Connexion

l'autre LIVRE

Anne MALAPRADE

Kryptadia

Kryptadia

de Anne MALAPRADE

Présent (im)parfait (ISABELLE SAUVAGE) | Paru le 24/06/2021 | 16,00 €

« La femelle chorégraphie ses peurs étoiles. Perdre ces amies femmes qui donnent ce à quoi la mère n’a pas consenti. Si les aînées, aussi, se détournaient. Désastre. Aucun balcon ne retient le saut. Chute et flash. La femme sans ombre tait les cris. Le ventre persiste à faire durer l’accroc au-delà du choc. »

L'INTRANQUILLE N°17

L'INTRANQUILLE N°17

de Liliane GIRAUDON, IVAR CH'VAVAR, HELENO GODOY, SACHA PIERSANTI, Tristan FELIX, Jacques CAUDA, Julia LEPÈRE, Christophe SIÉBERT, Nic SIRKIS, Eva BAPTISTE, anna SERRA, ELISABETH MORCELLET, Anne MALAPRADE, CHRISTINE TOURASSE

L'INTRANQUILLE (ATELIER DE L'AGNEAU ÉDITEUR) | Paru le 07/10/2019 | 17,00 €

Pour cette livraison, nous poursuivons notre nouvelle rubrique : « changer d’air changer d’art », avec LILIANE GIRAUDON.

Après avoir publié beaucoup de traductions, ici nous faisons découvrir un auteur brésilien connu HELENO GODOY et  un italien à découvrir SACHA PIERSANTI.

Retour aux auteurs français, ici 13 nouveaux venus. La plupart des textes sont choisis parmi les manuscrits reçus, de poésie et de petites proses.

J’avais entendu Anna Serra lors d’une conférence et je lui ai demandé une étude sur la poésie sonore, son point de vue étant très original.

 Concernant le thème :

VILLES FANTÔMES provient d’un manuscrit reçu par la poste, de Frédéric Dany que nous ne connaissions pas. Son travail sur la ville de Loudun a lancé le thème. Nous avons reçu beaucoup de participations photo-graphiques et textuelles au point que deux dossiers doivent y être consacrés. La suite sera donc publiée dans le numéro 18 de mars 2020. Parmi les 10 écrits, chacun a choisi une petite ville en abandon ou une grande ville déjà sinistrée comme dans ce n°17 :  Hiroshima, Sarajevo, Pompéi.  Certains restent dans la description hyperréaliste (Dany, Ch’Vavar), d’autres partent dans une vague poétique (Lepère, Cauda « intracranium ») imaginaire (Siébert), ou retournent au passé (Les dessous de La Défense  (Nic Sirkis). Brigitte Stern représente les villes en guerre – toutes forcément fantômatiques – par des traces encore actuelles…

Tous les collaborateurs critiques sont pour la première fois réunis. S’y adjoint Matthieu Gosztola : 6 noms pour parler de lectures …      En couvertures : Photos d’Aurélien Villette

Parole, personne

Parole, personne

de Anne MALAPRADE

Présent (im)parfait (ISABELLE SAUVAGE) | Paru le 15/05/2018 | 17,00 €

« Elle dispose des ressources suivantes : sourires, courtoisie, remerciements, formules toutes faites et formules à faire, confitures et miels, cafés allongés, livres, livres, livres à perte, livres à dégueuler, beaux livres, livres oubliés, livres signés, livres trouvés dans les poubelles, livres à ordures. Régulièrement elle fait des courses pour que les placards et les étagères proposent des solutions. Elle cherche à liquéfier la matière, elle tend à liquider la langue, elle meurt en vie depuis la cuisine lieu du crime. Elle parle très vite croit qu’elle n’aura peut-être plus faim à force d’avaler les mots. »

 

Notre corps qui êtes en mots

Notre corps qui êtes en mots

de Anne MALAPRADE

Présent (im)parfait (ISABELLE SAUVAGE) | Paru le 01/06/2016 | 16,00 €

« Je prie le corps de m’adresser tous ses mots, puis de me les subtiliser. Je prie les corps de me donner un corps. Je prie les mots : qu’ils me cèdent assez de corps pour aimer les vivants, pour repousser les revenants. Je surprends des mots jusque dans mon corps. Je surprends mon corps à croire aux mots. Prendre sur, surprendre, d’un côté l’intervalle donne accès, de l’autre la conjonction promet un lien. Je prie pour qu’on lit/lise/lie mon corps dans mes mots qu’on embrasse mes mots si mon corps les dessèche. »

Lettres au corps

Lettres au corps

de Anne MALAPRADE

Présent (im)parfait (ISABELLE SAUVAGE) | Paru le 19/01/2015 | 10,00 €

« On disait : écrire sous. C’est exactement ça : mettre de l’écrit dans l’en dessous, parce que l’on a toujours peur que ça s’effondre. Il faut protéger la tête des enfants. Dans les chambres notamment, penser à fixer les bibliothèques contre le mur, même si ce rempart s’impose avec une densité implacable. Disposer de l’écrit en plusieurs couches, selon des positions toujours plus incertaines : lire à l’envers, depuis ce qui n’est pas dit, depuis votre tu. »