoïevski...

Puis, entre les œuvres originales présentées dans les plus grandes institutions, il s'est tourné vers ses projets nicaraguayens, jouant le long du Rio Coco pour les indiens Miskitos et dans les casernes Sandinistes, il n’a ainsi cessé de brouiller les pistes. Ami de l’écrivain Bernard-Marie Koltès, Bruno Boëglin est le premier à lui commander l’écriture d’une pièce : Sallinger qu’il crée en 1977.

En 1991, il créera sa pièce posthume Roberto Zucco qui va déclencher une polémique dont dit-il « je me serais bien passé... » Parmi ces mises en scène Pan Theodor Mundstock , un spectacle splendide, adapté du roman de Ladislas Fuks, récompensé par le prix du meilleur spectacle créé en province en 1994, décerné par le Syndicat de la critique dramatique.

« Son œuvre quoique dérangeante pour certains, a contribué à l’évolution du théâtre moderne autant en France qu’à l’étranger. »

Depuis quelques années il se consacre à la peinture. Là aussi il revisite les œuvres de ses semblables : il met en scène ce qu’il trouve chez les autres, « voleur » et bricoleur d’images il révèle par un regard énigmatique ce que nous n’avions pas vu. Sur bois, sur papier, sur tissu, il aime les petits formats, et pour chacun si vous l’interrogez il vous racontera une histoire.

 

Le Roman de Godard

Le Roman de Godard

de Michel VIANEY

Littérature (MAREST ÉDITEUR) | Paru le 06/10/2020 | 17,00 €

Le Dormeur

Le Dormeur

de Didier DA SILVA

Littérature (MAREST ÉDITEUR) | Paru le 06/10/2020 | 14,00 €

Femmes sauvages

Femmes sauvages

de Marie Christine PALOMBIT

Restitutions (L'OEIL DE LA FEMME À BARBE) | Paru le 09/10/2020 | 25,00 €

La démarche de Marie Christine Palombit s’articule autour de représentations « archétypales » de la Femme, qui avance guidée par sa nature profonde. Dans sa peinture, elle développe des thèmes fondamentaux - la conception, les cycles de la vie, les instincts premiers - à travers les postures du corps. La lecture du livre Femmes qui courent avec les loups de Clarissa Pinkola Estés a été pour elle une véritable révélation ; elle y puise régulièrement lorsqu’elle ressent le besoin de se ressourcer ou d’approfondir des questions sur la psyché féminine.
En 2015, elle effectue un voyage en Arizona, aux États-Unis. Quarante femmes s’y sont retrouvées pour marcher dans le désert, pratiquer des rites amérindiens avec des indiens Navajos et suivre l’enseignement de « HO Rites de Passage ». À son retour, nourrie des formidables moments qu’elle vient de vivre, elle entame une série de grandes peintures Femmes sauvages entre ciel et terre, entre terre et ciel. Enrichissant sa palette de pigments fluorescents, elle donne à ses oeuvres une double lecture : exposées à la lumière noire, elles révèlent une vision plus secrète, comme celle d’un territoire inconscient. Des détails apparaissent ou au contraire s’estompent ; les postures changent et l’histoire que ces femmes racontent n’est plus tout à fait la même...
Restitution de son expérience, cet ouvrage présente en vis-à-vis vingt peintures et leurs « doubles » en vision nocturne, enrichies de croquis et textes issus du carnet de voyage de l’artiste. La lecture s’en effectue recto ou verso, selon qu’on le parcourt entre ciel et terre ou entre terre et ciel...
Sa sortie est accompagnée d’une exposition des oeuvres chez Artcorpus, l’atelier interactif et foisonnant de Marie Christine Palombit, qui a fêté ses 15 ans en 2020.

Arbres de vie

Arbres de vie

de Jean-Claude CROMMELYNCK

SORTILEGES (LE COUDRIER) | Paru le 04/03/2020 | 20,00 €

Jadis
les arbres
étaient des gens comme nous
Mais plus solides
plus heureux
plus amoureux peut-être
plus sages
C’est tout.
                 (Jacques Prévert)
 
Ce poème de Jacques Prévert cité en exergue ouvre le livre et en donne le ton : les arbres, êtres au temps long, mémoires du monde, nous précèdent, nous accompagnent, nous enchantent et nous réconfortent.

Certains ont traversé les siècles : ils sont notre histoire vivante, individuelle et collective.
Ils nous survivront si nous ne signons pas leur fin.
 
Soixante-cinq poèmes dédiés à ces « arbres de vie » accompagnent soixante-cinq infogravures imprimées sur papier dessin, toutes plus poétiques les unes que les autres.

Promeneur tardif

Promeneur tardif

de Yves NEYROLLES

Cahiers de poésie (A PLUS D'UN TITRE) | Paru le 01/10/2019 | 15,00 €

Pluie

 

Il pleut sur la ville,
sur la prison,
sur le ventre de la femme que l
enfant à naître arrondit.

Autour, lon passe,
l
on court au long du mur sans faille ni volet,

lon saute par-dessus les petites mares que lorage invente là-devant.

Elle, debout, immobile,
reste devant la double porte.

Leau ruisselle de partout,
l
enfant navigue par les mers chaudes de son ventre,

senvole et plonge doucement.
Elle le tient bien enfermé devant le jour qui dégouline,

comme elle sobstine
à retenir le fardeau qu
elle porte au bout de ses bras,

contre sa jupe : cette provision de soleil et de braise, confectionnée durant la nuit,
qu
elle apporte à celui vers lequel ses yeux tremblent, traversant leau,
puis l
écran des gardes, les couloirs ponctués de clefs, le souffle coupé des hommes,
puis le déferlement des mots,
plus fort que la pluie sur les toits,
et le silence plus évidant,
à la recherche d
un visage, brêve escapade, immobile, les corps seffleurent,
une main caresse son enfant.

Il pleut sur la ville. Il pleut longtemps. Sur lenfant à naître.

 

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