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l'autre LIVRE

Les cahiers de Tinbad : N° 1

de COLLECTIF

He rests. He has travelled.

 

With?

 

Sinbad the Sailor and Tinbad the Tailor and Jinbad the Jailor and Whinbad the Whaler and Ninbad the Nailer and Finbad the Failer and Binbad the Bailer and Pinbad the Pailer and Minbad the Mailer and Hinbad the Hailer and Rinbad the Railer and Dinbad the Kailer and Vinbad the Quailer and Linbad the Yailer and Xinbad the Phthailer.

 

James Joyce

Sommaire

Guillaume Basquin, Sainte Catherine des cours de récréation ..... 3

Robert Frank : avant/après ..... 16

 Lettre à Godard ..... 22

JG de Tacita Dean : film/pensée/spirale ...... 26

Emmanuelle Lequeux, Tacita Dean chante l’élégie du temps qui s’enfuit ..... 30

Jean Durançon, L’ombre des femmes (sur Philippe Garrel) ..... 33

Cyril Huot, Le Spectre de Thomas Bernhard ..... 36

Jacques Sicard, Variations Tinbad the Tailor ..... 41

Christian Lebrat, Apprendre patiemment à pervertir le matériau ..... 43

Ordener, Cinq poèmes ..... 51

           Laurent James, L’Homme qui arrêta d’écrire de Marc-Édouard Nabe : une Divine Comédie humaine (1) ..... 56

Éric Rondepierre, Fiction discrète (sur Paul Nougé) ..... 75

Fabrice Pastre, Uniformisme virtuel ..... 88

Anton Ljuvjine, Galactique ..... 95

Blandine Bacconnet, De l’amour ..... 99

Christophe Esnault, La horde acéphale ..... 101

 

Bonus

Encore une revue ? Une revue littéraire de plus ? Oui. Et, non. « Littérature/Art. » Comme la « Revue de cinéma. » Trafic, la meilleure dans son genre, Les Cahiers de Tinbad seront une revue de littérature et d’art, point. Nous avons pris acte de l’état des revues littéraires en France aujourd’hui : un mélange pas détonnant du tout d’idéologie, de politique et de dossiers en béton armé autour de grands auteurs du passé, morts en général : Aux Grands écrivains Morts, les revues reconnaissantes… : un véritable cimetière pour antiquaires !…

Donc : la forme avant tout. L’idéologie, foutre ! La pensée, les idées ? Oui, mais : une pensée qui forme, alors, c’est-à-dire : une forme qui pense.

C’est Jacques Sicard qui, avec trois magnifiques variations sur « Tinbad the Tailor », donne le mieux le ton de cette nouvelle revue : expérimentations sur le langage, croisements entre les arts, couture, montage, prélèvements dans le passé réactualisés dans le présent, etc.

Les lettres françaises aujourd’hui ? Un véritable lieu de restauration esthétique à tout va,  inimaginable désert métaphysique !  À l’heure du tout électronique — Facebook — Twitter — blogs — revues en ligne que personne ne lit —, il y aura de plus en plus besoin de revues écrites et imprimées qu’on peut lire tranquillement partout sans l’espèce de pression du temps réel qui empêche toute lecture véritable sur écran. Vérifiez ce dire : interrogez n’importe quelle personne qui a lu un texte sous format électronique ; vous verrez alors qu’elle l’a fatalement mal lu — trop vite… Donc : tam-tam en papier (le papier est une peau, il faut une peau pour faire vibrer les sons les musiques) — bouche (non cousue) à oreille (non bouchée) pour annoncer la Bonne Nouvelle — signaux de fumée plutôt que flux chiffrés — affection et bruit neufs — doux murmure… Tant pis si les indiens seuls sauront les déchiffrer… Nous échellerons et « évangéliserons » sans les autres… Tel est notre pari épistémique anti-noyade-numérique : le texte imprimé seul restera. Maintenant !

Fiche technique

Prix éditeur : 14,00 €


Collection : Tinbad-revue

Éditeur : TINBAD

EAN : 9782955035283

ISBN : 978-2-9550352-8-3

Parution :

Façonnage : broché

Poids : 190g

Pagination : 108 pages