Connexion

l'autre LIVRE

LE LAMPADAIRE

Fondées en 2017, les éditions Le Lampadaire proposent deux collections en parallèle. La collection des Nouveautés publie la littérature contemporaine. La collection des Curiosités publie en écho à chaque Nouveauté son ou ses sous-texte(s) : documents, images, raretés, textes oubliés…

Ainsi nous publions en parallèle un roman qui évoque le monde de la prison sur le mode de la fantaisie littéraire (Le Massicot) accompagné d'un document sur la réalité des lectures de prison (Lectures de prison). Ce face-à-face qui permet d'interroger le statut de la fiction et celui du document est au principe de la ligne éditoriale du Lampadaire ; il en fonde le programme.

 

Adresse : 7 villa des Vosges
92270 Bois-Colombes
Téléphone :+33650602829
Site web :http://le-lampadaire.org/
Courriel :nous contacter
Représentant légal :Sophie Bellegarde
Forme juridique :Association
Racine ISBN :978-2-9559097
Nombre de titre au catalogue :5
Tirage moyen :500
Spécialités :Littérature et sciences humaines
Lotus Seven

Lotus Seven

de CJEANNEY

Nouveautés (LE LAMPADAIRE) | Paru le 01/03/2022 | 12,00 €

Qu’ont à voir le héros de la série The Prisoner, joué par l’énigmatique Patrick McGoohan et le  père de C Jeanney avec qui, enfant, elle regardait la série ? Rien, sans doute. Pourtant, ce sont bien deux parallèles, deux vies, que l’enfant qui regarde la télévision et la romancière qui écrit Lotus seven, s’efforcent, de croiser, de  rapprocher ou d’éloigner, pour comprendre le monde, les événements et les émotions qui l’agitent, les motifs qui le meuvent.

C Jeanney dispose son texte en 7 chapitres/épisodes de 50 paragraphes de 60 mots, pour mieux se couler dans le temps de la série, calque temporel qui permet de faire jouer évocations du père, fragments du passé, et trajectoires de celui que l’on n’appelle plus que « numéro 6 ».

Romancière, poète et traductrice, C Jeanney a déjà publié une vingtaine d’ouvrages.

Ce qui n'existe plus

Ce qui n'existe plus

de Krishna MONTEIRO

Nouveautés (LE LAMPADAIRE) | Paru le 01/02/2020 | 10,00 €

Un recueil de nouvelles dont les fils s’entrecroisent pour créer un réseau de souvenirs et faire resurgir des événements qui n’ont peut-être jamais eu lieu ailleurs que dans la tête des divers narrateurs qui écrivent – ou parlent – ou pensent.

Comment comprendre le monde lorsqu’on n’en perçoit que des bribes, qu’on ne se reconnaît plus dans un miroir, qu’on ne maîtrise plus sa voix, ses gestes, ses actions ? Krishna Monteiro nous entraîne dans des mondes fragmentaires à la recherche d’un sens qui paraît échapper mais qui se tisse petit à petit dans ces sept nouvelles que l’on aurait tort de croire dissociées.

Krishna Monteiro est brésilien, il a été finaliste du prix Jabuti 2016 pour O que não existe mais (Ce qui n’existe plus), son premier ouvrage.

Là où règne la métonymie s’obscurcit le sens.

Le Feuilleton d'Hubert Lambert

Le Feuilleton d'Hubert Lambert

de Hubert LAMBERT

Nouveautés (LE LAMPADAIRE) | Paru le 20/06/2018 | 11,00 €

Hubert Lambert, lecteur officiel et légèrement paranoïaque des éditions Le Lampadaire, vit enfermé dans un cagibi. Essentiellement préoccupé de lui-même et de son nom trop courant, il choisit la forme du feuilleton pour ressasser ses obsessions. D’où vient-il ? Pourquoi ce goût du retrait ? Tous ces interdits qui pèsent sur lui comme une malédiction ?

La découverte d’une revue d’un autre siècle, une sortie à Bécon-les-Bruyères, des trajets en métro, les lettres qu’il reçoit et qui viennent interrompre le cours de ses réflexions sont, pour Hubert, de minuscules aventures dont il fait toute une histoire.

À la recherche de son personnage qui se cherche lui-même, l’auteur nous entraîne dans un monde vertigineux où se confondent fiction et réalité.

Lectures de prison

Lectures de prison

de Sophie SAULNIER

Curiosités (LE LAMPADAIRE) | Paru le 01/09/2017 | 50,00 €

Du château de la Bastille aux prisons d’aujourd’hui : ensemble de documents sur les bibliothèques de prison et sur l’accès (ou le non-accès) des personnes détenues à la lecture.

Les documents, aux statuts divers, sont précédés d’une séquence de 98 images (noir et blanc duotone) et encadrés par une préface de Philippe Claudel et une postface de l’historien Jean-Lucien Sanchez.

La partie texte est composée de cinq chapitres, présentés respectivement par : Philippe Artières, historien. Guillaume de la Taille, conservateur. Marianne Terrusse, bibliothécaire. Jean-Louis Fabiani, sociologue. Claude Poissenot, sociologue

Le Massicot

Le Massicot

de Sophie SAULNIER

Nouveautés (LE LAMPADAIRE) | Paru le 01/03/2017 | 15,00 €

«Minute, mortel ! Patience ! ce n’est pas terminé. » rugit le lion de saint Jérôme qui connaît toute la difficulté de son enquête. Il doit résoudre l’énigme de la mort d’un éditeur et prouver l’innocence d’un jeune écrivain que tout accuse.

Et quand on a un chat entre les pattes, un chien et un ours comme adjoints, que ledit éditeur se demande s’il est Ponce Pilate ou Jésus-Christ, que saint Jérôme fait réciter des poèmes à ses animaux et s’entiche de théâtre, alors oui, le lion a raison de le dire « ce n’est pas terminé » et il faut s’attendre à ce que la résolution soit complexe et pleine de rebondissements.

À la fois loufoque et d’une logique rigoureuse, ce Massicot montre avec une ironie cruelle les méandres et les dangers de la création littéraire.

Tous les chiens sont bleus

Tous les chiens sont bleus

de Rodrigo DE SOUZA LEÃO

Nouveautés (LE LAMPADAIRE) | Paru le | 13,00 €

C’est un texte.

Un texte irréductible.

Ça parle de l’asile psychiatrique, des internés, des médicaments, de cris, de puces électroniques implantées, de délire paranoïaque, d’hallucinations, de l’invention d’une langue, d’un nouveau culte. Ça parle de folie. Et d’un chien bleu.

Rodrigo de Souza Leão, est un poète musicien journaliste peintre brésilien. Il est aussi schizophrène. Né en 1965 à Rio de Janeiro, il meurt en 2009. Il commence à écrire Tous les chiens sont bleus en 2001, après son second séjour en clinique psychiatrique. Jusqu’en 2008, date de la première publication au Brésil, il en retravaille l’écriture en cherchant à rapprocher la prose de la schizophrénie, ce qui ne peut passer, à son avis, que par la poésie.