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l'autre LIVRE

Agnès OLLARD

Le diable ne se repose jamais

Le diable ne se repose jamais

de Agnès OLLARD

Coup de coeur (5 SENS) | Paru le 30/03/2023 | 20,00 €

À Rochebrune, au sein de la belle demeure ancestrale, la famille Forestier vit ses amours et ses conflits sous l’œil souverain de Malinette, la grand-mère et de son fils bien aimé, le grand Max. Une photo de famille idéale. Mais Alex, l’ainée des filles va recevoir une série de lettres anonymes dans lesquelles plusieurs femmes témoignent de leur douleur quand leurs vies sont soudainement percutées par les bouleversements du siècle et la fureur des guerres. Qui sont ces femmes ? Que veulent-elles ? Qu’ont-elles à voir avec les Forestier ? Il va falloir un drame pour que des morceaux de vérités surgissent des mémoires.

Agnès Ollard

Agnès Ollard est née en 1954 à Angoulême en Charente où elle réside toujours. Elle écrit son premier roman « La chaise rose de Virgile. » Editions Spinelle en 2020. Puis publie un second livre. « Dentelle et salopette. » Editions 5 sens en 2021. Elle signe avec « Le diable ne se repose jamais » son troisième roman. Des romans sur la fatalité et l’âpreté du monde venant bousculer des vies ordinaires, des mises en récits pour capter la complexité des âmes et des mises en mots pour exprimer l’indicible. L’écriture acérée d’Agnès Ollard, marquée de ruptures entre violence, poésie et humour vient renforcer, s’il en est encore besoin, les paradoxes des êtres. Ce dernier récit qui met en scène des personnages profonds et fragiles, entraîne le lecteur et bouscule son émotion.

Dentelle et salopette

Dentelle et salopette

de Agnès OLLARD

Coup de coeur (5 SENS) | Paru le 20/04/2022 | 21,00 €

Au moment de refermer les volets de la vieille bâtisse, la narratrice se souvient… Elle a 5 ans. Années 6O. Au manoir, le dimanche, elle s’appelle Lucienne, fille d’Emile Marsignac, riche industriel de l’Angoumois, un homme austère et distant qui la terrorise et jamais aucun mot n’est prononcé sur les absences prolongées de sa mère. En semaine, chez Mamé sa nourrice, on l’appelle Lulu et elle grandit libre au sein d’une famille bigarrée et exubérante. Il y a Paulo et Monique, les petits de l’assistance publique, Rodolphe le petit prince noir, Tatiche la douce et Solange qui règne sur la tribu. Il y a aussi Riri, Tintin, Youpette et tous les autres. « Ainsi, j’avais deux maisons, deux vestiaires, deux familles, deux dictionnaires et il me fallait sauter entre deux mondes… l’un tout chaud comme un marron, l’autre en eau comme un glaçon. Ça embrouille tout ça. Alors, je trouve que je ne méritais pas de me faire enguirlander quand il m’arrivait de me mélanger les pinceaux. C’était mon avis et aussi celui de Paulo qui disait : T’as qu’à le renvoyer chier ton père… » C’est le récit coloré d’une enfance qui se perd entre deux univers. C’est le roman de l’abandon, de l’absence, du chagrin traversé de fulgurants éclats de joie et de bonheur. C’est aussi la peinture d’une société corsetée de morale en train de changer. Comme Lulu, on passe du rire aux larmes et de la gravité à la légèreté. Comme Lucienne, on regarde l’enfant que l’on fut et l’adulte qui est devenu. Comme dans la vie en sorte.

Agnès Ollard

Agnès Ollard est née à Angoulême où elle réside toujours. Après une vie professionnelle consacrée à la psychiatrie, elle continue à travers ses romans de témoigner de la complexité et la fragilité de l’être, irrigué par le monde qui l’entoure. « Dentelle et salopette » est son deuxième roman, après « La chaise rose de Virgile » paru aux éditions Spinelle en 2020.