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l'autre LIVRE

Essais

La vie des arts (mode d'emploi)

La vie des arts (mode d'emploi)

de Jean-Marie SCHAEFFER

hors coll (THIERRY MARCHAISSE) | Paru le 21/09/2023 | 23,00 €

Peut-on saisir les arts dans la pluralité de leurs manifestations, de leurs contextes sociaux et historiques, de leurs fonctions aussi ? Tel est le pari de Jean-Marie Schaeffer, qui propose une série de coups de projecteurs sur des points particulièrement révélateurs de la vie des arts.

Les œuvres d’art sont loin d’e?tre toutes « plaisantes », que ce soit dans leur contenu ou dans leur forme. Beaucoup (et parmi les plus grandes) sont cognitivement et e?motivement dissonantes pour celles et ceux qui s’exposent a? elles. Pourtant, dans tous les cas, en faire l’expe?rience a une action libe?ratrice et vivifiante, en me?me temps qu’apaisante, sur notre sensibilite?, notre intellect et nos e?motions.

Cet ouvrage ne présuppose aucune connaissance historique ou technique, simplement de la curiosité. Son but est de nous encourager à ne pas rester cantonnés à ce que nous connaissons déjà des arts et à nous aventurer dans des territoires nouveaux.

Nous n'irons pas vous visiter ce soir

Nous n'irons pas vous visiter ce soir

de Anne GUERBER JÉZÉQUEL

Réminiscences (ÉDITIONS ILLADOR) | Paru le 01/09/2023 | 28,00 €

Cette enquête littéraire fine et précise nous replonge à la fois dans la Résistance et dans la manière dont l’histoire collective et les héritages familiaux continuent d’influencer les générations suivantes.

Après plusieurs ouvrages de poésie, Anne Guerber franchit le pas du récit pour raconter le drame vécu par sa famille. Elle met un doigt sur la plaie, et retrace une histoire dans l’Histoire que de nombreuses familles ont, elles aussi, traversée avec l’irruption de la Seconde Guerre mondiale et des occupants allemands dans la Bretagne paisible des Côtes-d’Armor.
Ce récit minutieux, étayé de documents historiques et familiaux retrouvés,  restitue l’atmosphère pesante de ces années de guerre : la clandestinité, les risques incroyables pris par la Résistance, la noirceur des collaborateurs et des profiteurs de guerre, l’espoir du retour des êtres aimés qui ont été arrêtés. Cette épopée bretonne et nationale nous amène à croiser des femmes et des hommes au destin exceptionnel, dont certains deviendront des personnages publics comme René Pleven, Pierre Brossolette, le colonel Rémy ou encore le futur général Jouhaud.
Par ce témoignage familial, Anne Guerber montre à quel point les souffrances endurées par les survivants se sont transmises aux descendants jusqu’à nos jours, les confrontant durablement à cette douloureuse quête : comment vivre après les héros ?

 

Le mythe transhumaniste

Le mythe transhumaniste

de Mehdi BELHAJ KACEM, marion DAPSANCE

Tinbad-essai (TINBAD) | Paru le 23/05/2023 | 16,00 €

La question, très simple, que nous nous posons ici est la suivante : que reste-t-il d’humain dans nos sociétés covidistes ? En référence au classique philosophico-politique de Philippe Lacoue-Labarthe et Jean-Luc Nancy, Le mythe naziLe mythe transhumaniste entend sonder les présupposés métaphysiques de la “politique Covid” qui aura été menée pendant près de trois ans en Occident et ailleurs dans le monde. Or, ces présupposés renvoient tous sans exception à une idéologie bien précise, qui se tient à l’arrière-fond de toute la “psychose Covid” : le transhumaniste. Scientiste, hygiéniste, eugéniste et totalitaire, cette “pensée” des élites oligarchiques qui, derrière les gouvernements, les institutions et les grands médias, tirent les ficelles, est en effet encore pire que ce qu’aura été le délire hitlérien; et risque de faire courir l’humanité à sa perte, le plus littéralement du monde. Il est donc non seulement urgent, mais vital, d’en déconstruire les origines et les articulations conceptuelles essentielles?; ce que Marion Dapsance et Mehdi Belhaj Kacem s’astreignent à faire, avec une belle énergie et abnégation. 

