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l'autre LIVRE

Paradigme

L'amour cosaque

L'amour cosaque

de Jaroslaw IWASZKIEWICZ

Paradigme (CORSAIRE) | Paru le 19/09/2018 | 13,80 €

Jaroslaw Iwaszkiewicz (1894-1980) est un des plus grands écrivains de la Pologne du siècle dernier. Il est né en 1894 à Kulnik, en Ukraine. Après des études à l’université et au conservatoire de Kiev, il s’installe à Varsovie en 1918 où il rejoint les jeunes poètes grou­pés autour de la revue Skamander. Poète, romancier, nouvelliste, dramaturge, essayiste, traducteur, mais aussi président de l’Union des écrivains et, jusqu’à sa mort, député au Parlement, il a associé la création littéraire et artistique à une participation active à la vie politique de son pays, aussi bien pendant la guerre qu’après la guerre.

On a rassemblé ici des poèmes représentatifs de différents recueils publiés depuis 1919. L’Amour cosaque est un de ces poèmes : souvenir de la jeu­nesse ukrainienne de Jaros?aw Iwaszkiewicz sans aucun doute, et qui reflète assez bien la sensibilité du poète, sensibilité tourmentée, capricieuse, in­soumise, humble seulement devant le mystère.

Traductrice : Maria ?urowska a traduit en polonais de nombreux auteurs français, en particulier des ou­vrages spirituels (Raïssa Maritain, Olivier Clément, Paul Evdokimov, Jean Vanier, Fabrice Hadjaj), mais aussi his­toriques, littéraires ou artistiques (Denis de Rougement, Jacques Le Goff, Jean Clair).

Préfacier : Rados?aw Romaniuk, critique littéraire et grand spécialiste de l’œuvre de Jaros?aw Iwaszkiewicz, a été l’éditeur de son journal, de sa correspondance avec Konstantin Jelenski, ainsi que de ses essais sur Chopin.

Qu'adviendra-t-il de toi, Amazonie ?

Qu'adviendra-t-il de toi, Amazonie ?

de Jorge TUFIC

Paradigme (CORSAIRE) | Paru le 09/07/2018 | 9,80 €

Jorge Tufic est né en 1930, au fin fond de l’Amazonie, de parents d’origine libanaise. Il a passé la seconde partie de sa vie dans le Nordeste, région voisine de l’Amazonie, côtière et aride, à Fortaleza. Son oeuvre couvre les thèmes les plus divers et adopte différents genres, en particulier le sonnet, où il excelle en maître. Son art possède les caractéristiques dont peut s’enorgueillir le meilleur de la poésie brésilienne : le don de parler directement au coeur, doublé d’une technique magistrale. Jorge Tufic est décédé le 14 février 2018 à São Paulo. Qu’aviendra-t-il de toi, Amazonie ? a pour objectif d’offrir au lecteur un choix représentatif de ses poèmes.
Jean-Pierre Rousseau est poète et traducteur. Il a traduit notamment de la poésie finnoise (Eino Leino, chantre de la Finlande, 2004) et brésilienne (Poésie du Nordeste du Brésil, 2002, et Grandes Voix de la poésie brésilienne du xxe siècle, 2011). Il est un des sept administrateurs de la Maison de Poésie Fondation Émile Blémont (Paris). L’Âme partagée (2015) est son plus récent ouvrage de poésie personnelle. Deux de ses recueils ont été traduits en russe.
Luciano Maia est poète, traducteur et essayiste. Membre titulaire de l’Académie céarense de lettres (le Ceará étant un État du Brésil), il a publié plus de vingt ouvrages. Il est consul honoraire de Roumanie à Fortaleza. Un choix de ses poèmes a été traduit en français par Jean-Pierre Rousseau (De lune et d’eaux, 2013).

