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l'autre LIVRE

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Des notes de lecture pour du Dessert de Lune

Des notes de lectures récentes et plus anciennes pour 6 titres parus récemment aux éditions Les Carnets du Dessert de Lune dans les collections Pousse-Café, Lalunestlà, Sur La Lune et Pleine Lune c'est à lire en cliquant sur chaque titre.
 
Pieds nus dans R./Barefoot in R. de Perrine Le Querrec (traduction Derek Munn)
 
Qui va avec Ailes de Luce Guilbaud

 Autre Chose de Thomas Vinau et Aaron Clarke

Le violon pisse derechef sur son powète d'Eric Dejaeger et André Stas

Vies patinées de Jean-Claude Martin et Claudine Goux

La quincaille des jours de Francesco Pittau
 

Presse pour La Quincaille des jours

La quincaille des jours

Une note de lecture signée Carino Bucciarelli sur La quincaille des jours de Francesco Pittau, prix litteraire Gauchez-Philippot 2019

Il y a fort à parier que Richard Brautigan figure parmi les auteurs fétiches de Pittau. On trouvait chez l’Américain un sens de la magie du quotidien qui rejaillit ici sous un titre on ne peut mieux choisi, La quincaillerie des jours ; ainsi l’auteur inscrit tout le recueil dans une quotidienneté où chaque petit fait, chaque lieu insignifiant, chaque souvenir anodin se transfigurent, par la sorcellerie de l’écriture, en autant d’instants poétiques. On se souvient d’un livre précédent du même poète, Une maison vide dans l’estomac, où nos vies dérisoires, toujours vues à travers des poèmes narratifs, se voyaient bousculées, transgressées souvent en des termes crus. Ici, Pittau a pu alléger jusqu’à l’effacement son écriture pour ne laisser que l’essentiel. Il est même difficile de comprendre où se situe l’émerveillement de lecture tant les propos semblent communs, mais la magie opère sans faille. Il suffit à l’auteur de décrire en quelques mots sa façon de laisser se consumer une allumette pour mettre en branle toute une machinerie imaginative. Une autre comparaison s’est imposée naturellement : lu durant la même période, Cueillette matinale de Martine Rouhart, paru chez Demdel, offrait aussi au lecteur, dans une écriture dépouillée, une plongée dans le ravissement du quotidien. Si certains auteurs ont besoin de s’aventurer dans le complexe et le baroque pour atteindre leur fin, d’autres voix parviennent à nous plonger dans un monde littéraire riche après s’être débarrassées de bien des meubles inutiles. © Carino Bucciarelli, Le journal des poètes

Pour en savoir plus sur ce recueil, lire des extraits, l'acquérir, rendez-vous sur https://www.dessertdelune.be/store/p776/Sur_les_ruines_de_l%27europe_%2F%2F_Daniel_Fano.html ou demandez-le à votre libraire.

Un prix et des rencontres

La quincaille des jours.

Francesco Pittau reçoit le prix littéraire Gauchez-Philippot pour son recueil "La quincaille des jours".

Festival Gratte-Monde du 29 novembre au 1er décembre à Saint-Martin d'Hères en présences des auteurs des Carnets du Dessert de Lune Perrine Le Querrec, Michaël Glück et Pierre Soletti. Programme complet sur https://fr.calameo.com/read/005895807197dabf2c5f4

Facteur Zebre (Pierre Soletti, Eri Segovia, Patrice Soletti, Marc Siffert) le 29 novembre en concert à 20h au Agora (EVE, campus universitaire, 701 avenue centrale, 38400 Saint-Martin d'Hères.

Du 30 novembre au 1er décembre dernier salon avant l'autoroute (euh non avant l'année prochaine) pour les éditions Les Carnets du Dessert de Lune.Ce sera aux Fugueurs du livre à Liège en présence des auteurs Eva Kavian, Pascal Blondiau, Yves Budin, Eric Dejaeger, Patrick Devaux et bibi pour de mémorables séances de dédicaces. Présentation des nouveautés d'octobre et autres  parutions. Petits cadeaux à l'occasion. Entrée gratuite et papotages divers.

