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l'autre LIVRE

Isabelle TAILLANDIER

A la maison

A la maison

de Luisa CARNÉS

Les Petites Rivières (LA REINE BLANCHE) | Paru le 08/09/2021 | 6,00 €

Une femme est libérée après avoir passé neuf ans dans une prison franquiste. Cette nouvelle poignante, écrite en 1950, décrit ses déambulations dans un Madrid qu’elle ne reconnaît pas, ses souvenirs douloureux, ses angoisses, ses peurs, sa solitude, son désespoir ; mais aussi sa foi intacte dans les valeurs républicaines qu’elle a défendues et qui lui ont valu sa condamnation.

Les couleurs et les sons

Les couleurs et les sons

de Isabelle TAILLANDIER

Littérature française (LA REINE BLANCHE) | Paru le 02/08/2021 | 14,00 €

Comme dans son précédent recueil, l'auteure nous fait voyager dans le temps et dans l'espace et nous emmène entre autres en Espagne et en Allemagne. Ce recueil se révèle toutefois plus intimiste tout en rejoignant l'universel avec l'exploration de souffrances comme celles liées au deuil et à la séparation amoureuse, mais aussi avec l'évocation de joies, d'espoirs, de tout ce qui peut redonner vie. L'amour, décliné sur plusieurs modes, de plus exclusif au plus fugace, joue également un rôle moteur. Tout en respectant les critères de brièveté et de concentration qui définissent le genre de la nouvelle, l'auteure propose un travail sur les formes narratives : l'élégie, la mise en abyme, l'ekphrasis et la prose poétique, par exemple. L'unité du recueil - et son originalité - est assurée par un jeu de variations sur la peinture, la phtographie et la musique. 

Contes d'amour

Contes d'amour

de Emilia PARDO BAZAN

Littérature espagnole (LA REINE BLANCHE) | Paru le 15/10/2020 | 16,00 €

Dans la sélection du présent recueil, on retrouve la thématique amoureuse sous tous ses angles - illusions et désillusions - avec une vision très ample : amour-passion et amour-compassion, amour et désamour de jeunesse, amour et désamour conjugal, amour à tout âge, amour pour un inconnu, amour au-delà de la mort. Au milieu de contes qui mettent en évidence l’inégalité entre l’homme et la femme dans la société de l’époque, on trouve également des récits d’infidélité féminine. (…) Dans les dernières décennies de sa vie, Emilia Pardo Bazán, sans abandonner le roman, écrit un grand nombre de contes. Grâce à la presse périodique, il s’agit d’un genre au succès croissant auquel l’écrivaine réfléchit depuis longtemps. Elle sait que c’est un genre qui « requiert des dispositions spéciales » et elle reconnaît qu’elle les possède. Elle se sent à l’aise car, en ce qui concerne les thèmes et les sources, « il n’y a pas de genre plus vaste et libre que le conte. »  (Ana María Freire López)

Avant la vie

Avant la vie

de Klaus MANN

Littérature allemande (LA REINE BLANCHE) | Paru le 09/03/2020 | 14,00 €

Klaus Mann décrit ainsi le sentiment ressenti au début de sa carrière littéraire : « Notre vie consciente commença à une époque d’incertitude angoissante. Autour de nous, tout se fissurait et chancelait, à quoi aurions-nous dû nous raccrocher, d’après quelles lois aurions-nous dû nous orienter ? La civilisation dont nous faisions la connaissance dans les années 1920 semblait avoir perdu l’équilibre, ne plus avoir de but, de volonté de vivre, être mûre pour la ruine, prête à sombrer. Oui, nous fûmes confrontés très tôt à une atmosphère d’apocalypse, fîmes l’expérience de toutes sortes d’excès et d’aventures. » Né en 1906, Klaus Mann ressent ces années comme une profonde crise sociale et politique. Aussi pleine de joie et extraordinaire qu’ait pu être en superficie cette période, elle ne propose de fait aucune ligne morale. Le jeune écrivain présente la réaction de sa génération comme une recherche désespérée d’une nouvelle voie, d’un nouveau sens à la vie. (Uwe Naumann)

Récits verticaux

Récits verticaux

de Luis FORONDA

Littérature espagnole (LA REINE BLANCHE) | Paru le 11/06/2018 | 21,00 €

Récits verticaux nous ouvre un monde à part, grâce à un regard plein d’humour et une grande sensibilité humaine. Quand on lit ces contes, on a l’impression qu’il existe un monde immergé qui bat sous la peau du quotidien ; de temps en temps, et par un effet d’osmose, il arrive à inonder l’ordre de la vie et à renverser les principes prévisibles. Les personnages semblent avoir conscience qu’ils vivent dans le recoin d’une réalité incomplète, mais aussi que cette réalité n’est pas un système homogène : au contraire, elle possède des fissures qui conduisent à des champs de liberté dans lesquels les gens peuvent récupérer l’innocence et la plénitude originelles. De la sorte, il arrive un moment où le récit abandonne l’ennui des habitudes et étincelle avec l’étrange vivacité de l’imprévu, des émotions, de la poésie. La réalité et son contraire, la norme et la perplexité se mêlent pour former la matière de Récits verticaux où tout est possible tant que la dérive que prennent les événements répond à la logique interne d’un principe bienfaisant qui favorise l’empathie, corrige la solitude et soigne les êtres vulnérables. (Salvador Compán)

Soupirs

Soupirs

de Isabelle TAILLANDIER

Littérature française (LA REINE BLANCHE) | Paru le 18/05/2017 | 12,50 €

Isabelle Taillandier nous fait passer d’une terre à l’autre, du Palais d’al-Rusafa, à Cordoue, au palais royal d’Izréel et au palais royal de Mycènes. Elle nous fait passer aussi d’un temps à l’autre, d’un jadis, pour en venir à ce qui est encore hélas un naguère (la Seconde Guerre mondiale, 1944 et les camps de prisonniers). Y a-t-il dans tout cela place pour l’espoir ? Le titre de la cinquième nouvelle, De bien en mieux, invite à le croire. Si mouvementée que soit l’équipée d’Aliénor d’Aquitaine quittant Blois comme une voleuse dans la nuit du 18 au 19 mars 1159, elle la conduit jusqu’au seuil du Poitou, jusqu’à Poitiers même et jusqu’au Clain qui, à beaucoup d’égards, a été le miroir de ma jeunesse et qui, encore aujourd’hui, m’apporte, comme à elle, un précieux apaisement. (Pierre Brunel, de l’Institut)

L'Abencérage

L'Abencérage

de Antonio DE VILLEGAS

Littérature espagnole (LA REINE BLANCHE) | Paru le 18/05/2017 | 8,00 €

Ce délicieux récit, érigé en parangon du meilleur humanisme propose, au travers de la fiction, un exemple de relation entre individus professant des fois différentes mais qui, grâce au dialogue, posent sur l’échiquier un système de valeurs de portée universelle, basé sur une vertu permettant de maîtriser tout type d’affrontements, le tout dans un très grand respect de la liberté de l’autre. C’est seulement en suivant ce chemin, par le biais de la parole et de l’exemple personnel, qu’il est possible de restaurer l’harmonie entre les hommes, sans modifier violemment ou de quelque façon que ce soit leurs caractéristiques identitaires. C’est donc un texte idéaliste mais complètement engagé dans la réalité de son temps, un texte dans lequel on montre comment changer ce monde de dissensions et de différences à travers le seul chemin vraiment possible et durable : celui qui passe par la transformation du cœur de l’homme. (Eduardo Torres Corominas)

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