Actos de habla/Actes de parole

Actos de habla/Actes de parole

de Jaime SILES

Paradigme (CORSAIRE) | Paru le 01/03/2018 | 9,80 €

Auteur d’une oeuvre internationalement connue, Jaime Siles est considéré en Espagne comme l’un des grands noms de la poésie contemporaine et l’un des principaux représentants du mouvement poétique des « novísimos ». Cet universitaire qui a une chaire de philologie classique à l’université de Valence, est non seulement poète mais également linguiste, épigraphiste, essayiste et traducteur de neuf langues différentes. Ses essais traitent de l’Antiquité gréco-latine, de la poésie espagnole, baroque ou contemporaine, de différentes poésies étrangères et du théâtre. Quant à son oeuvre poétique, plusieurs fois primée, fondée sur une quête langagière, ontologique et esthétique, elle s’étend sur plus de quarante ans et compte à ce jour quinze livres : Genèse de la lumière, Biographie seule, Canon, Allégorie, Musique d’eau, Poème à l’envers, Columnae, Le Glyptodon, Sémaphores, sémaphores, Hymnes tardifs, Pas dans la neige, Actes de parole, Collection de tapisseries, Nus et aquarelles, Heures sup. Selon les propres termes de Jaime Siles, Actes de parole, qui a obtenu en 2008 le prix de poésie Ciudad de Torrevieja, est « une analyse de la mémoire et de l’émotion faite depuis les mécanismes de la perception et du langage » .

C'est ton amour qui éclaire la nuit

C'est ton amour qui éclaire la nuit

de Natalia MALAKHOVSKAÏA

Paradigme (CORSAIRE) | Paru le 15/12/2017 | 9,80 €

« Mon père était linguiste, ma mère physiologiste, voici dans quelle famille de travailleurs scientifiques, comme on disait alors, je vins au monde » en 1947 à Saint-Pétersbourg. Dès sa petite enfance la création fut pour Natalia le moyen « de surmonter l’insurmontable ». Elle le fit, comme elle le pouvait et autant qu’on le lui permettait, par le dessin et par la poésie. A 14 ans un professeur de littérature, Natalia Dolinina lui révèle sa vocation d’écrivain. Elle publie sa poésie et ses nouvelles dans les revues du samizdat 37 et Summa. En 1979 Tatiana Goritcheva lui propose de fonder, avec Tatiana Mamonova, en samizdat un almanach « des femmes pour les femmes » : Maria. Cet almanach, d’un féminisme délibérément chrétien, connaît immédiatement un très grand succès. L’année suivante, on leur donne le choix entre la prison ou l’exil. Elle quitte la Russie pour l’Autriche. Une nouvelle carrière s’ouvre à elle : spécialisée depuis quelques années dans l’étude philologique, mythologique et philosophique des contes de fée et en particulier du personnage de Baba-Yaga, elle entre en 1992 à l’Université de Salzbourg, écrit vers, nouvelles et romans, publie de nombreux articles et, revenue après de nombreuses années à la peinture, présente au public ses œuvres dans des expositions.

Les Chemins de l'âme

Les Chemins de l'âme

de Jeanne MARIE

Paradigme (CORSAIRE) | Paru le 15/06/2017 | 24,50 €

Le groupe littéraire espagnol, connu sous le nom de la Génération de 27, est une constellation de poètes apparue dans le paysage culturel espagnol lorsqu’à l’Athénée de Séville, célébrant le tricentenaire de la mort du poète baroque Luis de Góngora (1561-1627), un groupe de poètes a affirmé son admiration pour la poésie classique. Ce fut l’acte de naissance fondamental. Plus récente et puissante fut, par la modernité et l’esthétique de leur pensée et de leur écriture, l’influence de Miguel de Unamuno, Antonio Machado et Juan Ramón Jiménez.

Pour la première fois, dix-sept poètes sont unis dans une anthologie : Pedro Salinas, Jorge Guillén, José Bergamín, Gerardo Diego, Federico García Lorca, Juan José Domenchina, Vicente Aleixandre, Concha Méndez, Rosa Chacel, Dámaso Alonso, Emilio Prados, Luis Cernuda, Rafael Alberti, Manuel Altolaguirre, Ernestina de Champourcín, Carmen Conde, Josefina de la Torre.

Dans ces Chemins de l’âme, mémoire vive des poètes de la Génération de 27 « le lecteur contemporain découvre, dans la traduction bilingue de Jeanne Marie, la prégnance des silences, autant de chants de l'âme que Saint Jean de la Croix faisait déjà sourdre de l'invisible.»

