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l'autre LIVRE

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The Lazy Tour, les pérégrinations paresseuses de deux apprentis oisifs L'AUTRE LIVRE, 04-09-20

 

Vendredi 4 sept. 2020, à l’espace l’autre LIVRE (75005 Paris)

Lecture bilingue et Présentation du récit de voyage de Charles Dickens et Wilkie Collins The Lazy Tour, les pérégrinations paresseuses de deux apprentis oisifs par Christian Petit Jean, membre du collectif Les Inséparables Traducteurs

suivi d'un entretien en trio avec

l’éditrice, Françoise Faveretto (Atelier de l’agneau éditeur)

et la responsable du collectif Annpôl Kassis, représentant en France l'Internationale Dickens' Fellowship-Londres

https://www.lautrelivre.fr

http://atelierdelagneau.com

 

Rentrée 2020 : Blier, Aubier, Godard

Rentrée 2020 : Le cinéma français est à l'honneur aux éditions Marest, avec trois livres portant sur les réalisateurs Pascal AubierJean-Luc Godard et Bertrand Blier.

 

La première monographie consacrée à Bertrand Blier en 30 ans.


C’est l’histoire d’un malentendu. Dès Les Valseuses, en 1974, Bertrand Blier suscite des réactions violentes ; une partie de la critique encense le film, l’autre s’enflamme, allant jusqu’à le qualifier d’« authentiquement nazi ». C’est aussi l’histoire d’un auteur, d’un franc-tireur qui, film après film, se fait un devoir de ne jamais aller là où on l’attend, mais témoigne d’une vision du monde personnelle, singulière, teintée de misanthropie. C’est surtout une page de l’histoire du cinéma français, écrite par un découvreur de talents, un artiste qui a toujours tracé sa route à sa manière, qu’importent les réactions qu’il a pu susciter. C’est enfin l’histoire d’un monde qui change, d’un pays où l’on voit surgir des concepts anglo-saxons (female glaze, test de Bechdel), d’une pensée qui cède souvent à un manichéisme ravageur, et d’un cinéaste qu’il était grand temps de réhabiliter.

Sans jamais sombrer dans l’hagiographie, le critique de cinéma Vincent Roussel livre une dense et vaste monographie où il analyse, film après film, l’œuvre de Bertrand Blier, son accueil public et critique, et rappelle sa cruelle beauté.
 

En librairie le 12 novembre 2020
Prix TTC : 19 € – ISBN : 979-10-96535-33-0 
Rayon : Cinéma – Genre : Essai – 352 pages – 13,7 x 21 cm – Cahiers cousus, rabats

EN LIBRAIRIE LE 6 OCTOBRE 2020

 

LE DORMEUR

La dernière aventure cinématographique.
 

Il y a trois ans, l’écrivain Didier da Silva a découvert un court métrage de Pascal Aubier intitulé Le Dormeur — une adaptation du poème de Rimbaud. Subjugué par la beauté du film, il décide d’enquêter. Il part à la rencontre d'Aubier, cinéaste quelque peu oublié, ancien assistant de Godard, auteur de trois longs métrages et d’une quarantaine de courts métrages, genre auquel il a hautement contribué à donner ses lettres de noblesse, notamment avec ce Dormeur. Ce film est le premier à utiliser de manière artistique la Louma, un dispositif de caméra spectaculaire qui permet de longs plans-séquences. Son usage impressionnera tellement que Steven Spielberg, notamment, qu'il s’en servira à son tour. L’enquête de l’écrivain trouve sa conclusion dans les Cévennes, sur les lieux mêmes où fut tourné le film, en 1974. La boucle est bouclée ; parti d’une subjugation artistique, l’écrivain a renoué avec le réel. 
 

En librairie le 6 octobre 2020
Prix TTC : 14 € – ISBN : 979-10-96535-30-9
Rayon : Littérature – Genre : Roman – 128 pages – 13,7 x 21 cm – Cahiers cousus, rabats

 

LE ROMAN DE GODARD

"Ceux qui racontent la vie comme une histoire bien ordonnée sont des faussaires."


Michel Vianey dresse un portrait de Jean-Luc Godard à la fois tendre et espiègle. Venu couvrir le tournage du Mépris pour L'Express, Vianey décide de faire, de JLG, un livre.

