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59 résultats pour « tinbad »

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On ne badine pas avec

On ne badine pas avec

de Jules VIPALDO

Tinbad-texte (TINBAD) | Paru le 08/02/2024 | 23,00 €

Ce nouvel opus de Jules Vipaldo relève d’une véritable gageure ; celle de mélanger, tout à la fois (souvent même au point de les confondre), des extraits d’un manuel d’arithmétique et d’un bréviaire. Le tout visant à créer un texte hybride et iconoclaste, tirant sur le ‘farcesque’ ; où il sera question, « entre autres réjouissances », d’une arithmétique particulièrement déjantée et arythmique ; de scènes religieuses entièrement revisitées ; et même, d'un petit précis d’Histoire de l’art, parodique à souhait !

On ne badine pas avec se présente, ainsi, comme une partition polyphonique et bouffonne où tout est écrit, sur et entre les lignes, et même à « l’intérieur » des mots ; où toutes les voix et tous les commentaires, ‘autorisés’, se superposent ; où tout se prononce et s’oralise, explicitement, et plus encore « sexplicitement », dans une poésie littérale et sonore on ne peut plus baroque et assumée, et qui n’hésite pas, en outre, et dans cette ‘OUTRANCE’ revendiquée, à user d’un lettrisme dévoyé/déglingué.

Le livre est illustré de 38 planches en couleurs de Jean-Marc Pontier

L'écriture exclusive

L'écriture exclusive

de Olivier RACHET

Tinbad-essai (TINBAD) | Paru le 08/02/2024 | 17,00 €

Cet essai entend porter l’estocade aux partisans du point médian, de l’écriture dite inclusive et à tous les contempteurs du seul état d’urgence qui vaille : poétique ! Pour Spinoza, en son Éthique, « le mal » est « ce que nous savons certainement empêcher que nous ne jouissions d’un certain bien » ; l’écriture dite « inclusive » entravant la jouissance de la lecture d’un texte écrit en français, elle est donc nécessairement un mal.

Face au déferlement anarchique de points médians et à l’utilisation abusive d’une écriture inclusive qui se présente comme une contestation des règles orthographiques en usage, il était temps de rappeler quelques évidences linguistiques et grammaticales. L’essai d’Olivier Rachet, agrégé de lettres modernes, L’écriture exclusive, entend souligner le caractère arbitraire de tout système orthographique et fustiger l’idéal puriste d’une langue phonétique qui n’existe pas.

Avec humour et dérision, l’auteur montre les aberrations et les apories d’une orthographe, qui sous couvert d’en finir avec les dominations, a pour ambition de forger au forceps une langue plus juste, plus égalitaire : celle d’une idéologie transhumaniste qui progresse d’autant plus vite qu’elle avance masquée.

D’un ton volontiers pamphlétaire et carnavalesque, L’écriture exclusive se présente, non sans ironie, comme une Nouvelle défense et illustration de la langue française qui entend bien lutter contre le projet obscurantiste de rendre la littérature française illisible.

Promenade interdite

Promenade interdite

de Jean-Pierre BOBILLOT

Tinbad-fiction (TINBAD) | Paru le 23/11/2023 | 19,00 €

« En sept journées d’errance, de souvenirs à demi rêvés, rêves éveillés et fantasmes de chair et de sang, Aristide Schwarz apprend à reconnaître les figures cachées de son désir. Passé, présent, futur, ici et ailleurs se rencontrent en un puzzle psychique qui en mena plus d’un, et plus d’une, à sa perte. — Tissu mouvant de questions sans réponses, toujours différées, ne cessant de renvoyer les unes aux autres?; dédale inextricable où, finalement, se défont personnages et récit, au gré d’un narrateur décidément bien étrange, dont on peut se demander si le texte qu’il s’acharne — contre chien, vents, marées — à écrire, est celui même que nous avons, maintenant, sous les yeux, ou tout autre chose… » 