Gastronomie et littérature en France au XIXe siècle

Gastronomie et littérature en France au XIXe siècle

de Karin BECKER

Paradigme (CORSAIRE) | Paru le 15/09/2016 | 22,00 €

Gastronomie et littérature sont intimement liées dans la société gourmande du XIXe siècle. Balzac, Baudelaire, Flaubert, Hugo, Maupassant et Zola entretiennent ainsi un dialogue fructueux avec les gastronomes de l’époque, imitant de très près leur discours si caractéristique. Romans et nouvelles évoquent – dans une intention soit affirmative, soit sceptique – l’art culinaire du temps, les aspects sociaux et moraux de l’alimentation, les contraintes de l’étiquette, la question du corps du mangeur et la relation entre gourmandise et érotisme. Relues dans cette optique, les œuvres littéraires s’avèrent une contribution originale à la discussion sur l’art de la bonne chère. Car ces écrivains ont beau participer au culte de la gourmandise célébré par leur siècle, ils n’en dénoncent pas moins, grâce à une écriture largement ironique, nombre d’ambivalences.

Karin Becker enseigne la littérature française à l’université de Münster (Allemagne). Le présent ouvrage est issu de sa thèse d’habilitation consacrée à la gastronomie chez les romanciers français du XIXe siècle.

 

Étrange vagabond qui ne sait quoi chercher

Étrange vagabond qui ne sait quoi chercher

de John BRADBURNE

Paradigme (CORSAIRE) | Paru le 15/09/2016 | 9,80 €

Né en 1921, fils d’un pasteur anglican, John Bradburne a longtemps cherché la voie qui était la sienne, ne la trouvant ni dans l’enseignement, ni dans l’armée, ni dans le mariage, bien qu’il y ait souvent pensé, ni dans les ordres, bien qu’il fait de nombreuses tentatives dans ce sens. En 1947 il  devient catholique. Depuis 1956, disciple laïc de  saint François, il entre en 1969, comme directeur et homme à tout faire, à la léproserie de Mtemwa, en Rhodésie du Sud, le futur Zimbabwe. En 1979, lors des conflits pour l’indépendance du pays, il est assassiné par un groupe de rebelles. Il laisse une oeuvre poétique immense, peut-être 200 000 vers.
On verra, dans le choix ici présenté, que, lyriques ou cocasses, inspirés ou plus terre-à-terre, savants ou naïfs, ces vers témoignent d’abord d’une immense tendresse pour la beauté de la vie.

David Crystal est né à Liburn, Irlande du Nord. Professeur émérite de linguistique à l’université de Bangor (pays de Galles), il a publié de nombreux ouvrages sur le langage en général et la langue anglaise en particulier. Il a mis, par ordre alphabétique des titres, toute l’œuvre de John Bradburne en ligne, où on peut désormais la consulter.
Didier Rance est historien et byzantiniste de formation. Diacre depuis 1985, il a été directeur national de l’Aide à l’Église en détresse. Il a écrit de nombreux livres sur la situation des chrétiens en URSS et en Europe de l’Est. Sa biographie de John Bradburne a reçu en 2013 le grand prix de l’Association des écrivains catholiques.

L'Histoire ancienne jusqu'à César, volume 2

L'Histoire ancienne jusqu'à César, volume 2

de Yorio OTAKA

Paradigme (CORSAIRE) | Paru le 27/06/2016 | 38,00 €

L’Histoire ancienne jusqu’à César, datée du début du xiiie siècle, première histoire universelle en langue vernaculaire, a donné lieu à plusieurs rédactions. La deuxième, composée au xive siècle, se remarque tout particulièrement parce qu’elle est réservée à l’histoire de l’Antiquité païenne et parce qu’elle remplace la brève traduction du texte en prose latine de Darès (ive siècle) par la cinquième mise en prose du Roman de Troie en vers de Benoît de Sainte Maure (xiie siècle). L’originalité de cette version est en effet d’adapter les trente mille vers du roman, de les nourrir d’emprunts aux précédentes mises en prose et d’insérer des pièces variées, dont une traduction partielle en prose des Héroïdes d’Ovide. Parmi les dix manuscrits répertoriés, celui d’Osaka, du milieu du xve siècle, illustre fort bien la singularité de cette deuxième rédaction avec quatre épisodes de l’histoire antique, dont le dernier, celui de Troie, couvre presque cent folios sur cent dix-sept. La longueur de la section troyenne reflète la fascination qu’a exercée tout au long du Moyen Âge la cité mythique, à la fois terre des origines des peuples d’Occident et modèle de civilisation à imiter ou à réprouver, et à dépasser.

