Connexion

l'autre LIVRE

Michel VAN DEN BOGAERDE

Du nouveau dans la vie vieille

Du nouveau dans la vie vieille

de Michel VAN DEN BOGAERDE

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | Paru le 25/03/2023 | 18,00 €

LA BEAUTE

Sous les cendres dorées

Il ne restera que cela

Les rires clairs des enfants au futur

La joie des filles au présent

L’espoir des hommes au passé

Les gravats seront microphones

Pour des explorateurs étrangers

Qui tenteront vaille que vaille

D’expliquer les humains

Leur planète, les animaux

Nombreux, la beauté de l’atmosphère

Ce bleu, ce bleu surtout

Qu’ils ne comprendront pas

Et puis cette étrange manie

De faire des représentations

De leurs destructions

Jamais ils ne sauront

Qu’on l’appelait la beauté

Jamais ils ne sauront

Que nous fûmes seuls à savoir

Seuls à jouir du trésor

Que nous avons brûlé

 

Arbres de vie

Arbres de vie

de Jean-Claude CROMMELYNCK

SORTILEGES (LE COUDRIER) | Paru le 04/03/2020 | 20,00 €

Jadis
les arbres
étaient des gens comme nous
Mais plus solides
plus heureux
plus amoureux peut-être
plus sages
C’est tout.
                 (Jacques Prévert)
 
Ce poème de Jacques Prévert cité en exergue ouvre le livre et en donne le ton : les arbres, êtres au temps long, mémoires du monde, nous précèdent, nous accompagnent, nous enchantent et nous réconfortent.

Certains ont traversé les siècles : ils sont notre histoire vivante, individuelle et collective.
Ils nous survivront si nous ne signons pas leur fin.
 
Soixante-cinq poèmes dédiés à ces « arbres de vie » accompagnent soixante-cinq infogravures imprimées sur papier dessin, toutes plus poétiques les unes que les autres.

Ce qui embellit le désert

Ce qui embellit le désert

de Michel VAN DEN BOGAERDE

SORTILEGES (LE COUDRIER) | Paru le 01/02/2019 | 20,00 €

"Il faut prendre des décisions, quelquefois", nous dit l'auteur.

"Lorsqu’on écrit de la poésie depuis un certain temps, la tendance naturelle est de regrouper par période. Certains textes qu’on aime restent alors sur le bord du chemin.
Ce recueil mêle des textes très récents à d’autres, plus anciens et qui n’avaient pas encore trouvé leur place. Les plus vieux ont un demi-siècle.
En me relisant pour composer cet album, j’ai ressenti le plaisir d’une pérennité, puissiez-vous cheminer avec moi sur ce mince sentier !"

QuintessenCiel

QuintessenCiel

de Pascal FEYAERTS

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | Paru le 15/07/2018 | 16,00 €

On ne fait pas de la bonne littérature avec des bons sentiments, c’est entendu !

Mais avec une fêlure, sans s’en apercevoir, on crée un passage entre soi et le monde. La disparition est au centre de ce livre, et Pascal Feyaerts, qui est croyant, qui doit croire, touche ici avec justesse le manque et l’inconsolable des enfants du temps.

Si on se laisse prendre par la main, ses mots sont les nôtres, dans d’autres circonstances, dans d’autres lumières. C’est pourquoi ces textes trouvent leur chemin.

Je suis athée, et je pense pourtant qu’il dit juste, qu’il dit vrai sur le deuil et l’espoir. En témoignent les deux derniers vers de ce recueil :

 

« Où que tu sois

   J’espère que tu danses »

 

Michel Van den Bogaerde

Comme une fumée sous le vent

Comme une fumée sous le vent

de Michel VAN DEN BOGAERDE

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | Paru le 15/11/2016 | 16,00 €

Les temps sont durs, hélas ! Ce que nous avons cru immuable et que nous avons appelé civilisation se délite tous les jours. Le destin des hommes et des femmes de ce temps garde les invariants : la fin de l’histoire est pénible et le temps limité, mais il invente autant d’issues que de prisons. La poésie est là pour dire le mal comme le bien, elle est une forme polie de l’espoir ou du désespoir, assortie de contraintes purement littéraires qui en font le sel.
 
Qui sauf moi Qui meurt Décrira le monde Qui me survit ?
 
Qui dans le temps ou l’espace, ces contingences d’être Parlera de mon temps, de celui dans lequel je baigne, dans lequel j’écris Dans lequel je vis Dans lequel j’abandonne la nécessité d’exister ?