Incitant à plusieurs modes de lecture, tentative de suggestion poétique d’« un film mental » (se déroulant, censément, dans l’esprit du lecteur, des personnages, du seul protagoniste de l’histoire, ou de lui-même écrivant ?), Promenade interdite est aussi l’énoncé d’une balade dans un genre que s’était interdit jusques ici l’auteur : le roman, la fiction. Il y a bien des personnages, des lieux, un déroulement (7 « journées »), des dialogues, de la narration, de la description, etc. ; il y a bien une île (« Belle-épave »), mais on ne sait trop où, ni quand ; il y a bien un « il » (Aristide), mais on ne sait d’où venu, ni quand, ni pourquoi (le sait-il lui-même ?) ; une « Elle » (« la Sorcière »), qui semble être l’immémoriale meneuse d’un jeu dont personne ne connaît les règles ; d’autres « ils » sont non moins suspects… Que se passe-t-il vraiment ? C’est au lecteur de tirer les nombreux fils de la fiction, trame romanesque interloquante…

Florbelle

Florbelle

de Jacques CAUDA

Tinbad-roman (TINBAD) | Paru le 05/10/2023 | 17,00 €

Florbelle est un autoportrait que Cauda a écrit dans les blancs du roman de Sade dont nous n’avons que les notes puisque le fils irrévérencieux, à la mort de son père, a brûlé l’ouvrage. 

Cauda, le peintre, a son atelier bâti sur une ancienne propriété de la famille Sade, revendue quand Donatien était enfant ! Pour le dire autrement : Florbelle lui était destiné. Restait à en noircir les pages.  Ce que Cauda a fait à double titre en dessinant une quinzaine d’encres qui illustrent son autoportrait en miroir du marquis ! 

Comme un fait exprès, il a écrit et dessiné Florbelle lors du confinement, ajoutant ainsi de l’enfermement à l’enfermement, faisant de son atelier un château (de Shilling) coupé du monde, protégé des regards autres, centré au milieu d’autour sur lui-même face à Sade.  La quête dure 19 journées auxquelles s’adjoint un épilogue.

En 2011 une exposition prit comme titre Florbelle (after Sade) ; on y précisait : « L’œuvre manquante devient prescription ! » Pour parler comme Godard, dans prescrire il y a écrire. Et pour écrire Sade il y fallait Cauda. « Entré au château de Silling à l’âge de 17 ans, je n’en suis jamais sorti. » C’est ainsi qu’il ouvre ses journées, par un enfermement, un lieu coupé du monde propice à toutes les transgressions. Une invitation au voyage intérieur où le corps tient lieu de donjon. Un corps qui figure, dans ce face à face Sade/Cauda, trait après trait, un habit de lumière envisagé comme un abîme de lumière. Autrement dit un autoportrait.

Facéties

Facéties

de Eric RONDEPIERRE

Tinbad-récit (TINBAD) | Paru le 24/08/2023 | 17,00 €

« J’ai affaire à des gens qui s’ennuient, et il faut que je les fasse rire. Or c’est le ridicule et la folie qui font rire, il faut donc que je sois ridicule et fou. » (Denis Diderot)

« La nature n'a créé les hommes que pour qu'ils s'amusent de tout sur la terre, c'est sa plus chère loi, ce sera toujours celle de mon cœur. »(Sade, Histoire de Juliette).

En deux parties d’inégale longueur, une fictionnelle (« Théorie de la grimace ») et une autobiographique (« Cirques divers »), Éric Rondepierre même une réflexion inédite et globale sur la notion de « facétie », ou grimace, qu’il définit ainsi : facétie : action improvisée consistant à introduire du flottement dans une manifestation publique organisée. En principe très variée, la facétie sera, de préférence, drôle, incongrue, disruptive comme une grimace. Celui qui s'ouvre à son attrayant désordre doit savoir se retirer à temps. Cette division en deux parties en fait une œuvre littéralement coupée en deux : dans cette béance se tient tout son prix – son mystère, car aussitôt franchie, la fiction vient à notre rencontre.

Hamlet Mother Fucker

Hamlet Mother Fucker

de Thomas A. RAVIER

Tinbad-roman (TINBAD) | Paru le 24/08/2023 | 21,00 €

« L’Angleterre de 1564 ? La naissance de Shakespeare et l’épidémie de peste.