Il le suit, interroge Anna Karina, puis s'arrête longuement sur le tournage du film Masculin féminin (1966). Jean-Pierre Léaud, Chantal Goya ou Marlène Jobert y côtoient Brigitte Bardot, le chef opérateur Willy Kurant, la monteuse Agnès Guillemot, sans oublier un assistant réalisateur nommé Pascal, et qui n’est autre que Pascal Aubier, auquel Didier da Silva a consacré un ouvrage intitulé Le Dormeur, et qui paraît conjointement avec ce Roman de Godard*. 


En librairie le 6 octobre 2020
*Déjà paru sous le titre En attendant Godard, chez Grasset (1967).
Prix TTC : 17 € – ISBN : 979-10-96535-20-0 
Rayon : Littérature – Genre : Récit/Roman – 192 pages – 13,7 x 21 cm – Cahiers cousus, rabats

 
Télécharger l'argumentaire du Blier
Télécharger l'argumentaire du Dormeur.
Télécharger l'argumentaire du Roman de Godard

 

LES AUTEURS

Vincent Roussel anime depuis 2004 un blog (Le Journal cinéma du Dr Orlof) où il analyse le septième art sous toutes ses coutures. Il écrit aussi régulièrement des chroniques (dvd, livres) pour divers sites cinéphiles ou culturels : Kinok, Interlignages, Culturopoing, et participe à différentes revues (Zoom arrière, Abordages, Videotopsie, Medusa). Il est également l’auteur de La Brigandine : les dessous d’une collection (Artus films, 2017).

Michel Vianey (1930-2008), fut journaliste à L’Express, au Nouvel Observateur et coanima, auprès de Michel Polac, l’émission télévisée Bibliothèque de Poche (1966-1970). Cinéaste, il s’illustre notamment dans le genre policier : Un assassin qui passe (1981) ; Un dimanche de flic (1983) ; Spécial police (1985).
Il est par ailleurs l’auteur de plusieurs romans (dont Élégie pour saxo et La Trahison, tous deux parus chez Julliard).

 
Didier da Silva est né en 1973 et a fait paraître son premier roman, Hoffmann à Tôkyô(Naïve), à l’âge où d’autres sont crucifiés. Le temps de s’en remettre, ont suivi, chez L’Arbre vengeur, L’ironie du sort (2014) et Toutes les pierres (2018).
Il a également publié un bref hommage à un film de chevet (Louange et épuisement d’Un jour sans fin, Hélium, 2015), un hommage plus bref encore à un ami mort (Cyril, ekphr@sis, 2018) et un copieux éphéméride (Dans la nuit du 4 au 15, Quidam, 2019).
 

Informations :


Épreuves & SPs :
marestediteur@gmail.com

Relation Libraires :
Tristan // tristan.marestediteur@orange.fr
***
Relation Presse :

Marion // m.fremont@marestediteur.com
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Contact éditeur : 
marest.pj@gmail.com

Rappel de nos conditions commerciales :
Les éditions Marest sont en auto-distribution depuis le 1er janvier 2020. Elle travaillent avec Prisme pour la Province, avec un Coursier pour Paris.
Dès deux exemplaires : 40 % franco de port, droit de retour sur demande.


http://www.marestediteur.com

Prix Anne Ténès 2020 pour Nécrologie du chat d'Olivia Resenterra (éd. Serge Safran)

 

Prix Anne Ténès 2020 pour Nécrologie du chat d'Olivia Resenterra

C’est  le 15 juin que le Prix Anne Ténès des collégiens et des lycéens du nord du Lot a été attribué à Olivia Resenterra pour son livreNécrologie du chat (Serge Safran éditeur). Les élèves ont eu  à choisir entre 3 romans ; Le Nom du père, de Michèle Gazier (Ed. du Chemin de fer), Laisser des traces, d’Arnaud Dudek (Anne Carrière) et Nécrologie du chat, d’Olivia Resenterra (Serge Safran éditeur). 
Ce prix Anne Ténès (documentaliste au collège les 7 Tours de Martel) est attribué en partenariat avec l’association Désir de Livres, présidée par Pascale Leroy. Le prix est remis lors du Festival du livre du Haut Quercy à Martel, dans le Lot, cette année le 19 septembre 2020.

 

 

En savoir plus

 

À l’air, au vert, à la mer ou remis le couvert ?

À l’air, au vert, à la mer ou remis le couvert ?

