Connexion

l'autre LIVRE

François BAILLON

La fantaisie répond à la mélancolie

La fantaisie répond à la mélancolie

de François BAILLON

Coudraie (LE COUDRIER) | Paru le 07/11/2019 | 20,00 €

Mêlant habilement prose humoristique et poésie, François Baillon nous livre ici un recueil qui tient ses promesses. Évoluant en sceptique au long de scénettes burlesques, plus fantaisistes que mélancoliques, on se promène au gré du texte au travers d’une écriture ingénieuse. Il nous émeut, nous donne à réfléchir et à sourire. Sautillant et malicieux, s’il est piquant c’est d’un cœur tendre.

 

« Sans jamais se prendre au sérieux, sur un fond mélancolique, l’auteur, humoriste, nous fait vivre ces instants futiles dont nous pèse l’insoutenable légèreté. Au fil des mots, comme d’un linge, il donne du fil à retordre.

Le poète est celui qui inspire. Il me semble ici que le non-sens s’érige en sens pour en masquer l’absence, la dérision pour acte de foi dans la raison.

On se dit qu’à force de vouloir épurer tout ce qui serait de trop, seule la fantaisie peut surseoir au blanchiment du sens. »

 

Extrait de la préface de Jean-Michel Aubevert.

17ème Arr.

17ème Arr.

de François BAILLON

LE COUDRIER (LE COUDRIER) | 20,00 €

Arrondissement-frontière entre les quartiers riches et populaires de l’ouest parisien, le 17ème est cossu au sud, cosmopolite au nord.
Plaine Monceau, Quartier des Épinettes, des Ternes, Village des Batignolles, Quartier Courcelles, parc Martin Luther King, Cité des Fleurs ... Tous ces toponymes dont on trouve, pour peu que l’on cherche un peu, l’étymologie, sans que cela nous les rende vivants le moins du monde. Les photos non plus n’y sont d’aucune utilité. Le 17ème n’est d’ailleurs pas très touristique ...
Mais que l’un de ses enfants l’imagine et tout change. Le quotidien, il faut savoir le parcourir avec les yeux du rêve, et c’est ce à quoi nous convie François Baillon dans ces «pérégrinations poétiques ».
« La poésie ne perd jamais son temps – écrit-il dans un texte intitulé Entre deux rues, l’art est l’oiseau – et elle ne fait perdre de temps à personne. La poésie est moderne infiniment, puisqu’elle s’inscrit de toute façon et pour chacun de nous dans un moment : un moment d’observation, un moment d’exploration, un moment d’inattention, de gestation, de finition…» : une présence dont le Coudrier sait incarner l’exigence