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l'autre LIVRE

Michel DUCOBU

Miroirs à marée basse

Miroirs à marée basse

de Isabelle BIELECKI, Martine ROUHART

SORTILEGES (LE COUDRIER) | Paru le 01/02/2019 | 20,00 €

La mer image ?

La mer pensée ?

Ou alors la mer racontée ?

Elle est une et elle est mille

Ou trois regards croisés

D’un photographe et de deux poètes

Amoureux

Des reflets de mer à l’infini, de l’ombre à la lumière,

des mots qui s’enlacent, se désenlacent, à marée haute, à marée basse…  

 

La mer / Est tellement fière / Quand elle enfile ses hauts talons d’argent / Superbe se déhanchant /

Elle glisse ses seins en des rouleaux / A faire damner tous les badauds / Et puis elle se pavane… (Isabelle Bielecki)

 

Au-delà des prairies / derrière la montagne / il y a la mer/et plus loin que la mer / il y a les vagues/les vagues qui dansent / dans ma tête… (Martine Rouhart)

L'âme de la main

L'âme de la main

de Michel DUCOBU

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | 16,00 €

Fondamentalement différente des processus machinés, la poésie repose sur un danger assumé : elle met en œuvre un travail vivant qui s’ancre d’abord dans la faculté d’un homme – le poète – à éprouver une matière – le langage – pour en faire émaner de nouvelles potentialités de sens insoupçonnées, telles des ferments de vie. En cela, ce recueil atteste d’une âme. Car la poésie n’est possible que dans la subjectivité absolue de l’écrivain, qui prend le risque d’exposer sa propre sensibilité aux mots, aux sonorités, aux rythmes de sa langue, et sa propension à les considérer comme des chances de générer des sens inédits. Il n’y a pas de poésie sans l’émotion d’un homme, tous sens en éveil, qui témoigne dans ses vers d’une expérience intime : dire comment, pour lui, l’acte même de se mettre en pleine disponibilité au langage, à l’écoute de ses possibles, a produit l’intensification de sa propre vie.

Cette âme n’est aucunement dissociable d’un corps, d’une oreille aux aguets et d’une main qui traduit les sensations en écriture. La poésie est une sensualité du poète envers le génie de la langue, non pas d’abord instrument d’une pensée objective, mais lieu d’une intense présence sensorielle.

Elle est une délectation, une joie intérieure qui surgit et rayonne.

(Extrait de la préface de Myriam Watthee-Delmotte)

 

Le grain secret du poème

l’âme de la main le sème

avant le râteau des rimes.

La poésie est beauté bleue

sur la croisée de la fenêtre

l’âme mésange de la main.

(Extrait du poème Poésie de Michel Ducobu)