Que vous soyez encore au vert, à l’air ou à la mer, ou que vous ayez remis le couvert, comme après chaque période estivale, avec ou sans crise sanitaire, vous avez le « bourdon », encore envie de vous évader de ce quotidien revenu.

Le Petit Pavé vous propose de retrouver cette évasion du quotidien avec ses livres, ses histoires, ses auteurs. Nous vous conseillons, par exemple :

Pour les aventuriers nostalgiques :
Maria et le Templier, de Béatrice Nourry
Pour avoir le frisson :
Contes du malin, de diables et de démons, de Dominique Camus
Pour retrouver l’ambiance des vacances :
La petite fille aux coquillages, de Jean-Claude Lumet
Pour suivre sa trace dans l’hexagone :
Le mystère Gilles de Rais, d’Elie Durel
Pour un rire déconfiné :
Se (re)former dans l’humour, de Hugues Lethierry
Pour les amoureux du dépaysement :
Le pont des chutes, Bertrand Constantin
 
Mais il y a plein d’autres titres à savourer sur le site du Petit Pavé pour retrouver l’esprit du découvreur, de l’aventurier, du routard, de l’oisif ou du rigolo que vous étiez pendant vos congés.
 

www.petitpave.fr

Proëlla

 

L'Algérois d'Éliane Serdan Prix Hors Champ 2020

 
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L'Algérois d'Éliane Serdan Prix Hors Champ 2020
 
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JUIN 2020
L'ALGÉROIS d'Éliane Serdan prix Hors Champ 2020

Le prix Hors Champ est le prix des lecteurs de l’Association Culture et Bibliothèques Pour Tous.

Créé en 2006, il vise à faire partager des coups de cœur pour de nouvelles écritures, à en faire connaître les auteurs, français ou étrangers, et les éditeurs qui ont cru en eux. Une sélection
« kaléidoscope » qui invite à privilégier de nouvelles couleurs dans la littérature contemporaine.

 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
L'Algérois
Éliane Serdan
 
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Serge Safran

Roselyne Bachelot à la Culture : le monde du livre réagit

Par Nicolas Turcev, le 07.07.2020

 

Livre-Hebdo

 

 

Mesures de relance de la filière, réforme du statut des artistes-auteurs, concentration éditoriale… Les acteurs du livre confient à Livres Hebdo ce qu'ils attendent du gouvernement au lendemain de la nomination de Roselyne Bachelot au ministère de la Culture. Les noms changent, la crise demeure. Passé l’effet de surprise, la nomination de Roselyne Bachelot, chiraquienne et ancienne lieutenant de Nicolas Sarkozy, à la tête du ministère de la Culture en remplacement de Franck Riester, la poussière retombe et révèle un secteur en péril, déprimé par l’arrêt quasi-total pendant près de trois mois des activités culturelles.
 
"Je sais que le temps m’est compté", a souligné la membre du gouvernement lors de la passation de pouvoir avec Franck Riester, en clin d'oeil à la longévité de plus en plus réduite des locataires de la rue de Valois. Mais c'est aussi une manière de reconnaitre qu’à moins de deux ans des élections présidentielles, redresser le monde de la culture, "terrassé" par la crise sanitaire, demandera un formidable effort et une véritable volonté politique.
 
"L’urgence absolue en ce début d’été sera d’aider à la remise en route et en état des lieux de culture : festivals, musées, cinémas, monuments historiques", a plaidé Roselyne Bachelot, qui a aussi eu quelques mots pour le livre et sa "filière": éditeurs, écrivains, libraires et salons. La responsable s’est par ailleurs dite favorable à un "approfondissement" du plan bibliothèques pour faire des établissements communaux des "lieux de rencontres plurielles" où les jeunes pourront faire la connaissance d’écrivains faits "de chair et de sang".

En bibliothèque, "ouvrir bien"

Alice Bernard, présidente de l'Association des bibliothécaires de France (ABF) estime toutefois que la ministre "a surtout exprimé son attention au soutien du spectacle vivant, important bien évidemment pour la vie culturelle de nos territoires". Mais, rajoute la responsable, "le monde de la culture est bien plus vaste que cela, et nous souhaiterions également l’entendre sur d’autres sujets."

