Connexion

l'autre LIVRE

SIGNES ET BALISES

Née en 2013la maison d’édition Signes et Balises ouvre son catalogue aux témoignages, faisant entendre les expériences et les voix les plus diverses : celles de ceux qui nous ont fait l’amitié de venir partager un moment avec nous pour un soir ou pour dix ans, afin de transmettre leurs récits que nous transmettrons à notre tour.

Récits historiques, récits de voyages, correspondances…: toutes formes possibles, mais des livres en petit nombre. Nous privilégions le choix de textes qui font résonner des voix uniques et universelles, la qualité du travail avec les auteurs et l’élégance du graphisme. Nous avons tout notre temps et la vie devant nous.

Adresse : 15 rue Guilleminot
75014 Paris
Téléphone :0683486429
Fax :0 1 76 24 66 36
Site web :http://signesetbalises.fr
Courriel :nous contacter
Diffusion :autodiffusion
Distribution :Général Librest
Représentant légal :Anne-Laure Brisac
Forme juridique :Association
Racine ISBN :978-2-9545163
Nombre de titre au catalogue :13
Tirage moyen :500
Spécialités :Récits, Non fiction Littérature de témoignages Romans
Azimut brutal

Azimut brutal

de Christophe DABITCH

Des villes et des vies (SIGNES ET BALISES) | Paru le 16/11/2018 | 14,00 €

“Un chemin que presque personne n’emprunte, le long de l’autoroute. Un grillage, des arbres et des taillis nous séparent des camions et voitures dont le sifflement chuintant et le long souffle mat s’éparpillent à travers les branches.
Là, au bord d’une mare, un insecte de forme inconnue – carapace verte pyramidale – grimpe avec méthode sur la tige d’une herbe fine qui ploie légèrement sous son poids. Il s’élève.
Quand il parvient au sommet, il oscille dans le vent léger, attend un instant, perplexe, puis redescend. À la base de la tige, il marque une pause, fait demi-tour et reprend son chemin vers les hauteurs. Ainsi fait-il chaque jour, inlassablement, au bord de la mare près de l’autoroute.”

Journal d'un timonier

Journal d'un timonier

de Nikos KAVVADIAS

Des villes et des vies (SIGNES ET BALISES) | Paru le 20/06/2018 | 0,12 €

“Aujourd’hui nous traversons la partie la plus redoutable de l’océan Indien… Nous avons laissé derrière nous les îles Laquedives. C’est là qu’un jour notre voilier a été pris dans un typhon et que nous avons tourné sur nous-mêmes trois journées entières… Lorsque le vent est tombé, de véritables loques pendaient à la place des voiles et au moment où le capitaine nous a réunis pour nous compter, quatre hommes manquaient à l’appel…
Un voilier… Personne ne peut comprendre ce que représente un voilier… Ceux qui vivent à terre en sont jaloux quand ils les voient voguer par bon vent ou rentrer au port, tout blancs et pleins de ? erté… J’ai voyagé huit mois d’affilée sur un voilier…”

Nikos Kavvadias est né en 1910 en Mandchourie, de parents grecs originaires de l’île de Céphalonie. La famille revient vivre en Grèce alors qu’il est enfant. Il écrit très tôt ses premiers poèmes, tout en se destinant à une carrière de médecin. Mais les di? icultés ? nancières l’obligent à travailler : devenu marin (radiotélégraphiste), il parcourt les mers sans jamais cesser d’écrire, jusqu’à sa mort en 1974. Son unique roman, Le Quart (1954), ses nouvelles et ses poèmes en font l’un des plus grands écrivains grecs du XXe siècle.


Françoise Bienfait a traduit plusieurs romans de Dimitris Sotakis, ainsi que l’œuvre de Gazmend Kaplani.

Entre proses, poèmes, essais et carnets, Gilles Ortlieb est l’auteur d’une vingtaine de livres, parmi lesquels Tombeau des anges (L’Un et L’Autre/Gallimard, 2011), Et tout le tremblement (Le bruit du temps, 2016) ou Ângelo (Finitude, 2018). Il a également traduit, du grec moderne, Constantin Cavafy, Thanassis Valtinos ou Georges Séféris.



 

Le Garçon en polaroïds

Le Garçon en polaroïds

de Shaun LEVIN

Des villes et des vies (SIGNES ET BALISES) | Paru le 17/11/2017 | 11,00 €

Seize photographies prises à la volée, extraites de l’album de famille, et seize textes qui disent l’enfance : l’amour indicible pour le père, le déracinement, les questions sur l’identité.
Un livre qui mêle l’intime et l’exil, la famille et la solitude, le souvenir lancinant et le flash éblouissant, dans une langue à la fois concise et concrète, tendre et virulente.
Shaun Levin est né et a grandi en Afrique du Sud  dans les années 60. Son adolescence s’est déroulée en Israël et, devenu adulte, il s’est installé à Londres. Son œuvre – nouvelles, romans, chroniques –, qui fait la part belle aux thèmes de l’exil et de l’identité, est marquée par une écriture d’une grande poésie et d’une forte sensibilité. Le public français a le plaisir de la découvrir depuis quelques années grâce au travail d’Étienne Gomez, qui sait rendre à la perfection les finesses de ces explorations intimes.

