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l'autre LIVRE

Jules VIPALDO

On ne badine pas avec

On ne badine pas avec

de Jules VIPALDO

Tinbad-texte (TINBAD) | Paru le 08/02/2024 | 23,00 €

Ce nouvel opus de Jules Vipaldo relève d’une véritable gageure ; celle de mélanger, tout à la fois (souvent même au point de les confondre), des extraits d’un manuel d’arithmétique et d’un bréviaire. Le tout visant à créer un texte hybride et iconoclaste, tirant sur le ‘farcesque’ ; où il sera question, « entre autres réjouissances », d’une arithmétique particulièrement déjantée et arythmique ; de scènes religieuses entièrement revisitées ; et même, d'un petit précis d’Histoire de l’art, parodique à souhait !

On ne badine pas avec se présente, ainsi, comme une partition polyphonique et bouffonne où tout est écrit, sur et entre les lignes, et même à « l’intérieur » des mots ; où toutes les voix et tous les commentaires, ‘autorisés’, se superposent ; où tout se prononce et s’oralise, explicitement, et plus encore « sexplicitement », dans une poésie littérale et sonore on ne peut plus baroque et assumée, et qui n’hésite pas, en outre, et dans cette ‘OUTRANCE’ revendiquée, à user d’un lettrisme dévoyé/déglingué.

Le livre est illustré de 38 planches en couleurs de Jean-Marc Pontier

Le banquet de plafond

Le banquet de plafond

de Jules VIPALDO

Tinbad-poésie (TINBAD) | Paru le 19/02/2018 | 18,00 €

Le banquet de plafondest le nouveau livre de Jules Vipaldo, auteur et personnage papillon, évadé notoire et natatoire du ghetto poétique, et nageant depuis à contre-courant du gotha germanopralin ; et ce, bien qu’il ne soit jamais à court de pralines ni de formules ! En voilà d’ailleurs une (« Un projet de livre est un projet de vivre » !) plus sérieuse que d’habitude ; et l’on peut se demander, assez légitimement ma foi : Mais quel apiculteur l’a mouché Ou encore : Que lui est-il passé par le texte / la tête, cette fois ?

Aussi vrai que Jules semble faire ici feu de toute brindille comme de tout brin de fille ! Qu’il chevauche une phrase de plus en plus désinvolte et capricieuse, la lançant dare-dare au cul de son sujet, puisqu’il paraît qu’il en tient un, voire plusieurs ; 

               et on ne s’étonnera donc plus de le voir, non sans ruades ni embardées, tirer (sur) les rênes de son opus tel un « Roi Lire », dont il paraît, hélas, se réclamer ; car il n’est pas à une bêtise (à un délire ou une outrance) près.

 

Jules Vipaldo vit et travaille dans le Bas-Berry ; il lui arrive de séjourner dans le Finistère ou sur la Côte d’Azur, à laquelle il vient de consacrer un opuscule féroce et, fort heureusement, tellement peu diffusé qu’il ne devrait pas se voir frapper d’interdiction de territoire. Pauvre Baudelaire, son incontournable chef-d’œuvre, on ne peut plus belge et décapant, a été publié aux bien nommées éditions Les doigts dans la prose. Notons qu’il a reçu, en autres distinctions, le prix Marie-Chantal Nobel pour l’ensemble de son œuvre pourtant en grande partie inédite, ce qui constitue, de fait, une première dans la littérature mondiale du Bas-Berry.