Ce n’est que le début d’un long duel. Un fou paré de moire et sa hache de mots perlés de noir défient le néant. La mort couche les acteurs, assoit son charnier, fige la scène, éteint le monde… Shakespeare n’en déchaîne pas moins le tourbillon magique du souffle et de la parole. Le rideau ne tombera jamais. 

Quatre siècles plus tard, une nouvelle “peste” ferme les théâtres ? Un nouvel Hamlet ouvre le feu ! Le Temps serait dans de faux gonds, le crime enfoui, Maman sur le trône, le rythme à la traîne ? Un dingue en parle à sa dague, un ambianceur de ténèbres prêt à faire sauter tout le Royaume pour les besoins de la comédie. 

Vous êtes priés de brûler vos téléphones portables.

Bon spectacle. »

TR

Le mythe transhumaniste

Le mythe transhumaniste

de Mehdi BELHAJ KACEM, marion DAPSANCE

Tinbad-essai (TINBAD) | Paru le 23/05/2023 | 16,00 €

La question, très simple, que nous nous posons ici est la suivante : que reste-t-il d’humain dans nos sociétés covidistes ? En référence au classique philosophico-politique de Philippe Lacoue-Labarthe et Jean-Luc Nancy, Le mythe naziLe mythe transhumaniste entend sonder les présupposés métaphysiques de la “politique Covid” qui aura été menée pendant près de trois ans en Occident et ailleurs dans le monde. Or, ces présupposés renvoient tous sans exception à une idéologie bien précise, qui se tient à l’arrière-fond de toute la “psychose Covid” : le transhumaniste. Scientiste, hygiéniste, eugéniste et totalitaire, cette “pensée” des élites oligarchiques qui, derrière les gouvernements, les institutions et les grands médias, tirent les ficelles, est en effet encore pire que ce qu’aura été le délire hitlérien; et risque de faire courir l’humanité à sa perte, le plus littéralement du monde. Il est donc non seulement urgent, mais vital, d’en déconstruire les origines et les articulations conceptuelles essentielles?; ce que Marion Dapsance et Mehdi Belhaj Kacem s’astreignent à faire, avec une belle énergie et abnégation. 

 

Les Cahiers de Tinbad 14

Les Cahiers de Tinbad 14

de COLLECTIFD' AUTEUR

Tinbad-revue (TINBAD) | Paru le 11/05/2023 | 17,00 €

Dans ce 14e numéro, nous avons pris acte qu’à la mort du cinéaste Jean-Luc Godard « on » a commencé à juger l’homme à l’aune de sa biographie et de ses nombreux engagements politiques, décidant alors de lui consacrer un dossier en repartant des œuvres, rien que les œuvres. Un hommage collectif lui est donc rendu. Le philosophe et écrivain Mehdi Belhaj Kacem consacre une longue étude à ce qu’il nomme, non sans humour et ironie, « Esthétique(s) du conspirationnisme » : le conspirationnisme est un humanisme ! Pierre Guglielmina nous donne une traduction inédite d’un triptyque de nouvelles rares de F. Scott Fitzgerald, The Crack-Up, parues en 1936 dans Esquire, sous le nouveau titre de La reprise perdue. Thomas A. Ravier nous donne à lire un extrait de son futur grand roman à paraître chez Tinbad, Hamlet Mother Fucker. Julien Bielka revient sur le dernier film, posthume, de Guy Debord. Quant à Ariane Bilheran, elle réfléchit à partir des œuvres de Dostoïevski et de Soljenitsyne au concept de transcendance dans la littérature. Enfin, Claude Minière nous livre un long poème épique sur l’idée de Révolution française.

 

 

Avec les participations de : Jacques Sicard, Mehdi Belhaj Kacem, Olivier Rachet, Guillaume Basquin, Claude Minière, Louis-Ferdinand Despreez, F. Scott Fitzgerald, Pierre Guglielmina, Thomas A. Ravier, Frank Aïdan, Julien Bielka, Jacques Cauda, Ariane Bilheran, Didier Ayres, Tristan Felix et Jean-Hugues Larché.

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