 

Je cherchais un pays

Je cherchais un pays

de Jean-Pierre FERRINI

Littérature (TEMPS QU'IL FAIT) | Paru le 11/05/2023 | 25,00 €

Au départ, j’ignorais que les parties qui composent Je cherchais un pays n’étaient que les chapitres d’un livre que je porte en moi depuis longtemps. Il a fallu que je commence à en entrevoir la fin pour comprendre que chaque texte se répondait en se complétant jusqu’à former un cycle qui raconte désormais une même histoire. Quand j’ai commencé d’écrire, la forme fragmentaire était celle qui s’imposait, ce que j’appelais mes «difficultés infinies». A débuté alors un long détour qui s’achève en quelque sorte avec la publication de ce volume (un second est en préparation). Gustave Courbet, Cesare Pavese ou les poètes iraniens sont ainsi apparus comme des guides dans mes pérégrinations. J’écrivais sur eux et ils me permettaient de coordonner quelque chose de moi-même, le pays que je cherchais, une enfance franc-comtoise, des origines italiennes ou celles, persiques, de la femme qui partage ma vie. Dans l’un et l’autre cas, le topos était littéraire : retour au pays, voyages en Italie et en Orient. La lecture se transformait en une «expérience singulière», jouait le rôle de trait d’union entre l’essai et le récit, un récit autobiographique ou d’apprentissage ou ce qu’on pourrait désigner par le terme d’«autopographie». — J.-P. F.

En lisant en rêvant

En lisant en rêvant

de Joël CORNUAULT

Littérature (TEMPS QU'IL FAIT) | Paru le 20/04/2023 | 16,00 €

«Lequel précède l’autre : la lecture ou le rêve ?
«Une journée de Thoreau commençait par une marche énergique à travers bois. Beaucoup pratiquent l’inverse, attendant d’être lassés de lire pour aller se dégourdir les jambes. Un jardin derrière la maison, d’où l’on entre et sort, est un endroit bien fait pour entrecroiser pendant plusieurs heures la lecture et le rêve, exercer leur réversibilité. “Il y a un Extérieur à l’Intérieur et un Intérieur à l’Extérieur”, dit Blake.
«Que l’on commence sa journée en lisant et la finisse en rêvant, ou le contraire, une règle d’or me paraît valoir : le mot n’est pas un signe, le matériau pour des constructions logiques : il est un vécu; un rêve vécu.»

Érudition décontractée, goût du plaisir et de l’indépendance, art de l’effacement sont les richesses proposées en partage par le moins narcissique des écrivains dans cette promenade bachelardienne en compagnie d’auteurs admirés, nourrie d’images désordonnées et d’analogies éclairantes.
 

En bleu adorable

En bleu adorable

de Pascal BOULANGER

Tinbad-texte (TINBAD) | Paru le 20/04/2023 | 15,00 €

Il y a une parole insignifiante qui domine et terrorise et qui pense que l’on peut dire et écrire sans être confronté à l’histoire et au silence. Il y a une autre parole – que ces carnets veulent incarner – qui se confronte aux nouvelles tyrannies mais aussi aux épiphanies de la beauté. 

Comme dans les précédents carnets de Pascal Boulanger – Confiteor et Jusqu’à présent je suis en chemin (Éd. Tituli), ce Bleu adorable multiplie les incises de pensées et de sensations, à travers une traversée intime, des lectures, des détournements, des citations. Mais on ne lira pas de confessions, de ruminations, de désolations, car l’écriture qui dévoile renverse la malédiction en exultation. 

Cette écriture-là, exposée au monde, se définit en terme de contre-identification. Elle pense l’impensé social, les crimes organisés et encouragés, la rotation des stocks humains, elle trace les signes névrotiques de notre époque et fonde un contre-monde en bleu adorable.

Dans ces nouveaux Carnets, le poète Pascal Boulanger se transforme en mémorialiste : rien d’un journal intime, mais tout d’un journal extime, témoignage de notre grave crise métaphysique parfois appelée « Covid-19 ».

L'essence de l'art

L'essence de l'art

de Denis COUCHAUX

hors coll (THIERRY MARCHAISSE) | Paru le 23/03/2023 | 18,50 €

Pourquoi prend-on plaisir à dessiner et à regarder des images ? À écouter de la musique, à en faire, à lire et à écrire, à aller au spectacle ?