Yorio Otaka, professeur émérite à l’université d’Osaka et d’Otemae, est docteur ès Lettres (Japon) et docteur d’État (France).

Catherine Croizy-Naquet est professeur de littérature médiévale à l’université de la Sorbonne Nouvelle - Paris 3 et membre du CEMA (Centre d’études du Moyen Âge).

 

L'Histoire ancienne jusqu'à César, volume 1

L'Histoire ancienne jusqu'à César, volume 1

de Yorio OTAKA

Paradigme (CORSAIRE) | Paru le 27/06/2016 | 38,00 €

L’Histoire ancienne jusqu’à César, datée du début du xiiie siècle, première histoire universelle en langue vernaculaire, a donné lieu à plusieurs rédactions. La deuxième, composée au xive siècle, se remarque tout particulièrement parce qu’elle est réservée à l’histoire de l’Antiquité païenne et parce qu’elle remplace la brève traduction du texte en prose latine de Darès (ive siècle) par la cinquième mise en prose du Roman de Troie en vers de Benoît de Sainte Maure (xiie siècle). L’originalité de cette version est en effet d’adapter les trente mille vers du roman, de les nourrir d’emprunts aux précédentes mises en prose et d’insérer des pièces variées, dont une traduction partielle en prose des Héroïdes d’Ovide. Parmi les dix manuscrits répertoriés, celui d’Osaka, du milieu du xve siècle, illustre fort bien la singularité de cette deuxième rédaction avec quatre épisodes de l’histoire antique, dont le dernier, celui de Troie, couvre presque cent folios sur cent dix-sept. La longueur de la section troyenne reflète la fascination qu’a exercée tout au long du Moyen Âge la cité mythique, à la fois terre des origines des peuples d’Occident et modèle de civilisation à imiter ou à réprouver, et à dépasser.

Yorio Otaka, professeur émérite à l’université d’Osaka et d’Otemae, est docteur ès Lettres (Japon) et docteur d’État (France).

Catherine Croizy-Naquet est professeur de littérature médiévale à l’université de la Sorbonne Nouvelle - Paris 3 et membre du CEMA (Centre d’études du Moyen Âge).

 

La tapisserie de sainte Geneviève et de Jeanne d'Arc

La tapisserie de sainte Geneviève et de Jeanne d'Arc

de Charles PÉGUY

Paradigme (CORSAIRE) | Paru le 11/06/2016 | 30,00 €

Prière, poésie et passion, la Tapisserie de sainte Geneviève et de Jeanne d’Arc est tout cela à la fois. En cette fin de l’année 1912, aux grandes heures des répétitions litaniques qui consacrent en Charles Péguy un grand poète catholique, le recueil de sonnets que prépare le gérant des Cahiers de la quinzaine innove par un extraordinaire défi lancé à la littérature ambiante : sous la fougue de son inspiration, Péguy fait exploser le cadre étriqué du sonnet et tente d’épuiser le dictionnaire de rimes. Mais où mène donc cette soudaine faconde versifiée ? Et quelle en est la source ? Dans ce recueil publié en décembre 1912, et peut-être plus encore dans les centaines de vers inédits écartés de la publication et aujourd’hui exhumés pour la première fois, il n’est pas trop de sainte Geneviève et de Jeanne d’Arc, deux grandes figures de résistance à l’envahisseur, pour contenir l’aveu des affres de la passion qui tourmentait alors Péguy.

L’auteur, Romain Vaissermann, est né en 1974. Ancien élève de l’É.N.S. (1996), agrégé de grammaire (1998), il a soutenu une thèse sur La Digression dans l’œuvre en prose de Charles Péguy (2005). Il enseigne les lettres classiques au lycée Paul-Cézanne d’Aix-en-Provence, en Classes préparatoires aux grandes écoles. Il a publié de nombreux articles spécialisés sur la vie et l’œuvre de Péguy, mais aussi sur la postérité littéraire de Jeanne d’Arc. Il préside depuis 2006 l’association des « Amis de Jeanne d’Arc et de Charles Péguy ».


 

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