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l'autre LIVRE

Mais il faut pourtant que je travaile

de Käthe KOLLWITZ

et Marie GISPERT (préface), Sylvie PERTOCI (traducteur)

Les témoignages des proches de Käthe Kollwitz font tous état de son laconisme. Ses œuvres, au contraire, parlent à voix haute, elles sont criantes ; elles revendiquent, dénoncent et déplorent. Du fait de cet écart entre le silence de la personne privée et la force expressive de son art, écart qui relève moins d’un état de fait que d’une méconnaissance critique, Kollwitz s’est parfois vu réduite à son image d’« artiste engagée » – femme, de surcroît, et Allemande, et figurative –, avec les conséquences que l’on peut vérifier pour la réception de son travail. C’est en vue de combler ce déficit que L’Atelier contemporain propose le texte intégral de son journal, à côté d’autres documents autobiographiques et de ses articles. Mise en perspective dans la préface de Marie Gispert, augmentée d’un vaste cahier iconographique retraçant l’évolution du travail de Kollwitz, ainsi que d’une centaine de documents photographiques totalement inédits en France, cette édition est appelée à constituer l’ouvrage de référence pour tous ceux qui souhaitent approcher l’œuvre de cette grande figure artistique.

Fiche technique

Prix éditeur : 35,00 €


Collection : Écrits d'artistes

Éditeur : L'ATELIER CONTEMPORAIN

EAN : 9791092444841

ISBN : 979-10-92444-84-1

Parution :

Façonnage : cousu avec rabats

Poids : 1800g

Pagination : 520 pages