Pour le comprendre, cette investigation nous entraîne vers des territoires inattendus, là où surgissent les idées et se manifeste la création.

On y découvre que la joie singulière procurée par l’appréciation, ou la création d’une œuvre, correspond à une sorte d’état second, un mode de vigilance aussi indispensable au bon fonctionnement de notre monde mental que le sont le sommeil et les rêves.

Une hypothèse novatrice qui explique la présence de l’activité esthétique dans toutes les sociétés humaines et nous offre la possibilité de repenser radicalement notre rapport à l’art, la beauté, l’artiste et la création.

L'esclavage technologique

L'esclavage technologique

de Theodore John KACZYNSKI

Technocritique (ÉDITIONS LIBRE) | Paru le 10/02/2023 | 22,00 €

Ce livre, qui traite à la fois d’anthropologie, de philosophie et de sociologie, rassemble les principaux essais de Theodore Kaczynski, dont certains inédits, un entretien personnel ainsi que ses lettres les plus importantes. Sa lecture est indispensable à quiconque réfléchit sur l’évolution des sociétés humaines et aux enjeux du développement technologique.

Comment la non-violence protège l'État

Comment la non-violence protège l'État

de Peter GELDERLOOS

Cultures de résistance (ÉDITIONS LIBRE) | Paru le 10/02/2023 | 16,00 €

Parlons franchement, au vu de la situation, la grande majorité des mouvements sociaux et écologistes échouent lamentablement, depuis des décennies, ne serait-ce qu’à freiner la catastrophe sociale et écologique en cours (de la sixième extinction de masse aux inégalités économiques phénoménales et croissantes qui caractérisent notre temps).

La plupart de ces mouvements se targuent de respecter scrupuleusement les principes de la non-violence, qu’ils considèrent comme la seule méthode de lutte acceptable. Et pourtant, ainsi que Peter Gelderloos l’expose brillamment dans ce livre, cette adhésion dogmatique au concept de la non-violence est injustifiée et injustifiable. En outre, il s’agit d’une des principales raisons pour lesquelles ils sont inefficaces.

En démystifiant les figures historiques inexorablement citées par la majorité de ceux qui défendent la non-violence comme un absolu — Gandhi, Martin Luther King, Nelson Mandela —, en exposant les réalités complexes derrière leurs accomplissements (souvent réduites à des simplismes mensongers), et en exposant les nombreux problèmes d’éthique qui découlent de l’absolutisation de la non-violence, Gelderloos nous offre ici un ouvrage essentiel qui devrait nous aider à sortir de l’impasse manifeste dans laquelle s’enlisent les mouvements militants.

Loin de faire l’apologie d’une violence irraisonnée, ce livre déboulonne l’argumentaire fallacieux de ceux qui affirment que la non-violence est la seule méthode acceptable de lutte face à la violence du capitalisme et de l’État.

Traduction de How Nonviolence Protects the State.

Last Girl First !

Last Girl First !

de Héma SIBI

Femmes en lutte (ÉDITIONS LIBRE) | Paru le 10/02/2023 | 15,00 €

«?Le gouvernement ignore mes larmes, et la société pense que je dois être disponible sexuellement, que d’autres ont le droit de m’utiliser. Pourquoi n’y a-t-il personne pour nous protéger, nous et nos filles???»
—?Fatima Khatoon, membre de Apne Aap et survivante de la prostitution

Partout dans le monde, la prostitution touche de manière disproportionnée les femmes et les filles appartenant aux communautés discriminées?: femmes précaires, autochtones, migrantes ou issues de minorités et de castes opprimées.
En remontant aux racines historiques, politiques et sociales du système prostitutionnel, cette étude met en lumière les réalités de la prostitution, de la traite des êtres humains et la manière insidieuse dont différentes oppressions systémiques — tels le patriarcat, le racisme, le colonialisme, l’impérialisme, la guerre, la domination de classe et le capitalisme — le façonnent.
Last Girl First?! nous livre une analyse globale et saisissante d’un système de violence devenu une puissante organisation d’exploitation massive des plus marginalisé·e·s, et qui sévit au cœur même de nos sociétés.

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