L'ABF "attend un soutien fort" de la ministre au développement des bibliothèques. "Les bibliothèques peuvent faire encore plus pour développer leurs offres et services afin de resserrer les liens entre les individus et surtout faire en sorte de leur donner accès à l’information et à la culture. Cela ne peut se faire sans une politique culturelle incitative qui prenne en compte la réalité des territoires et de leurs besoins", estime Alice Bernard, qui appelle à "ouvrir bien" plutôt qu'à simplement "ouvrir plus".

Le dossier chaud du régime des auteurs
 
Après s’être inquiétée des nombreux emplois de la culture, directs et indirects, menacés par les répercussions du confinement, l’ancienne animatrice télé a assuré qu’elle "ser[a] la ministre des artistes". La formule n’est pas anodine, six mois après la publication du rapport Racine sur la réforme du statut des artistes-auteurs, applaudi par les associations d’auteurs, mais timidement repris par Franck Riester.
 
"Pour être la ministre des artistes, la première chose à faire, c’est d’appliquer le rapport Racine", estime d’ailleurs Samantha Bailly, présidente de la Ligue des auteurs professionnels. A propos de la nouvelle locataire de la rue de Valois, la responsable rajoute qu’"étant donné le rôle qu’elle a joué en tant que ministre des Solidarités et de la Santé [sous la présidence de Nicolas Sarkozy, ndlr], il sera intéressant de connaître sa perspective sur le régime social des artistes-auteurs, qui n’a pas cessé de dysfonctionner, y compris durant le confinement".
 
Paola Appelius, nouvelle présidente de l’Association des traducteurs littéraires français (ATLF), abonde : "Le confinement a révélé la complexité de l’accès aux droits sociaux pour les auteurs, c’est un sujet qu’il faudra aborder", estime-t-elle. La représentante ne cache pas sa déception à l’idée de devoir recommencer le travail de concertation de ces dernières semaines avec une nouvelle équipe ministérielle. Les négociations entre les associations d'auteurs et leur ministère s'étaient accélérées après la nomination, en mai, d’un conseiller chargé du plan artistes-auteurs. Les débats portaient, notamment, sur la représentation de la profession au sein d'un futur conseil des artistes-auteurs, l'une des seules préconisations du rapport Racine retenues par Franck Riester.

L'ATLF ne demande pas, pour sa part, une application stricto sensu du rapport, que Paola Appelius considère comme un "diagnostic" plutôt qu'un mode d'emploi à l'attention du gouvernement. Mais la responsable note que le document a mis en lumière "la précarité grandissante" des auteurs. La responsable compte ainsi sur les pouvoirs publics pour "corriger le déséquilibre entre auteurs et éditeurs dans la négociation [du contrat]". La présidente de l'ATLF évoque la mise en place d’un système inspiré du contrat de commande qui assurerait un minimum garanti de revenus à l’auteur.
 
La Société des gens de lettres, satisfaite des négociations avec le précédent gouvernement sur le plan de relance de la filière livre, salue, pour sa part, la nomination de Roselyne Bachelot, une femme "sensible à l’art et à la culture qui dispose d’une grande connaissance du fonctionnement de l’Etat".
 
Des réformes structurelles
 
Du côté de la distribution, Guillaume Husson, directeur général du Syndicat de la librairie française, juge la première intervention de la ministre Bachelot "encourageante". "Elle a dit ce qu’il fallait sur le soutien à la filière, qui est évidemment notre priorité dans les mois à venir, c’est-à-dire aider les éditeurs et les libraires indépendants pour qui la crise continue, constate le reponsable. Comme elle l’a elle-même remarqué, le temps est compté et il va falloir aller vite pour prendre en main ces dossiers".
 
"Nous, nous attendons du ministère qu’il donne suite à nos démarches sur un plan d’urgence pour la filière livre puisque les premières réponses sont insuffisantes", juge en revanche Francis Combes, président de l’association L’autre livre qui représente 185 éditeurs indépendants. "Plus que de l’argent, nous demandons des réformes structurelles qui permettent de contrebalancer la concentration dans l’édition, surtout en cette période de crise, puisque c’est le moment où les gros mangent les plus petits".
 
Le représentant a transmis, le 7 juillet, ses doléances à la nouvelle ministre Bachelot. Parmi ses propositions : un tarif postal du livre, quasi-unanimement demandé par la profession, un renforcement des aides publiques au livre ou encore une réforme du secteur de la diffusion-distribution, "là où le bât blesse", selon Francis Combes. Les acteurs du livre l’ont bien compris : si le temps est compté, il n’y a pas une minute à perdre. 

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