Infos pratiques : https://www.lecomptoir.be/index.php/agenda/92-les-fugueurs-du-livre-2019

Presses pour Qui va avec Ailes

Qui va avec Ailes

Luce Guilbaud – Qui va avec Ailes. Les Carnets du Dessert de Lune, 2019. Collection Lalunestlà. ISBN 9782930607634. 68 pages. 10 € https://www.dessertdelune.be/store/p881/Qui_va_avec_ailes_%2F%2F_Luce_Guilbaud.html

De courts poèmes sans titre. Autant de devinettes. Un il ou une elle est ainsi cachée dans chaque poème. Seul indice : c’est un animal porteur d’ailes. il y a du choix. Un livre pour jouer donc à plusieurs. Un livre pour inciter à inventer à son tour d’autres devinettes, avec d’autres règles du jeu : animal à écailles, à poils ou bien... Et pourquoi se limiter aux animaux : végétal, objets... Des illustrations joyeuses et colorées jouent avec chaque texte. Bref, un livre plaisant, gai et joueur. Il ne devrait pas rencontrer beaucoup de difficultés à entrer dans les écoles, centre de loisirs et bibliothèques jeunesse pour s’amuser avec tous, petits comme grands, voire très grands. © Patrick Joquel www.patrick-joquel.com

C’est tout petit, c’est joli, c’est mignon et c’est en couleur. Est-ce de la poésie ? Est-ce un recueil de peintures aux couleurs pastel ? Peu importe les questions, les définitions, les cases où l’on cherche à ranger les œuvres d’art. C’est un tout petit – c’est le format de la collection – recueil de poésies illustrées ou peut-être un petit catalogue de micro-peintures accompagnées d’une légende en vers libres et courts. Un petit opuscule qu’on lit, qu’on regarde, avec plaisir et attention pour ne laisser échapper aucun détail, aucune impression, mais qu’on écoute aussi, on l’a lu à haute voix, pour en apprécier la musique et voler avec les ailes de chacun au-dessus des pages de Luce Guilbaud. Dans ce recueil elle, a regroupé trente peintures accompagnées chacune d’un poème, trente poèmes qui évoquent un être, un objet, ou même un esprit, ou autre chose encore et même des choses qui volent pas du tout, mais tout ce petit peuple a en commun la particularité d’avoir des ailes pour voler… ou pas. C’est très joli, les couleurs sont douces, presque toutes à dominantes vertes, couleur de la nature et de l’espoir, les textes sont légers comme le souffle d’air qui porte insectes, oiseaux et papillons, jouant une douce musique apaisante quand on les lit à haute voix.  L’auteure raconte avec ses mots et ses couleurs un monde irénique, un petit paradis dans lequel on voudrait pouvoir s’isoler de temps à autre pour oublier les vilénies du nôtre. Mais, ce recueil n’est pas que lecture et peinture, c’est aussi un jeu, Luce ne nomme jamais ceux qu’elle peint, elle les dépeint dans son texte, et dissimule la première et la dernière lettre de leur nom dans la peinture figurant en regard du poème, invitant ainsi le lecteur à un petit jeu de devinette qui l’oblige à mieux regarder chaque illustration pour en percer le secret. Pour l’exemple :

« D’amour tendre / il aime son amie / mais s’ennuie parfois au logis / chargé de messages urgents / il voyage par tous les temps / sans jamais perdre le Nord. »

Vous l’aurez vite reconnu sans même utiliser le P et le N figurant dans l’illustration. Si vous voulez jouer encore, il faudra acquérir ce recueil ! © Denis Billamboz, mes impressions de lecture

Mes Deuzéleu

Cyrille Latour présente son dernier roman, Mes Deuzéleu (éditions Lunatique, 16 septembre 2019).

 

Mes Deuzéleu, un roman de Cyrille Latour

C’est une lettre que j’ai imaginée pendant des années sans jamais oser l’écrire — comme toutes ces lettres inachevées dont on se persuade que, une fois envoyées, elles solderaient tous les comptes passés. Le repas avec mes parents et la marche sous le ciel d’avril m’ont enfin décidé. C’est une chance à saisir. La dernière chance. Une lettre pour cet adolescent que j’ai croisé il y a près de trente ans et dont la photo, pour une raison qui me reste inconnue, a eu longtemps sa place dans l’album familial. J’avais six ans. J’ignore son nom. J’ignore son âge. Il était pubère. Je ne l’étais pas.

Oublier ? Pardonner ? Surmonter ? Refouler ? Que peut faire Camille, avec deux « l » et un « e » — deuzéleu —, devenu adulte, pour survivre à ce qu’il s’est passé chez les B. ? Écrivain, il choisit d’écrire, pour témoigner. Sans rien épargner, sans rien excuser. Pour enfin être entendu de ceux qui ne l’ont pas écouté.