Écris-moi à Mexico. Correspondance inédite (1941-1942)

Écris-moi à Mexico. Correspondance inédite (1941-1942)

de Laurette SÉJOURNÉ & Victor SERGE

Traces (SIGNES ET BALISES) | Paru le 17/11/2017 | 17,00 €

Mars 1941. Victor Serge doit fuir la France occupée et le Mexique est le seul pays à lui accorder un visa. Il quitte Marseille sur le navire Capitaine Paul-Lemerle, laissant sur le quai sa compagne, Laurette Séjourné. Le voyage est éprouvant : il lui faudra six mois pour gagner Mexico, via Saint-Domingue et Cuba. Les persécutions administratives sont innombrables, l’attente, insoutenable.  Laurette ne parvient à le rejoindre qu’un an plus tard. Voici les lettres, inédites, échangées durant ces longs mois de séparation, la “séparation vaincue”. Des lettres poignantes et belles. Les lettres d’amour de réfugiés. Précédé de “Victor Serge au Mexique :  le dernier exil”, de l’historien Adolfo Gilly.
 

Minsk cité de rêve

Minsk cité de rêve

de Artur KLINAU

Des villes et des vies (SIGNES ET BALISES) | Paru le 21/03/2015 | 20,00 €

“Je suis né dans la Cité du Soleil. Y ai-je été heureux ? Oui, certainement. Chaque être humain a sa propre Cité du Soleil – son enfance, pour laquelle le lieu de naissance importe peu. Ai-je été heureux au Pays du Bonheur ? Oui, certainement. Aussi longtemps que j’ai cru en lui. Nous croyions en cette scénographie merveilleuse dressée à la frontière entre utopie et réalité.?

Artur Klinau n’avait pas 25 ans lorsque le mur de Berlin est tombé. Son enfance, il l’a passée dans ce qui était alors le Pays du Bonheur – l’Union soviétique – avec les défilés sur la place du Kremlin conduits par le Métaphysicien et ses ministres Amour, Sagesse et Droiture.

Il se souvient de Minsk, la ville où il a grandi, la Cité du Bonheur, à l’époque où les habitants imaginaient qu’elle était l’utopie réalisée. Aujourd’hui il sait que l’utopie n’existe pas, mais sa tendresse pour sa ville est intacte et il nous la fait partager.

La Traîne-sauvage

La Traîne-sauvage

de Pierre SULLIVAN & Rosine CREMIEUX

Histoire et histoires (SIGNES ET BALISES) | Paru le 01/10/2014 | 17,00 €

Rosine Crémieux avait accepté de se plonger dans ses souvenirs de résistante et de déportée, et d’en concevoir la matière d’un livre, mais à une condition : le faire avec son collègue Pierre Sullivan. Au fil de plusieurs mois, plus de cinquante ans après les événements, ils ont construit ce dialogue et ont véritablement inventé ensemble une forme littéraire pour transmettre ce témoignage.

Quinze ans après encore, ce livre si profond reparaît, enrichi d’un texte inédit de Pierre Sullivan.

Histoire de Daniel V.

Histoire de Daniel V.

de Pierre BRUNET

Histoire et histoires (SIGNES ET BALISES) | Paru le 01/09/2013 | 8,00 €

 

“De son visage, de son corps, après tant d'années, j'ai presque tout oublié. J'avais une seule photo de lui, il y a longtemps que je l'ai perdue. C'était une photo de groupe, prise au cours d'une des rares patrouilles que nous ayons menées ensemble pendant mon bref séjour à Rio Salado. Son visage s'y fondait en profil perdu sur l'horizon flou des collines ; seule sa main droite, posée bien à plat sur le chargeur du pistolet-mitrailleur, parvenait, quand je regardais cette photo, à accrocher des bribes de mémoire.?

Lycéen résistant

Lycéen résistant

de Ivan DENYS

Histoire et histoires (SIGNES ET BALISES) | Paru le 01/09/2013 | 15,00 €

“Et voilà qu’aujourd’hui, une rumeur se répand dans la classe, court à travers le lycée pendant la récréation de dix heures. C’est le 11 Novembre, le lycée est ouvert et nous avons cours ?! Or chaque année, le 11 Novembre est férié, on rend hommage aux anciens combattants de la Grande Guerre, ceux qui sont morts pour la France, ceux qui ont vaincu l’Allemagne ! Et cette année, le gouvernement de Pétain a décidé de l’ignorer, d’en faire un jour ordinaire !”