 
Qui dira l’inutile La folie et le bonheur de voir et d’entendre D’imaginer les cieux, d’être battu par l’histoire De vivre encore le lendemain ?
 
Qui dira que le vent Ou les nuages qu’il transporte Sont assez pour l’expérience d’être qui n’a nul but Mais des conclusions ?

UNE VAGUE SUR SEPT

UNE VAGUE SUR SEPT

de Michel VAN DEN BOGAERDE

SORTILEGES (LE COUDRIER) | 17,00 €

Un homme âgé, grand connaisseur des météores, grand avaleur de vent, habitait face à la mer. Il disait qu’une vague sur sept était plus forte que les autres. Vous pouvez vérifier : il avait raison. La force de regarder toujours du même point un spectacle jamais semblable crée un vertige de sons, de mots et de couleurs. Vous tenez en main la cristallisation de ce vertige... Aquarelliste de talent, amoureux de la mer du Nord, l'auteur illustre son recueil de 8 reproductions de ses peintures.

Une enfance heureuse

Une enfance heureuse

de Jean-Michel AUBEVERT

SORTILEGES (LE COUDRIER) | 20,00 €

L'enfant poète – le poète enfant – vit dans un monde d'avant le monde, d'avant les désillusions, d'avant les meurtrissures inévitables, un temps de « chair », un temps qui ne fait que s'écouler. Ainsi « Sans doute n'aimais-je rien tant que le temps qui s'écoulait, le vent qui dans mes cheveux me renouvelait la promesse des instants, la grâce d'un moment où le monde nous fait vibrer de son onde, matière dont l'être nous remplit, lumière à notre esprit ».
L'enfant était heureux, vivant, ne connaissant du réel que ce qu'il percevait de ses propres yeux, en quête pourtant d'étoiles comme l'homme de la Mancha projette le « pari de l'étoile ».   Et pour vivre, la poésie, tout autant que la peinture, donne accès à un réel plus lumineux – différent selon qui le perçoit – à défaut, comme les hirondelles, de pouvoir ressentir « la légèreté de vivre ».
Il y a du Kundera de « L'Insoutenable légèreté de l'être » dans le poète enfant Aubevert, qui évolue dans cette époque bénie où le pays nageait dans la prospérité et dans la liberté… , liberté toute relative, car « penser de travers » n'avait guère droit de cité sous l'égide de L’Église et de ses croyants zélés.  Et le poète aujourd'hui, en mémoire de l' enfant heureux  mais aussi coquille de noix sans foi ni loi, se doit de croire en la vie en cette époque de retour des confessions , mais aussi de croire encore à cet enfant dont les yeux se dessillent.
Aubevert le poète livre ici un livre magique, solaire, où la poésie partout présente se met au service du temps, du monde, du sens profond de la vie. 

 

(Extrait de la préface de Claude Donnay)

 

J'aime beaucoup ce texte, où quasi chaque mot éveille un poème, où l'ensemble nous drape dans un cocon dont sortir est une déchirure.  La poésie m'interpelle parce qu'elle n'est jamais neutre ni pâle. Je ne parle pas des rimailleurs. On peut passer de longs moments au cœur d'une page, d'un poème, même court, et cheminer au gré des mots, de la musique, de ce que le poète a voulu dire, de ce que l'on interprète pour soi-même. C'est un peu, à chaque fois, une nouvelle vie en marge. Jean-Michel est de ceux qui enfantent pour nous ces vies intenses... "

(Commentaire de Jean-Luc Geoffroy)

           

A voix basse

A voix basse

de Michel VAN DEN BOGAERDE

SORTILEGES (LE COUDRIER) | 22,00 €

De la longue conversation de vie entre un père et son fils complices, la mémoire prolonge ici le dialogue sensible et lucide.

L'auteur revisite  de vieilles photos des années 40 et 50 (il n'apparaît d'ailleurs dans cet album qu'à l'état de bambin) et  dialogue avec ce père tant aimé et maintenant disparu.

Cette plongée heureuse dans les souvenirs familiaux est émaillée d'apartés ( "tu te souviens, papa?") où il se remémore des anecdotes vécues beaucoup plus tard,

La deuxième partie du livre s'intitule "mourir est le dernier désir" et évoque la fin de vie du père, son transfert à l'hôpital, ses renoncements progressifs à ce qui faisait sa vie, sans pathos, juste une lassitude.

Un récit poignant.