 

Parution : 16 septembre 2019

ISBN : 979-10-97356-17-0

60 pages

Prix : 8 €

https://www.editions-lunatique.com/me...

http://cyrillelatour.blogspot.com/

https://www.editions-lunatique.com

Qui a peur d'Annie Ernaux ?

Jérôme Deneubourg présente son dernier roman, Qui a peur d'Annie Ernaux ? (éditions Lunatique, 9 septembre 2019).

 

Qui a peur d'Annie Ernaux ?, un roman de Jérôme Deneubourg

« La première phrase de Victoria dans l’escalier est : « C’était affreux ». Elle ajoute que ça lui a fait « très mal », qu’elle a mal encore, « comme des coups de couteau » qu’on lui donnerait dans le ventre. »

Dans Qui a peur d'Annie Ernaux ?, Jérôme Deneubourg fait le récit d'un avortement clandestin qui a eu lieu en 2016 en Argentine, et dont il a été le témoin direct – tout y est vrai. Son texte, écrit dans une langue intime et grave, montre comment les femmes sont contraintes à la clandestinité dans ce pays démocratique et cultivé, berceau de plusieurs prix Nobel et de l'actuel pape François. Ou comment une législation misogyne condamne le « deuxième sexe » à la prison et, indirectement, parfois aux mutilations et à la mort. « J’ai pensé écrire mon journal comme une lettre d’amour », écrit l'auteur dans ce texte d'une intensité bouleversante.

 

Parution : 9 septembre 2019

ISBN : 979-10-97356-16-3

116 pages

Prix : 12 €

 

https://www.editions-lunatique.com/qu...

https://www.editions-lunatique.com/je...

https://www.editions-lunatique.com

 

Prix du Rayonnement de la langue et de la littérature françaises (Prix de l'Académie française)

 

L'Académie française vient de dévoiler les lauréats 2019.

 

TAHAR BEKRI, dont les éditions AL MANAR ont publié 11 ouvrages, est gratifié du Prix du Rayonnement de la langue et de la littérature françaises

Ce prix a été créé en 1960.
Destiné à des personnalités françaises ou étrangères ayant rendu à la langue et aux lettres des services particuliers.

 

 

TAHAR BEKRI

Né en 1951 à Gabès (Tunisie), Tahar Bekri écrit en français et en arabe.
Maître de conférences honoraire à l'Université de Paris X, il a publié une quinzaine d'ouvrages (poésie, essais, livres d'art). Saluée par la critique, sa poésie est traduite dans différentes langues (anglais, russe, italien, espagnol, turc...).
Chez Al Manar : "L'Horizon incendié" (avec Mohammed Kacimi), "La brûlante rumeur de la mer" (avec Joël Leick), "Orage zéphyr (avec Mohammed Kacimi"), "Si la musique doit mourir" (avec Francesca Brenda), "Les dits du fleuve" (avec Joël Leick), "Je te nomme Tunisie", "Poésie de Palestine", "La nostalgie des rosiers sauvages", "Mûrier triste dans le printemps arabe", "Désert au crépuscule"... et plusieurs livres de dialogue avec des peintres.

(source : site des éditions AL MANAR)

 

Le départ à la retraite d’Eric Maclos, notre chargé de mission depuis 2012

Notre chargé de mission depuis 2012, Eric Maclos, nous quitte en cette fin de mois (juin 2019).

l'autre LIVRE lui a souhaité un bon départ à la retraite lundi dernier. Étaient présents de nombreux éditeurs pour lui dire au revoir. Lecture de poésie et verre de l'amitié pour de bons moments partagés et beaucoup d'émotion.

Au revoir, Eric !

Prix de poésie Vénus Khoury-Ghata 2019

Dans un contexte où les prix de poésie sont souvent remis à des hommes et où le paysage poétique français est largement masculin, laissant dans l’ombre des femmes poètes de talent, Vénus Khoury-Ghata (Goncourt de la Poésie 2011) a créé en 2014 un prix de poésie au féminin.

Le jury composé de Vénus Khoury-Ghata, Marie Huot, Claude Ber, Pierre Brunel, Ritta Baddoura, Cécile Oumhani  & Caroline Boidé s’est réuni le 4 juin. Après délibération, cinq prix ont été décernés, parmi lesquels :

 

Prix Découverte : 
La grande papillon de Delfine Guy, avec les calligraphies d'Abdallah Akar (éditions Al Manar)


Prix coup de cœur : 
L'exil n'a pas d'ombre de Jeanne Benameur (éditions Bruno Doucey)

 

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